Chapitre 6

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Las Vegas, Nevada

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Las Vegas, Nevada

Appuyant sur envoyer, je récupère la bouteille de Desperados et en finis le contenu en un temps record. Je viens de terminer le nouveau rapport du jour pour le Don et le temps ici commence à se faire long. J'ai besoin de bouger... De changer d'air et de voir de nouvelles têtes, ou de nouvelles paires de fesses. A choisir, je préfère la seconde option. Je laisse le cadavre de ma bière fini avec le tas d'autres et me saisit d'une nouvelle que j'ouvre à l'aide de mon briquet. Laissant le liquide ambré descendre le long de ma gorge, je mets la musique un peu plus fort. Medication en fond sonore, je m'enfile mon énième bière en regardant le plafond. Cela fait maintenant bientôt une semaine que je suis à Las Vegas et j'ai déjà fait tout les bars de coin et putain il y en a un paquet... Il me fallait au moins ça après chaque rencard avec la blondasse. C'est "moi je" incessant commence à me taper sur le système, mais il faut bien ça pour que je réussisse ma mission.

Un ricanement s'échappe de mes lèvres sans que j'aie la possibilité de le retenir, quand j'entends les paroles de Yungblud sortir des enceintes. Ce con qui hurle un peu trop, a parfois raison. Tous, nous interprétons les morceaux de musique que l'on écoute d'une façon plus ou moins différente. Mais peu importe notre interprétation, les paroles ou mélodies nous touchent. Enfin, c'est ce que j'ai pu remarquer sur les gens. Certains se mettent à pleurer, d'autres ris, tandis que certains ne font que crier les paroles en cherchant désespérément le regard de leur idole sur scène. Dans mon cas, si j'avais, ne serait-ce qu'une once d'empathie ou de mélancolie, je pense que la phrase qui me correspondrait serait celle de Medication : « Je suis une expérience de la jeunesse non-pertinente ». Je suis une expérience, cela ne fait aucun doute. Je ne suis rien d'autre qu'un putain d'humain formater pour abattre sans pitié et je le fais magnifiquement bien. Après tout, je ne suis doué qu'à cela, je n'ai jamais connu rien d'autre que l'orgueil, l'avarice, la colère, le meutre, le sang, le mensonge et la luxure. Le dernier est mon péché favori. Ils sonnent à mes oreilles comme les septs péchés capitaux. Sauf qu'il me manque les moins amusants, la paresse et la gourmandise. Ces deux-là, je n'ai jamais pû les goûter et je ne m'en plains pas le moins du monde.

Cependant, ils représentent à la perfection la blondasse qui me colle au cul, comme une sansu avide de son met favoris. La paresse, elle qui possède tout et qui n'a besoin de rien. Elle se prélasse toute la journée en se plaignant de son sort qui pourtant est le plus doux que j'ai pû rencontrer. La gourmandise, elle croque a pleine dents dans la chair d'un amant alors qu'elle possède déjà un homme chez elle. Elle a les yeux plus gros que le ventre et c'est ce qui causera sa perte. L'histoire dit que si l'oreille gauche siffle, c'est qu'elle souffle du côté du cœur, donc on parle de la personne en bien. A contrario, si l'oreille droite se met à siffler, c'est que quelqu'un parle en mal de nous. A l'heure actuelle, je suis certain que l'oreille droite de la diablesse doit lui faire des acouphènes. Et je ne parle même pas de celle de son prétendu mari. Mon téléphone vibrant sur le sol, me signale que j'ai bien raison. Son oreille doit la rendre folle. La journée n'est pas finie d'être chiante. Il va falloir que je m'occupe de cette mouche à merde. Putain qu'est-ce que ça lui va bien !

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