Chapitre 12 : Vide

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Ah que j'aime les bonnes nouvelles. Mon messager m'a amené la preuve que le vaisseau qui emmenait se salopard de Ryan a été abattu par trois de nos chasseurs. Je me permets de me lever de mon bureau pour aller dans ma salle de bain. Je me place devant mon miroir pour faire une toilette rapide avant de me donner le luxe de perdre du temps à me contempler. Je fixe sur mon reflet les marques bleues sous mes yeux qui m'ont offert le poste militaire le plus haut placé, celui de Lieutenant. Une petite voix légèrement efféminé casse le silence presque religieux qui régnait dans le petit espace clos : 《 Lieutenant, le Trivekan vous demande en tenue de cérémonie sur le navire impérial. Il doit vous parler.

- Oh fort bien il était temps. Accompagné moi Anarol j'ai horreur de voyager seul.

- Si ce n'est trop osé de ma part pourrai-je savoir pourquoi ?

- Voyagé seul me donne une terrifiante et implacable sensation d'être abandonné.

- J'accepte très volontiers votre offre.》

Je me déshabille sous le regard à la joue pourpre de mon messager. Ce dernier me fixe admiratif sans que je comprenne pourquoi ? Soudain il ose enfin briser le silence et me demande de lui accorder une confidence. Je lui accorde volontiers dans l'espoir de me faire un ami parmi mon vide sentimental. Je le vois retirer lentement son haut laissant apparaître un immense bandage au niveau de ses pectoraux très fin et lisse pour un soldat. Il commence lentement à retirer doucement les bandages et me laisse perplexe, que souhaite t'il me montrer. Je le vois utiliser son karzak pour activer une commande. Celle-ci retire un camouflage optique dévoilant une paire de sein légèrement développé. Leur petit bout de chair rouge me choque d'avoir été dupé mais me pousse au pardon pour cette faute à cause de leur rondeur hypnotisant. Sa voix se mut en un torrent de confusion et de remords composé d'excuses. Mais je n'entends rien, son corps brûle mon âme d'un brasier infernal. Ce n'est pas un beau garçon mais une femme magnifique, un amas d'or et de pierre aussi splendide que précieuse. Sa peau violette est un cosmos flou d'une profondeur merveilleuse. Ses yeux sont deux lumières si vive qu'elles pourraient illuminer tout l'univers. Son sourire blanc est un gouffre menant à l'enfer de la tentation et du désir. Mon cœur enfla pendant ses trois longues secondes si bien qu'il aurait pu exploser. Mes lèvres devinrent brûlantes d'envie de morde les siennes. Une brèche se forma dans la glace, une brèche emplie de lave. J'entre dans un état de transe entre l'extase et la vénération. Comment une perle aussi précieuse dans le vide infini de l'univers peut oser devenir soldat et devenir un vulgaire atome de mon échiquier. Non ce n'est pas une perle. C'est plus que ça. Une divinité ne pourrait même pas égaler sa perfection. C'est un élément encore inconnu dans tout ceux qui composent notre monde. Je n'ose même pas un mot de peur qu'il détruise cette beauté. Sans que je ne décide quoi que ce soit, mes bras partent la réconforter et son sourire redevint comme avant. Je la relâche et lui donne un de mes t-shirt qu'elle enfile fièrement sans cacher ses formes ni la vérité. Je continue de la contempler tel le ferai un artiste devant son chef-d'œuvre. Elle est mon chef-d'œuvre dans mon empire. Elle est la reine de mon échiquier. Non elle n'est pas la reine. C'est trop peu. Elle est une déesse se déplaçant d'elle-même pour épauler mes mains contrôlant les autres pions. Nous partons vers le téléporteur pour rencontrer mon futur conseiller.

J'arrive devant une porte dorée que je pousse sans attendre. Un vieillard me fixe droit dans les yeux à travers les siens devenus noir et aveugle. Il dirige sa main droite dont la vielle peau à complètement moulée les os. Je m'approche de lui et il détourne son regard du miens pour sortir d'un tiroir le graal de tout loriandes. Il m'ordonne de le suivre jusqu'à la salle du trône où des équipes de télévision attendent patiemment. Je garde un ton froid et sérieux sans y incorporer de l'inutile vanité. Nous nous plaçons sur l'estrade qui est normalement réservée à l'empereur. Le vieux commence la cérémonie : 《 Lyedgel Zerkyon, enfant du peuple et descendant illégitime du premier empereur, en tant que lieutenant vous avez la mission de succéder à la dynastie éteinte. Accepter vous de prêter allégeance au peuple et de juré de rendre sa pureté au peuple face au neuf traitres ?

- Je prête allégeance au peuple et qu'il soit loué par ma promesse de le purifier du poison des neuf traitres.

- Alors par les pouvoirs qui me sont conférés, moi qui à couronnés le premier empereur et ses successeurs, je vous demande de prendre le nom de Lyedgel Von Vorane au nom du peuple qui vous sera fidèle et des ancêtres qui vous acclameront lorsque les clairons de la mort vous appellera.

- Moi Lyedgel Zerkyon, j'accepte au nom de la souveraineté de l'empire Vorane de devenir Lyedgel Von Vorane pour que nos ancêtres sois récompensé et mes successeurs honorés et que notre peuple soit béni par le sang de l'ennemi qui nous ronge.》

Le vieillard trempa son pouce dans le petit pot et traça une marque d'or parallèle aux coins extérieurs de mes yeux. Je suis enfin couronné. Je recule pour m'asseoir sur le trône d'or pour que les spectateurs puissent croiser mes yeux qui désormais les commandent. Je pars vers ma nouvelle loge qui sera bien plus spacieuse et luxueuse que ma boite de conserve. J'entre dans cette dernière quand un bras me tire en arrière. C'est un jeune soldat. Celui si engage la discussion : 《 Votre majesté impériale je crains devoir casser votre bonheur avec mon rapport. La nouvelle vient de tomber. Ce qui il y a deux jour était une rumeur qui semblait insensée c'est avéré vrai.

- Dépêchez-vous d'annoncer.

- Un dénommé Ryan a créé une émeute sur Moka et libéré en une journée le système solaire de Moka Sol et détruit toute nos bases. La zone est désormais propriété de la Fédération. Maintenant adieu.》

Le jeune soldat pointa son arme sous sa tête et tira. Son corps tomba sur le sol en se vidant de son sang. Je reste en état de choc. Non pas à cause du suicide dont j'ai été témoin mais de la chute de Moka. Je rentre dans ma suite entièrement insonorisée et je vois le visage d'Anarol m'horrifié avant de devenir compatissant. J'avais oublié la capacité des femmes de mon espèce à lire les pensées des autres. Cette fois, c'est elle qui vient me prendre dans ces bras. Elle me révèle quelque chose très intéressant. Le connard qui a volé ma terre natal serait en couple avec un esclave qui la sauvé. Elle devance mes pensées et ce met à me supplié de ne pas tuer son compagnon car la planète en elle-même n'est pas morte. Je décide de tester mes pouvoirs fraîchement acquis grâce à la marque de l'empereur. Je me téléporte dans la salle même où sont actuellement réunis les neuf traitres et leurs quatre alliés. Mon apparition au centre de l'anneau de table les prend de court. Tous les soldats se mettent à me canarder tandis que j'attire toute les balles et les chargeurs vers un point. Je sélectionne dix balles et les projettes sur la poitrine de la créature rouge en prenant soin de ne toucher aucun point vitaux. Je reviens à mon point de départ les laissant avec un blessé bien mal en point. Anarol me remercie de mon choix et part se coucher dans la chambre réservée aux invités bien que mon cœur ait envie qu'elle soit prêt de moi.

Violet SpatialWhere stories live. Discover now