Prenons le large

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Je me suis remise à écrire un peu des poèmes tout à l’heure en littérature. Ce poème m’a fait du bien. Il a un peu soulagé mon coeur alors je vais le recopier ici pour te prouver que ça y est je pars vers d’autres horizons, que j’ai pris les voiles vers la guérison.  
 
"Le pessimiste se plaint du vent ; l'optimiste s'attend à ce qu'il change de direction ; le réaliste ajuste ses voiles"  
William A.Ward 
 
Ce matin, j’ai pris les voiles.  
Il faisait beau,  
Il faisait chaud,  
Rien de plus idéal. 
 
Ce matin j’ai pris les voiles, 
J’ai filé au gré du vent, 
Sur mon bateau rutilant. 
Ce matin j’ai levé les voiles. 
 
Un air de liberté,  
Vient me délivrer,  
Il vient briser mes chaînes,  Balayer mes peines.  
 
Le soleil rutilant sur ma peau,  
Je lève mes yeux, 
Et les tourne vers les cieux;  
Je voudrais tant m’envoler là haut. 
 
Ce navire sur les flots,  
Ravive mes espoirs,  
Il peut voir dans le noir,  Il n’a pas peur de l’eau.  
 
Ce drakkar, 
N’a peur de rien,  Il traverse les demains, Et dévie les trop tard. 
 
Petit voilier, 
Survit aux tempêtes, 
Rien ne l’arrête, 
Il est né pour voyager.  
 
Alors ce matin j’ai pris les voiles, j’ai choisi mon chemin sans peur de scandale.  
 
Ce matin j’ai enfilé mes bottes et mon manteau pour retrouver les flots.  
 
J’ai pris le gouvernail, il fallait que je m’en aille. 
 
Il me fallait fuir le monde, oublier l’immonde.  
 
Il me fallait rencontrer les vagues, sentir mon esprit qui divague. 
 
Le vent soufflait, mon cœur brûlait, je m’évadais. 
 
J’y ai vu des sirènes, des reines rongées par la haine. 
 
J’y ai vu des ondines, des perles marines qui m’ont rappelé mes racines. 
 
J’ai vécu des ouragans, souvenirs de tourments balayés par le temps. 
 
J’ai voyagé, découvert de nouvelles contrés. 
 
J’ai navigué, sans jamais ne me retourner, j’ai vogué. 
 
Ce matin j’ai pris les voiles et j’ai volé vers les étoiles. 
 
Petit navire, 
A navigué, 
Il a oublié , 
Il ne saura plus faillir. 
 
C’en est fini, 
De toutes ces rêveries, 
De ces péripéties, 
Petit bateau a grandi. 
 
Ce soir j’ai rendu mes voiles, 
Dans la pénombre, 
Dans les décombres, Rien de plus idéal. 
 
Ce soir j’ai rendu mes voiles, 
Abandonnant mes randonnées fluviales, 
Et sur une musique triomphale, 
Je rangeais ma barque d’opale. 

Au Fil De La RoseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant