Chapitre X : If we could only have this life for one more day.

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LOUIS

J'avais raccroché aux alentours de cinq heures du matin, j'aime a croire qu'elle attendait que se soit moi qui lui propose de raccrocher.
Nous avions parlé de beaucoup de choses, de nos familles détruites et merdiques, de nos petits amis égoïstes et inutiles, de nos études chiantes, de nos amis stupides et bien d'autres. peut être aurais je du lui demander la raison de son saut dans la tamise mais j'estimais que cela n'était finalement pas si important que cela.

Le plus important est il le pourquoi ou le comment ? Comment avait elle trouvé la force et le courage ? La était la vrai question que je voulais lui poser.

Il y a deux avis pour le suicide. Il y a ceux qui trouvent que c'est un geste lâche et égoïste et puis, ceux qui trouves ça héroïque, fort, courageux. Et j'ai remarqué que, la plupart du temps, la deuxième catégorie de personne songe a se donner la mort.
Personnellement je ne suis d'aucune catégorie, un peu entre les deux, toujours perdu. Puisque ma vie, mon âme et mon esprit son constamment chamboulées, comme bloquées dans un labyrinthe. Je ne saurais même pas vous dire qui je suis réellement.

EMILIYA

Est ce que vous me croyez si je vous dis que j'ai dormi dans un cimetière ? Entre la tombe de ma meilleure amie et un parfait inconnu. Après avoir passé la plupart de la nuit au téléphone avec un garçon que je ne connaissais même pas il y a une semaine.  Un peu glauque comme réveil du lendemain de Noël.

Quand je suis retournée chez moi, j'ai eu le droit a plusieurs émotions dans le visage de ma mère. D'abord, en passant la porte, j'ai vu ses traits tirés, angoissés, se transformer en profonde colère. Et quand Daniel est rentré à son tour, un sourire narquois est apparu sur le visage de ma mère, un lueur d'espièglerie. Allez savoir ce qu'elle a pensé.

Toujours est-il qu'elle m'a passé un sacré savon. "On ne couche pas avec un inconnu dans les bois", j'ai eu beau lui dire que Daniel était gay, rien n'y a fait.

Quoi qu'il en soit, je n'avais toujours pas de moyens de communication. Et ma mère refusait de m'emmener en ville. Il faudrait peut être que je penses à passer mon permis d'ailleurs... J'ai donc demandé à Daniel, qui semblait être la seule personne à, comme moi, ne pas être subjuguée par l'ambiance de noël, "l'esprit de noël".

Nous sommes donc allé a Paris, au milieu des mouvements de foules et des décorations de Noel qui resteraient surement la jusqu'au nouvel an ou, un peu après selon la motivation des employés municipaux.

Puisque j'étais désormais apte a comparer, je trouvait que Paris et Londres étaient deux villes différentes et similaires a la fois. Il était clair que je me sentais plus en sécurité a Paris qu'a Londres (surement a cause de ma langue maternelle et tout ca) mais je préférait l'ambiance de Londres. Quoi qu'il en soit, j'avais beaucoup de chance d'avoir pu aussi bien connaître ces deux villes.

Daniel me fit signe lorsqu'il vu l'écriteaux de mon operateur, nous étions pas très loin de la rue Rivoli, et quand nous sommes entrés il y avait un monde fou. L'explication était plutôt simple et rationnelle : le smartphone était le must have du XXIe siècle , tout le monde en avait un et même lorsqu'ils en avaient un, les gens continuaient a en vouloir un autre : un plus beau, un plus fin, un pus performant, un plus rose, bleu ou violet.

J'étais donc dans un attroupement de personnes qui avaient recus le meme cadeau de noel que moi.

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⏰ Last updated: Aug 02, 2016 ⏰

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