Chapitre VII : Retrouvailles familiales.

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Nous sommes arrivés quelques heures plus tard, le soleil de décembre réchauffais légèrement l'air, ma mère et celle de Mathys nous attendaient a la gare. Nous nous sommes tous embrassés, en remarquant le beau temps et le fait que nous avions changé physiquement. Ma mère elle n'avais pas changé ses cheveux ébènes que j'avais hérité d'elle était toujours parfaitement coupé aux épaules, par endroits parsemés de quelques cheveux blancs, derrière ses nouvelles lunettes, ses yeux marrons maintenait le même regard protecteur. D'ordinaire elle était plus petite que moi mais aujourd'hui elle avait mis une paire de talon grâce a laquelle nous étions a la même taille.

Le trajet jusqu'à la maison fut mouvementé, nous nous étions séparé de Mathys et sa mère, mais nous avons discuté de toutes sortes de choses, elle essayais souvent d'amener e sujet de Logan mais je changeais vite le thème de la conversation lorsque ça arrivais.

Je ne sais pas trop pourquoi mais je ne voulais pas parler de lui, je ne voulais pas non plus penser a lui. Et je ne sais pas trop si lui pensais a moi puisque j'avais quelques heures plus tôt jeté mon seul moyen de communication.

Lorsque nous sommes arrivés devant la maison familiale, j'ai ouvert la portière et en sortant, j'ai humé l'air qui le paraissait plus pur qu'à Londres, cette maison se situai a une demi heure environ de la capitale française mais elle avait tout de même une pollutions de l'air beaucoup moins évoluée.

Je crois que j'avais habité la de mes sept ans jusqu'à mes dix huit ans, je connaissais la maison et ses recoins par cœur, même si au cour des année quelques meubles avaient changé de place et que les photos de mariage de mes parents avaient disparues.

Ma mère m'emboitait le pas et ouvrit la porte, c'est alors que je vis dans le séjour l'ensemble de ma fraterie réunie.

Ma sœur, l'aînée, Oxana, vingt quatre ans se tenait fièrement a côté de son mari Alexandre (d'un an plus âgé qu'elle) et de son fils Maxime, deux ans. Pour être franche je n'approuvais aucunement le choix du prénom de son fils qui était a mon goût trop laid et trop commun (pas le fils, le prénom). A quelques centimètres d'elle étalé sur le sofa on trouvait mon frère Nicola, vingt et un an, n'ayant ramené cette année là aucune coquète d'un soir. Juste a ses pieds, Irina, douze ans et Victor dix ans jouaient ensemble à un jeu de société. Comme vous l'avez constaté, nos prénoms respectent tous une sorte de "dress code slave", comme l'avais exigé ma mère.

Mon père et elle avaient divorcé il y a cinq ans de cela, mon père abandonna sa vie en France pour partir aux États Unis, il revenait, chaque années, pour Noël. Et il était encore la cette année, sans faute, a côté de la pouf refaite qu'il avait engrossé a deux reprises, son fils s'appelait Jeffrey, ridicule, et sa nouvelle femme était enceinte d'une fille, génial.

Ma mère tenait essentiellement a inviter toute la famille pour Noël, toute sans exception, chaque année, elle louait la même salle, ou on retrouvais les même invités rajoutant a chaque fois le nom des nouveaux nés et enlevant ceux des défunts, je trouvais ça un peu ridicule mais, je passais toujours une bonne soirée.

Noël se fêterait le lendemain, et déjà mon âme d'enfant résonnait pour cette fête que j'aimais tant.


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notes de l'auteur.

Média : Emiliya et son père.

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