Chapitre 3

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Calabre, Italie

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Calabre, Italie

Respirant à pleins poumons en sortant de l'avion privé du Don, je lève les yeux vers le ciel aussi dégagé que possible. C'est un beau jour pour signer un compromis. Attrapant une cigarette dans mon paquet, je l'enflamme avant de ranger celui-ci dans la poche de ma veste en cuir. Prenant une longue taffe, la chieuse derrière moi me donne un coup d'épaule pour réussir à passer.

Toujours aussi sympathique...

Je lève les yeux au ciel et tire une nouvelle fois sur ma clope. Décidément, passer des heures d'avions avec moi ne lui a pas plu. Je suis pourtant d'une compagnie plus que charmante ! C'est vrai quoi ! Je suis plutôt bel homme, j'ai un humour implacable, un sens aiguisé pour tuer et de nombreuses armes pour compenser mon égo surdimensionné. Je ne vois pas en quoi ma compagnie pourrait l'emmerder.

Enfin, si... Je sais que ça l'emmerde de retourner au pays et je sais que ça la fait chier de savoir que je veux quitter la "famille". Désolé pour toi princesse, mais c'est encore ma décision à ce que je sache. Même si vous me tenez par les couilles pour le moment, je pense que j'ai assez donné pour cette organisation.

Je sais que je ne suis pas censé réfléchir de cette façon. Ni même censé réfléchir tout court. Pourtant, ça me trotte dans la tête depuis un sacré moment. Peut-être que je suis finalement dysfonctionnel. Il vaudrait mieux m'euthanasie plutôt que de me rendre ma liberté.

Secouant la tête pour me chasser de ses idées, je descends les quelques marches et balance ma clope terminer avant de monter dans la voiture. Pour une fois, un chauffeur est déjà là et j'ai l'immense honneur de poser mon cul sur la banquette arrière où je retrouve l'affreuse princesse. Écouteur visé dans les oreilles, elle ne prête même pas attention quand je viens m'asseoir à ses côtés, tandis que l'Audi démarre.

Nous sommes au printemps et l'air est bien plus frais qu'à l'accoutumé. On dirait qu'une brise de renouveau vient s'abattre sur le pays. Je laisse mon regard divaguer par la fenêtre quand mon téléphone se met à vibrer dans la poche de mon jean. Le récupérant, je constate qu'il s'agit d'une photo de Luffy habiller d'un mini short noir et d'un croc top de la même couleur, ainsi que d'énorme lunette de soleil rouge, viser sur son nez retroussé. Le pouce en l'air et la valise à ses pieds, la légende ne laisse pas de doute :

Luffy à Dead

Coucou mon idiot ! J'suis bien arrivé. Passe quand tu veux 🤗

Je lève négligemment les yeux vers le ciel et le range sans même prendre la peine de lui répondre. Je n'aurais jamais dû lui filer mon numéro de téléphone. C'était une très mauvaise idée, et ça risque de me poser plus de problème, que de parti de sexe. J'hésite quelques instants à bloquer son numéro, mais finalement ça peut toujours m'être utile si je dois me rendre à Seattle. Au moins, j'aurais un plan cul pour la nuit...

Bad RomanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant