Expiration.

Chapitre VIII : D'un bout a l'autre.

*point de vue de Louis*

Après être parti de chez Emiliya j'étais comme chamboulé. C'était de loin la plus belle fille réelle que je n'avais jamais vu. Mais elle n'avait pas que ça, elle était gentille, drôle et elle avait sûrement encore beaucoup de qualités que je ne connaissais pas. Alors je me posais la question, pourquoi avait elle voulu mettre fin à sa vie ? Ça n'avait aucun sens. Aucun.

Ne sachant pas trop quoi faire j'ai décider d'abord de rouler jusqu'à chez ma copine, Eleanor. Mais je renonça a cette idée lorsque je vit les bouchons a perte de vue causé par la veille de Noël. Je pris alors le métro et me rendis jusqu'à chez mon meilleur ami, Harry.

Le métro était bondé, l'odeur d'urine était omniprésente et les mains crasseuse se baladais un peu trop près de la mienne a mon goût. Un couple en face de moi s'embrassait a perdre haleine donnant lieu à presque une scène pornographique, je détournais mon regard un peu gêné pour ces gens. Lorsqu'enfin ce fut mon arrêt, je me fis bousculer de toutes parts mais je m'en fichais un peu, c'était terminé. Je couru dans les souterrains pour enfin pouvoir sortir de la, oppressé par cet endroit, sûrement du au fait que je suis claustrophobe.

Je marchais quelques minutes dans la neige fraîche pour rejoindre l'immeuble d'Harry, je pris l'ascenseur et toqua a la porte cinq coup rapides et deux coups lents, c'était notre signe.

Harry m'ouvrait la porte, quelques secondes plus tard, il était simplement habillé d'un boxeur et avait les cheveux complètements décoiffés. Il y avait deux options, la première, il c'était réveillé vraiment très tard puisqu'il allait être dix huit heures, la deuxième, je l'avais dérangé pendant une partie de jambe en l'air. J'optais pour la deuxième quand une blondasse squelettique sortit de sa chambre en sous vêtements, elle ne m'adressa pas un regard et Harry c'est contenté de lui dire dans un élan de romantisme :

"-Habille toi et dégage."

Je n'étais même pas choqué de la scène ni même vraiment gêné puisque ce n'étais ni la première ni la vingtième fois que ça m'arrivais.

Nous avons longuement discuté sur le fait que selon lui les blondes étaient "bien plus bonnes" que les brunes, je n'était pas complètement d'accord avec lui mais il semblait bien décidé sur le sujet.

Au bout d'environ une heure, lassé de l'entendre parler des exploits sexuel qu'il réussissait a atteindre avec la gente féminine je quitta poliment son appartement, le laissant se préparer pour rejoindre sa famille. Quand a moi je ne savais pas trop quoi faire, j'étais dehors, il faisait froid et la nuit était déjà tombée, alors je suis rentré dans le premier bar que j'ai trouvé et n'en suis ressortis que plus tard, le lendemain matin soudainement pris de remord face a mes responsabilités puisque l'ensemble de mes sœurs, oncles, cousins et tout ça accompagné de ma mère serait deux heures plus tard, devant chez moi pour Noël.

---------------------

N'hésitez pas a commenter, le chapitre suivant viendra lorsqu'il y aura plus de vues sur celui là.

🌸🌸🌸

S.