V | et pourquoi pas la paix ?

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Le soleil tardait à se réveiller mais Hana, était aux aguets. Petit à petit les barres d'immeubles furent baignées de lumière, et la fleur vit Shakur se poster devant la fenêtre où elle était.

Cela faisait trois fois qu'Aya emmenait Shakur chez elle, au plus grand plaisir d'Hana. Cette dernière n'avait alors pas bien compris pourquoi, mais Aya s'était par la suite  confiée à elle et avait expliqué que Shakur avait parfois besoin de soins d'urgence sans pouvoir aller à l'hôpital. Alors Aya le soignait.

Étrangement, aujourd'hui Idriss était de la partie.

− Meuf ! Il fait quoi ici ce cassos ?, demanda-t-il à Aya.

− Il fait la même chose que toi.

− T'es sérieuse Aya ? Ce fils de p-, Shakur ne put malheureusement pas continuer son insulte, le regard d'Aya étant assez éloquent.

− Pas d'insultes sous mon toit ou vous vous trouvez une autre infirmière clandestine !

− Mais... Aya !, cria Idriss, C'est avec lui que je me suis battu ! C'est un connard qui pense qu'à l'argent. Plus que Cyrano ou je sais pas quoi.

Idriss faisait référence à l'Avare, mais ça, même Hana ne le savait pas.

La fleur sentit le rouge monter à ses joues de pétales. De un : Idriss aussi ne semblait penser qu'à l'argent, de deux : elle ne lui permettait pas d'insulter son protégé. Non mais !

− Je veux rien entendre ! Maintenant asseyez-vous, j'arrive.

La noire partit dans une autre pièce, laissant les deux "ennemis" se toiser du regard. Des orages planant dans leurs yeux, la tension écrasant leurs doigts.

LE GANG DES CŒURS BRISÉSWhere stories live. Discover now