Chapitre 4 : Fission

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Ma vue revient progressivement, mon corps redevient mien. La fatigue et la faim pesante me força à ouvrir les yeux lentement comme si des boulets étaient accrochés au bout de chacun de mes cils. Mon corps m'appartenait mais des sangles entravent mes mouvements. Je constatai par le sens du toucher que mon corps est entièrement nu à l'exception de mon intimité qui est recouverte de ce qui est sans doute une serviette ou un quelconque tissu plutôt doux. Une voix calme sort de l'ombre et se rapproche en posant une main douce sur mon corps pour le  caresser : 《 Tylrs qnccevs s'ymmelle sr xerve wydqnv ?

- Qui êtes-vous ? Je ne comprends pas votre langage.

- Pour une surprise ça c'en est une grosse. Tu sais parler narien et c'est la langue universelle dans tous les lieux sous la bannière de la Fédération.

- Non je parle français et c'est la langue natale dans mon pays natale sur la planète Terre.

- Un humain venant de la Terre, tu veux me faire boire des bulles.

- Dans ma poche il y a mon téléphone portable vous verrez bien dans les images que je ne mens pas.

- Détends toi je testais ton système émotif pour vérifier si les choc que tu as vécu depuis quelques jours ne la pas affecter et à ce que je constate il est parfaitement fonctionnel.

- De quelle choc parlé vous ? Le seul d'on je me souvienne est la destruction de Verkanya.

- Est-ce que tu te rappelles du vers charnié ?

- Oui Lyedgel me l'a ...

- Quoi ? Attend tu parles bien de Lyedgel Zerkyon le Lieutenant qui va devenir empereur ?

- Oui il l'a fait avec mon parfait consentements. Après il m'a injecté un inhibiteur qui ma permit de ne pas ressentir de douleur.

- Au moins il a fait sa clean ce qui est plutôt étrange pour un Verkanyen et cela signifie que tu as une chance incroyable qu'il a été doux après ta capture.

- J'n'ai pas été capturé. On s'est rencontré volontairement, on a baissé et j'ai décidé de l'accompagner.

- Et en fin d'histoire... Il t'a abandonné car il ne voulait pas attendre deux jours pendant lequel tu as été placé dans un coma artificiel le temps que ce qu'il a commencé prenne fin.》

Mon souffle se coupa et un papillon se forma dans mon ventre. Je fixais le médecin sans dire un mot. Je sentis sa main gauche passer sous mon menton avons de descendre au niveau de la zone désagréable. Il parla le premier : 《 Je comprends que tu ais peur, c'est normal. Tu es loin de ta planète et tu te sens seul.》

Je ne lui répondis pas mais je me questionnais sur comment as t'il fait pour me comprendre sans qu'une seul parole m'échappe.《 Je comprends tes pensées grâce au bracelet que tu as sur le bras car je me doutais que tu aurais peur de parler. Dans le bracelet il y a un dispositif qui me permet par le biais d'un organe dans mes mains de comprendre tes pensées mais aussi de sentir tes douleurs. Cependant cette connexion ce fait que si une de mes mains à un contact avec ta peau.

- C'est à la fois pratique et terrifiant.

- Ne t'inquiète pas j'ai uniquement accès à tes émissions neuronales instantanées seulement. Par exemple je ne peux pas voir tes rêves ou tes souvenirs aussi proche qu'il soit.

- Je peux rejoindre votre camps pour me venger de ce salop qui m'a pris pour un objet ?

- Pas de soucis mais avant repose toi.》

Voilà deux jours que nous errons sans but dans le vide intersidéral avec deux flottes. Ce petit brun aux yeux bleu je vais avoir du mal à l'oublier. Mais une chose est sûre c'est que l'abandonner est la meilleure chose à faire. Je ne pouvais laisser mon peuple morcelé pendant deux jour où les fils de putes de la Fédération auraient pu les manipuler et en faire de bon soldat contre la liberté. Et dire que depuis deux-cent ans ces pourritures prennent le contrôle de peuple qui n'a rien demandé en prenant le rôle de chef politique. L'empire du mal, voilà ce qu'est la Fédération. Nous nous sommes opposés à eux, dès le début de leur conquête, de génération en génération. Mais au même rythme que notre empire ils ont progressé. Si nous avions sût que nous serions en guerre pendant plus d'un siècle, l'empereur de l'époque aurait coupé la mauvaise herbe à sa racines mais sa légendaire clémence nous à maudit deux fois à tous perdre. Deux fois j'ai vu mon chez moi être détruit par le Commandante Fédération, un vaisseau de deux kilomètres de long avec cinq-cents canons laser, cent canons Colma capable chacun de détruire un navire amiral d'un seul coup alors que tout croiseur se respecte en a un seul. Et bien évidemment ils ont le monstre, un gros canon faucheur bien bourrin nommé le Berne, capable à pleine puissance de détruire une étoile à neutrons. Deux fois avec le même coup, la même arme, ils nous ont vaincus. La porte de ma cabine s'ouvrit et la voie du monotone de mon messager s'alluma : 《 Lieutenant, j'ai les statistiques que vous m'avez demandé.

- Sur nos deux millions de croiseurs qui ont participé à la bataille que reste-t-il ?

- Cinq-cents-soixante-douze.

- QUOI ? Répète-moi ça foutral de foutre de bâtards.

- Cinq-cents-soixante-douze Lieutenant.》

Dans la fureur de la défaite, je lançai dans la tronche du gamin à la peau rouge typique d'une race soumise par notre empire une mandale assez forte pour le lancer au sol. Sans attendre que sa sale face larmoyante se lève je lui crachai une nouvelle question sur notre échec : 《 Que reste-t-il de nos avant-postes ?

- Sur les cinq millions, un cinquième et demi ne sera pas opérationnel avant un an, trois cinquièmes sont détruites le reste nous suis... Et... Et...

- ET QUOI CONNARD ?

- Dix mille ont déserté pour rej... re... rejoindre la... la Fédération. 》

Je me défoulai une nouvelle fois sur lui avant de cracher sur lui en guise de vengeance pour ces environs cinquante-milles traîtres. Cette fois il resta que quelques secondes au sol. Je relance aussitôt mon interrogatoire : 《 Les vingt colonies ?

- Dix sont en sale état, cinq tiennent debout, quatre n'ont pas été attaqués et une seul est tombée.

- Une seul. Comment oses-tu utiliser le mot seul alors que tu parles d'une terre volée. RÉPOND MOI BORDEL!!! 》

Ne voulant pas en entendre plus, je lui assène un violent coup de poing au milieu du ventre. Je le vois s'écrouler sur le sol métallique, le souffle sifflant et saccadé. J'appelle deux gardes. Le premier lève la voix : 《 À vos ordre Lieutenant.

- Donne se bâtard en guise de réconfort à ma garde rapprochée et dis leur de disposer. Puis fout le dans une capsule de survie et jette se déchet dans le vide. S'il a de la chance ces semblables de l'empire du mal tomberont dessus et le sauvera.

- A vos ordres mon Lieutenant.

- Une dernière chose tu pourras te réconforter avec ma garde si tu veux. Toi, là, le silencieux tu vas le remplacer en tant que messager.

- À vos ordre Lieutenant. Vous avez un service à me demander Lieutenant.

- Reste ici et toi au boulot.》

Le premier soldat sorti immédiatement tandis que je m'adressai au second : 《 Est tu un pur-sang ?

- Oui Lieutenant.

- Arrête de m'appeler par mon titre mais vouvoie-moi car vu que l'on va se parler souvent la discipline va vite me les casser. En parlant de discussion faisons connaissance pose moi n'importe qu'elle question.

- Qu'est-il advenu du gamin qui vous accompagnait ?

- Je l'ai à la base laissé m'accompagner pour avoir un trou à pine gratos mais comme je devais attendre deux jours que nous n'avions pas et qu'il ne m'aurait pas été utile je l'ai laissé dans la déchetterie qui nous a accueilli quelques heures.

- Au moins ça fait une bouche en moins nourrir.》

La discussion continua encore et encore. Ce jeune garçon avait un petit je ne sais quoi d'étrange mais je ne pourrai pas dire quoi. Cependant il en a dans la caboche pour un vulgaire tirailleur de première ligne. Vers vingt olnia, nous avons mangé dans le self avant de se quitter pour dormir et nous remettre de nos émotions.

Violet SpatialWhere stories live. Discover now