Chapitre 1: Les Cavaliers Noirs

407 10 15
                                    


En cette fin de journée, du 11 septembre de l'an de grâce 3019 du troisième âge, je me trouvais allongeai sur le sofa du jardin en train de lire un vieux poème. L'air était doux et le ciel dégagé, le soleil se couchait laissant planer un air de rosé. Ce soir-là tout était calme, seuls la mélodie des arbres et le hululement des hiboux se faisaient entendre dans cette pénibilité.
Tendis que je voyageais dans la splendeur des récits, je fus soudainement envahie d'une sensation d'angoisse et d'étouffement, comme s'il se passait un drame.
Je fermais mes yeux, essayant de visualiser la raison de ce sentiment, et là je le vis !
Quatre jeunes semis-hommes étaient pour chasser par les cavaliers noirs ! Ils étaient en haut d'une ancienne forteresse, l'un d'eux disparut comme par enchantement, je vis un anneau avec d'étranges écritures, puis un Nazgûl poignarda le vide, pourquoi ? S'ensuivit d'Aragorn, brandissant une torche enflammée et chassant les Nazgûl, une fois débarrassé d'eux le hobbit réapparu a l'endroit exact où le Nazgûl avait frappé dans ce qui me sembler être le vide. Ce dernier se tenait la côte, et je pouvais voir la lame de Morgul enfoncer dans sa chère avant de se désintégrer. Je savais que si je n'allais pas en leur aide, il allait devenir un spectre lui aussi !

Je posais mon livre sur le sofa et me levais d'un bond. Je courus en direction des écuries et au moment où j'allais arriver je me fis intercepter par le seigneur Elrond.

-Mon oncle, dis-je quelque peu essoufflée

-Où courez-vous ainsi ? S'enquit-il méfiant

-J'ai eu une vision, je dois sauver un hobbit, qui est accompagné de trois de ses semblables et d'Aragorn. Il a été poignardai par une lame de Morgul, les cavaliers noirs étaient à leur trousse, et j'ai également vu un anneau en or graver d'une étrange écriture, je crois que c'est de l'ancien elfique.

À l'entente de mon récit je le vis blêmir puis me regardait plus sévèrement.

-Ni va pas, si les cavaliers noirs sont à leur trousse tu seras en danger.

-Oui, mais si je n'interviens pas il sombrera a son tour et mon instinct me dit que des choses plus terribles se produirons ! Protestai-je. Je vous promets d'être prudent, s'il vous plaît mon oncle...

-Arff... soit, savez- vous où il se trouve ?

-À ma dernière vision, il était près des vieilles ruines d'Aman Sûl, ce n'est même pas à quatre lieux d'ici, je serai de retour dans moins d'une demi-heure, je vous le promets.

-Entendu, soyez prudente mon ange, céda-t-il avant de m'embrasser le front et de me laisser la voie libre.

Je montais sur ma jument et la lançais au galop je traversais les plaines de l'Eriador, en direction de Aman Sûl. En arrivant prêt dans la forêt s'avoisinant la colline de Montauvent, je sentis l'odeur d'un feu de bois, et entendis des voix. J'attachais mon cheval à un arbre, puis marchais discrètement en direction du bruit. Je vis alors Aragorn, penchais vers le sol, occuper à cueillir des fleurs. Je tirai discrètement mon épée avant de la pointer sur lui en étant sur son côté droit, l'obligeant à tourner la tête.

-Que vois-je là, un garde qui ne prend pas garde, le taquinais-je.

Ce dernier dans un premier temps surpris se mit à sourire à l'entente de ma phrase et dit :

-Elendiell, que faites-vous ici ?

-J'ai vu le hobbit que vous protégiez se faire poignarder par la lame de morgul, je suis donc venue à la rescousse, en l'emmenant à cheval avec moi, nous pourrons le sauver à temps. Où est-il ?

Il acquiesça et me guida jusqu'à lui, sur le chemin je récupérai mon cheval, puis nous nous en allâmes en direction des hobbits. Une fois là-bas, je vis le jeune hobbit allongeai au sol, ce dernier suffoquer, blanc comme un linge les yeux embrumé et vitreux. Je m'avançais vers lui et dit doucement :

-Frodon, je suis Arwen et je viens vous aider. Écoutez ma voix et revenez a la lumière. Ce dernier se mis de nouveau a suffoqué, je m'accroupis et posant sa main sur son épaule, je l'appelais inquiète :

-Frodon... Aragorn, coupa la fleur et la posa sur sa plaie.

-qui est-ce ?Entendis-je derrière moi

-C'est une elfe, répondit une autre voix

-Il disparaît, il ne va pas tenir, dis-je doucement a Aragorn. Emmenons-le à mon oncle !

Il prit le hobbit entre ses bras et le posa sur mon cheval.

-les neufs Nazgul sont à vos trousses, j'ignore où sont les cinq autres, vous devez être prudent jusqu'à ce que vous arriviez a Fondcomb ! Poursuivis-je soucieuse.

-Restez avec les hobbits, je vous enverrai des chevaux, répondit-il

-Non je suis meilleur cavalière, protestai-je gentiment

-C'est beaucoup trop dangereux...

- si je franchis la rivière, nous serons en sécurité, nos pouvoirs nous protégeront. Je ne l'ai craint pas.

-Il est là le problème... Je ne supporterai pas de vous perdre...

-Comme je ne supporterai pas de vous perdre, tout ira bien, je vous le promets. Il me prit la main la serrant doucement et dit d'une voix douce

-soyez prudente.

J'acquiesçais et montais sur mon cheval avant de le lancer au galop, nous arrivâmes sur les plaines et je vis derrière moi les neufs cavaliers noirs me pourchasser c'est dernier n'était plus a quelques mètres de moi. Deux arrivèrent sur le côté par surprise, me collant pratiquement, je demandais en elfique a mon cheval d'accélérer, il fallait atout pris les distancer jusqu'à qu'on est franchis la rivière quine se trouvait plus a moins d'un mille. J'arrivais enfin à la rivière, je la franchis, et les cavaliers s'arrêtèrent à son bord n'osant pas s'y aventurer.

-Abandonne le semi-homme, semi-elfe, dit l'un d'eux.

Je dégainai mon épée la levant en l'air je dis d'une voix menaçante :

-Si vous le voulez, venez le récupérez !

Ils dégénèrent tous leurs épées et s'avancèrent dans la rivière, je fis reculer mon cheval vers l'autre rive tout en prononçant en elfique une incantation qui réveillerait l'esprit de l'eau. Quand les cavaliers furent au milieu de la rivière, cette dernière se déchaînèrent sur eux, comme un ras de marée, les balayant sur le passage. Les cavaliers avaient disparu pour le moment. Je n'eus pas le temps de me réjouir, car je sentis Frodon partir.

-Oh non Frodon, ne partez pas, pas maintenant !

Je posais mes mains contre sa blessure et dis :

-Que la grâce qui m'a été donnée lui soit transmise. Sauvez-le. Épargnez-le.

Une boule argentée jaillie de mes mains, et entrain dans sa blessure, cette dernière se referma, et Frodon perdu connaissance. Il aurait besoin des soins de mon oncle, mais il était désormais hors de danger.

La Quête De l'Anneau (Histoire Terminé)Where stories live. Discover now