Chapitre 8 : amirale contre amiral

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Je me retourne et je vois une immense coque blanche recouverte de sphère rouge. Les voranes reprennent déjà le combat. S'en est déprimant. Moi qui commençai à me plaire ici, ça me ferait chier de devoir déjà partir. Soudain un souvenir revient dans mon esprit. Je me rappelle avoir lu que des ondes particulières si elles venaient à être réglées sur une certaine fréquence pourraient détruire tous les systèmes de leur flotte. C'était quand j'étais sur Terre avec l'autre salaud, pendant une nuit où j'arrivais pas à dormir j'ai feuilleté ses manuelles dont un sur les fréquences yota. Lorsque je m'apprête à ouvrir la porte, je tombe né à né avec Nocteris qui tient trois armes dans ses bras. Il m'en donne une et l'explique que si l'ennemi nous canarde ainsi, il y a des chances qu'ils viennent ici et que l'on devra se défendre. Moi je lui explique que j'ai un plan et une fois celui-ci expliqué nous courons de nouveau vers notre ami l'ascenseur. Cette fois nous montons au centième et dernier étage de cette gigantesque station. Mais avant notre ascension, mon colloque passe une carte sur un scanner lui autorisant l'accès à l'étage en question. J'en déduis que l'étage en question doit être une sorte de centre de contrôle militaire. Il faut dix bonnes minutes au pépère pour monter tout en haut tandis que chaque coups de feu ennemi fait trembler de plus belle notre cabine. Quand nous arrivons en haut, j'ai la surprise de découvrir que la personne au commande est non seulement une femme mais surtout une vorane. Cette dernière me fait un doigt d'honneur et je lui demande pourquoi elle m'a accueilli ainsi mais elle me devance et répond à la question que je n'ai pas encore posé : 《 Va chier je fais partie du clan Lucius et non du clan Vorane. Par contre je suis bien une loriande comme le connard qui ta lâché.

- Désolé je voulais pas vous insulter et pour me faire pardonner j'ai un plan pour tous les neutralisés.

- Sérieux accouche trou du cul car ça commence à sentir la merde pour notre premier bouclier.

- Il faut utiliser des ondes yota d'une fréquence de quatre qui anéantira tous leur système.

- Quoi tu veux me faire gober que ces couillons utiliserai ces antiquités de récepteur yota. Bon on peut essayer car dans mes quinze-mille ans d'existence cette année j'ai vu naitre la Fédération et j'ai participé à sa création et...

- Maman on a pas le temps pour une cour d'histoire tu le feras après la bataille.

- Oui oui mon chéri tu as raison. Bon en tant qu'Amirale, j'ai accès à tous les systèmes de la station dont son récepteur et son émetteur yota. Je bricole sa sur mon terminal de commande et je les baisse comme des putes du bois de Boulogne une nuit d'été.

- Ta mère est impressionnante !

- Et ta pas tout vu de cette antique Amirale.

- Oh merde》

Sa voix ce coupa en un gémissement apeuré tandis qu'un laser transperce le premier, le second et le troisième bouclier et les fait voler en éclat. Une nuée vaisseau se dirige vers les hangars. Je vois la mère de Nocteris prendre sa casquette d'Amirale avant de prendre les commandes d'un canon. Elle vise un vaisseau tandis que sur l'écran qu'elle a quitté une barre de chargement commence sa progression avec une horrible lenteur. Soudain la vielle femme qui a l'air jeune abat un vaisseau d'un coup destructeur. Elle donne son canon à un de ses subordonnés et nous ordonne de la suivre. Elle nous emmène dans une petite réserve et nous fais enfiler à tous les trois un équipement de protection. Nous descendons dans le poste de commande des hangars qui montre un tas de petit vaisseau échoué et des combats sauvages. Nous entrons dans un couloir. Celui-ci débouche sur une sorte de hall d'attente similaire à celui d'un aéroport. Je vois un soldat ennemi passer et je le canarde comme un lapin. La vielle Amirale applaudi et me félicite pour mes tirs. Tirs qui ont attiré d'autres soldats qui semble ne pas faire le poids face à nous quatre. Le bain de sang continue car le seul accès au étage supérieure est de passé dans cette pièce. Soudain des tirs viennent détruire nos armes sans nous toucher. Une voix grave et sinistre s'élève : 《 Vous me facilitée la tache tous les quatre car j'ai ordre de vous ramener, moi Torak la lame rouge.

- Oh regardez qui voilà, Torak le suceur d'empereur. Alors comme ça tu as perdu ta bombonne à foutre.

- Ta gueule et respecte notre défunt empereur.

- Si je le pouvais, je pisserai sur la tombe de se sac à merde qui a perpétué le cycle de la galaxie à feu et à sang et qui n'est pas mon dirigeant.

- Ton insolence sera punie.

- À ouais et bien je te défie à la lame le suceur de la deuxième dynastie des Voranes.

- J'accepte.》

À peine le combat allait commencer que Torak sort une longue épée très fine mais la mère de Nocteris le contre avec une épée identique. Les coups retentissent avant que l'ennemi lance une grenade avec un gaz soporifique. Je me rends dans le couloir discrètement et je vais dans les hangars pars la salle par où nous sommes arrivés. Depuis la vitre, je les vois partir vers une petite navette. Je vois un petit bouton rouge sur le tableau avec écrit anti-gravité que j'active. Un décompte ce lance et je monte vite dans l'ascenseur pour aller chercher le petit ordinateur de l'amirale pour activer notre botte secrète au bon moment. Une fois en haut je récupère mon précieux et quand je croyais que ça ne pouvait pas être pire un grand flash apparaît devant la flotte ennemi puis un énorme vaisseau plus gros que les autres fait son entrée. Je le reconnais. C'est celui de Lyedgel. Mais ce n'est pas tout. Toute les navettes ennemi quitte la station. Pour éviter un inutile massacre, j'attends que toutes les navettes regagnent leurs vaisseaux. Notre arme est chargée et j'appuie sur le bouton. En quelques secondes, tous les vaisseaux ennemis voient leurs lumières s'éteindre tout comme un mystérieux bruit strident. Mais rien ne vient. Tous les vaisseaux semblent être à l'arrêt. Je retourne dans les hangars pour prendre moi-même une navette ennemie qui n'a pas décollé. Par chance j'ai le choix entre une vingtaine d'entre elle qui n'ont plus de pilote dont le corps est soit mort soit trop blessé pour repartir. J'entre dans l'une d'entre elle et je trouve un pilote blessé haletant de douleur en sanglotant. Sa blessure est bien moche et pisse le sang. Il me regarde et me supplie de l'achever. J'hésite à l'abattre mais la raison me gagne et j'utilise la seringue de secours qui est dans une poche de mon armure. Sa plaie se referme et son souffle se calme. Je lui demande de m'emmener sur le vaisseau du lieutenant Lyedgel. Ses yeux me regardent comme pour m'insulter de fou. Mais il obtempère quand même. Je le remercie et lui demande de me rapprocher simplement du vaisseau car je passerai par un conduit et que lui reviendra ici. Je préviens le commandement de la station de mon plan. Il ne faut que quelques minutes pour que nous approchions de ce qui est un celons m'on conducteur la sortie du conduit de rejet des déchets. Je sors dans le vide et j'active mes réacteurs dorsaux pour entrer dans le conduit. Dès que j'arrive à la grande porte métallique qui serre à vider la benne à ordure, je crée une ouverture avec mon arme. Pendant plusieurs minutes, les déchets tombent à foison. Je rentre dans la pièce qui heureusement est vide. Je monte jusqu'à une grille menant sans doute à un conduit d'air conditionné. Je suis la balise de détresse de l'amirale en parcourant à la hâte un bon kilomètre de conduit. J'arrive en même temps que Torak dans une grande pièce où Lyedgel les attendent. Depuis ma grille, j'entends une discussion surréaliste.

Violet SpatialOù les histoires vivent. Découvrez maintenant