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/!\ PDV Marcus /!\
ÂME SENSIBLE S'ABSTENIR
Je ne suis en aucun cas responsable de ce que vous lisez !

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Une semaine. Une semaine que j'étais enfermé ici. Je ne savais pas où j'étais. Mais je sentais la moisissure incrustée dans le bois, l'humidité alourdissant mes cheveux. Et j'avais peur. Peur de le revoir. Car depuis une semaine, il venait chaque soir me donner une miche de pain rassit. C'est tout ce a quoi j'avais de droit.

J'avais arrêté de tousser, c'était un début. Mes plaies cicatrisaient doucement, mais chaque mouvement restait douloureux.

La porte en bois grinça, et il descendit les escaliers. Marche après marche, l'angoisse montait en moi.

"Tiens, tu dois bouffer. J'ai pas envie que tu crèves. Ça me foutrait en rogne de devoir te baigner dans de l'acide. Et les cadavres, ça pue."

Il me balança mon pain, ainsi qu'une petite bouteille d'eau et une pomme. Je mangeais plus ce soir. J'étais presque heureux.

Je me jetais sur mon repas et l'engloutis en quelques secondes. Pendant ce temps, lui dégustait un hamburger. L'odeur me donnait envie de hurler. C'en était de la torture.

Quand il eut fini de lécher la dernière miette sur ses doigts, il s'avança vers moi. Il sentait l'alcool, mais il ne titubait pas, contrairement a d'habitude.

Mais lorsqu'il plaqua sa main sur ma gorge, je compris que même sobre, il restait monstrueux.

Il retira la loque qui me servait de vêtement. C'était encore le gros pull d'Adam, mais il était tâché de sang, de vomis et était troué. Je me promis de lui en racheter un autre un jour. Même si je n'étais pas sûre de sortir vivant de cet endroit...

Sa main passa soudain sur mon torse, et il vint poser ses lèvres dans mon cou. Un frisson me parcourut, et un haut le coeur me tordit l'estomac. Je sentais contre mon dos son érection grandissante. Puis il caressa mes cheveux, mon cou. Sa deuxième main se glissa contre ma langue, et je fus obligé d'humidifier ses doigts. Il les descendit alors doucement vers mon dos, mes reins, et se fraya un passage entre la graisse de mes fesses. Je le sentis s'insérer en moi, me lubrifiant avec ma propre salive. Il gémit, mordillant mon oreille.

Ses mains se glissèrent jusqu'à sa ceinture, et j'aurais préféré que ce soit pour me frapper avec...

Mais non... Il la défit, déboutonna son pantalon, et colla son membre contre mon dos. Il enleva son caleçon, frôlant ma peau avec le tissu. Je le sentis frémir, et il susurra a mon oreille.

"Hurles pour moi. Je veux t'entendre. Je veux te sentir autour de moi. Hurles !"

Sans crier gare, il entra en moi. Je voulus retenir mon cri de douleur, mais j'avais bien trop mal. Alors je hurlais, et il banda encore plus. A chaque coup de rein, je sentais mon esprit défaillir. Je ne voulais pas de lui, je ne le voulais pas en moi !

"Arrêtez, je vous en prie...

- Supplies moi, vas-y !

- Je... Je vous en supplie... Arrêtez... Laissez moi..."

Ma voix tremblante le fit grossir en moi. Son organe devenait de plus en plus chaud, de plus en plus dur, et ses va et vient devenaient de plus en plus violents. J'hurlais chaque fois un peu plus.

Puis, dans un râle, je sentis un liquide couler en moi. Il se retira, m'embrassa sur les lèvres, avant de me serrer si fort la nuque que je me retrouvais a genoux.

Il se plaça devant moi et frappa son sexe dur contre ma joue.

"Lèches."

Je le regardais, les yeux remplis de larmes. Son regard se durcit face a mon refus, et il me gifla avec tant de violence que je basculais sur le côté.

"J'ai dit lèches !!!"

Je me redressais, forcé d'obtempérer. Je passais ma langue avec dégoût sur son organe, et il poussa un soupir de plaisir.

Soudain, il me prit par l'arrière du crâne et s'enfonça dans ma bouche. J'eus un haut le coeur, il touchait presque le fond de ma gorge. A chaque coup de rein, je me retenais de le mordre. Mes larmes coulaient a flots, ainsi que ma bave qui rejoignait doucement mon menton.

Dans un dernier râle, il se lâcha en moi. Sa semence était amer, elle avait très mauvais goût.

"Avales."

Je le regardais. Je n'avais pas envie.

"Tu veux crever ?!"

Oui. Pourtant, j'obéis. Le liquide coula dans ma gorge, et il caressa mes cheveux, comme on l'aurait fait avec un chien. Puis il se rhabilla, et s'en alla, prenant soin de fermer la porte à clef.

Je m'écroulais. J'avais envie de mourir. De disparaitre. Pourtant, rien ici ne pouvait m'aider a me sortir de cet enfer...

"A l'aide..."

Une belle journée pour mourirWo Geschichten leben. Entdecke jetzt