Expiration.

Chapitre VI : Comme à la maison.

La tension dans la pièce après le départ de Logan était palpable. Louis me fixait et il devait sûrement se demander si il était supposé rester ou pas. Pour toute réponse je sortit deux tasses de café je lui en donna une en mettant du sucre a sa disposition. Il posa la tasse sur la table basse et s'écroula sur le canapé qui faisait face à cette dernière, il reprit sa tasse et en but deux ou trois gorgées. Il balançait frénétiquement ses pieds habillés simplement de vans noires, il paraissait mal a l'aise.

"-Tu sais Louis, tu peux faire comme chez toi enfin je veux pas que tu te sentes mal a l'aise." Je lui dis cela alors que moi même, j'étais mortellement gênée par la situation.

Il finit par se saisir de la télécommande et allumer la télé. Pendant que je disparaissait dans ma chambre finir ma valise.

Une fois terminée, je la mis dans a côté de la porte, positionnant mon sac a main qui contenait mon billet de train sur elle. Il me restais deux heures avant de partir a la gare.

Louis n'avais visiblement pas ignoré le fait que je lui dise de faire comme chez lui puisqu'en arrivant dans le salon je l'avait découvert, les deux pieds sur la table basse, une main faisant des allé retours du paquet de chips XL qu'il avait pris dans la cuisine jusqu'à sa bouche, l'autre caressant machinalement mon chat.

Lorsqu'il m'aperçoit dans l'encadrement de la porte, il dût se rendre compte de ce qu'il faisait mais il se contenta de hausser les épaules en articulant la bouche pleine de chips "je t'ai sauvé la vie quand même !" Il n'avait pas tord.

Je pris place à côté de lui et nous avons regardé pendant environ trente minutes des programmes télévisé sans intérêt tout en gardant le silence.

Puis Louis rompit le silence.

"-Pourquoi tu lui a pas répondu a ton mec tout a l'heure?Demandât-il un peu gêné.

-Il a comprit qu'il avait pas a me parler comme il l'a fait c'est tout.

-Mhm, l'amour fou. Me dit il ironiquement."

Les heures sont passées et j'ai gentiment mis Louis dehors en lui disant que si j'avais envie de plonger une nouvelle fois, j'irais directement sonner chez lui, ce qui lui arrachât un petit rire nerveux.

J'ai ensuite pris le métro, non pas sans mal avec ma valise, pour me rendre chez Mathys avec qui je prenais le train. Il m'attendais en bas de chez lui, en faisant la moue . Je ne posais pas de question et n'ouvrais pas la bouche du trajet en voiture jusqu'à la gare, le sourire de Louis en tête.