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Je me lève du ballon pour marcher.

Je suis toujours dans ma chambre d'hôpital après des heures interminable, je devrais bientôt accoucher, je suis assise sur mon lit d'hôpital, Kylian est assis sur le fauteuil à côté de moi.

Kylian : Ça va ?
Moi : J'ai des bouffée de chaleur.
Kylian : Tu veux te rafraîchir un peu ?
Moi : Oui je veux bien, regarde dans mon sac j'ai des gants.

Il prend mon sac de maternité, il fouille à l'intérieur pour prendre un gant, il va au lavabo pour mettre de l'eau dessus, il revient vers moi, pose le gant à ma nuque, mon cou puis à mon visage, il est tellement attentionné je ne suis pas handicapée, je suis juste enceinte.

Moi (sourit) : Merci kymoon, je t'aime.

Je lui fait un bisou, il s'installe à côté de moi, je pose ma tête contre son épaule.

Moi : Je suis pressée d'accoucher et d'avoir notre petit bonhomme dans les bras.
Kylian : J'ai hâte aussi.
Moi (sourit) : Tu te rend compte qu'il as été conçu le jour de la coupe du monde.
Kylian (rigole) : Même à ça je suis fort, première fois qu'on le faisait sans capote.

Je rigole et me blottit contre lui.

Moi : J'ai envie de prendre l'air un peu, j'en ai marre d'être enfermer ici, j'ai besoin de respirer de l'air pure.
Kylian : Je vais voir une infirmière pour demander si c'est possible.

Il embrasse mon crâne et sort de la chambre, je caresse mon ventre en parlant au bébé, Kylian revient dans la chambre.

Kylian : Une sage femme va venir faire le point, pour voir si tu va accoucher bientôt ou pas.

Une sage femme arrive pour m'ausculter, pour savoir où le bébé en est.

Sage femme : Vous pouvez aller prendre l'air, ça aidera votre bébé et accéléra votre accouchement.
Moi : D'accord, merci beaucoup.
Sage femme : Je vous laisse, si vous avez un problème n'hésitez pas.

La sage femme part, je remet ma culotte et mon legging, Kylian m'aide à me relever.

Moi (soupire) : J'en peut plus, je suis au ralentit, j'ai l'impression d'être une baleine échouée.
Kylian : Allez, c'est bientôt la fin, tu es forte et courageuse, je sais que tu va tenir.
Moi : Tu parle j'ai surtout pas le choix.

Je me lève du lit, enfile mes pantoufles, et nous sortons de la chambre, je marche à 2 à l'heure.

Nous sommes revenus dans la chambre depuis 1h, je marche dans la chambre, je sent des douleurs au ventre, je me maintient au lit.

Moi : Le ballon !

Il me ramène le ballon, je m'installe dessus pour me soulager, Kylian appuie sur le bouton de la télécommande pour prévenir les sages femmes, il est paniquer et ça me stresse.

Moi : Putain arrête de bouger tu me stresse bordel, j'ai besoin de toi.

Il ce met à côté de moi, j'attrape sa main pour la serrer, une sage femme arrive assez vite.

Moi : J'ai des douleurs au ventre.
Sage femme : Très bien, allonger vous sur le lit, on va préparer le matériel pour la péridurale on revient !

Kylian m'aide à me lever, avec la sage femme ils m'aident à m'installer sur le lit, je ferme les yeux tellement la douleur est insupportable, bordel quelle idée saugrenue de vouloir des enfants, voilà où ça me mène, à souffrir.

Sage femme : Inspirer et expirer, il faut que vous respiriez bien.

J'inspire et expire, une fois installer dans le lit elle part, je me sent pas bien, j'ai chaud, Kylian vient me rafraîchir le visage avec le gant, ça me fait du bien.

Kylian : Si je pouvais prendre ta douleur, je la prendrais.

Il vient caresser mes cheveux et embrasser ma main.

Kylian : Je suis fier de toi, tu es vraiment très courageuse, une vrai combattante.

L'entendre me dire tout ça me fait du bien et me rassure, j'ouvre les yeux pour le regarder, je sent des larmes couler, il vient me les essuyer et voilà que maintenant je me met à pleurer pour des douleurs.

Kylian : Ça va super bien ce passer, tu vas gérer je le sais, je te lâcherais pas de tout le long, si tu veux ma main pour la serrer prend ma main et serre autant que tu veux.

Je lui caresse la joue, son soutient m'apaise, sa présence me fait énormément de bien, j'ai besoin de sa force pour tout rafler et sortir notre petit gars.

Moi : C'est horrible cet douleur.

Je me met complètement à pleurer, on finit par me faire la péridurale, mon sauveur.

Sage femme : Quand vous sentez que ça pousse il faut nous appeler d'accord ?
Moi : Oui.
Sage femme : Allez courage, ça va bien ce passer, le bébé va bientôt arriver, vous pourrez bientôt vous reposez.

Après quelques heures je sent que le bébé pousse, il décide enfin à montrer le bout de son nez on dirait, il doit être aussi impatient que nous de tous nous rencontrer.

Un Regard - Tome 2 - Kylian Mbappé Unde poveștirile trăiesc. Descoperă acum