Au fil du pinceau | ʙᴜɴɢô sᴛʀᴀʏ ᴅᴏɢs

» à l'ombre de la lune | platonic! soukoku

nda - lire BEAST est difficile, mais j'adore écrire sur l'univers de ce light novel. Même si implique d'écrire sur des personnages quasiment tous détruits psychologiquement hahahaha ,, bref, LilyCathy0 voici ta commande, j'ai finalement opté pour un platonic! soukoku parce que leur relation est trop peu décrite pour qu'on puisse vraiment la comprendre, du coup j'ai juste essayé de l'approfondir du mieux que j'ai pu. Ce texte ne spoile absolument rien sur les événements du LN, j'ai juste mis un petit résumé en dessous pour que le contexte soit clair :) Bonne lecture !

si êtes intéressé par BEAST, vous pouvez trouver un résumé complet (en anglais) sur le tumblr de looking-for-stray-dogs, et une traduction en anglais sur l'instagram de gin.bsd :)
Et comme toujours, merci à ceux qui ont voté et commenté !

[gif que Wattpad a décidé de supprimer sans raison]

crédits à Grace sur Pinterest pour le gif.
pour rappel, BEAST est un light novel sur le concept "white Akutagawa / black Atsushi" qui se centre sur Akutagawa, un détective de l'ADA qui cherche à retrouver sa petite soeur, enlevée par la mafia quatre ans plus tôt. 
la première scène de ce texte est inspirée d'une scène de BEAST.

A L'OMBRE DE LA LUNE

La lune brillait dans le ciel nocturne, illuminant de sa faible lueur la ville paisible de Yokohama. Sa lumière vacillante, parfois cachée par les nombreux nuages qui peuplaient le ciel cette nuit-là, se reflétait sur les fenêtres des maisons plongées dans l'obscurité, alors que leurs occupants dormaient paisiblement, inconscients de ce qui se déroulait dans leur ville au même moment, lorsque la nuit s'emparait des ruelles et des impasses, permettant aux mafieux cachés pendant la journée de s'adonner à leurs activités portuaires.

Depuis la large baie vitrée installée dans le bureau du parrain, Chuuya observait la lune sans un mot, ses mains gantées posées dans ses poches arrières, conservant cependant toujours à portée de main son poignard. Il ne savait jamais quand il aurait besoin de s'en servir, et c'était pour cela qu'il restait vigilant en permanence.

Deux coups frappés le firent se retourner, et il posa son regard bleu sur la grande porte qui séparait la pièce du couloir dans lequel deux gardes du corps étaient postés. La porte s'ouvrit au même moment, et un jeune homme aux cheveux argentés coupés courts et au long manteau noir entra, fit quelques pas avant de s'arrêter et de s'incliner avec déférence devant la silhouette qui occupait le centre de la pièce, installée à son bureau.

« Bon retour, Atsushi, le salua le parrain de la mafia. Tout s'est bien passé ?

– Ils sont tous morts, répondit d'une voix neutre le susnommé. Ils ne seront plus un problème pour vous, monsieur Dazai. »

Chuuya fit légèrement claquer sa langue de manière réprobatrice ; il n'avait jamais apprécié la familiarité avec laquelle ce gamin s'adressait à son supérieur. Il ne dit cependant rien, il savait que cela ne dérangeait pas le jeune parrain d'être appelé par son nom de famille.

« Parfait, sourit le jeune homme de vingt-deux ans en croisant les mains sur son bureau, un geste qui rappela à Chuuya un autre homme qui avait autrefois occupé la même place. Beau travail Atsushi. » Le jeune homme accepta humblement le compliment en hochant la tête. « J'ai un autre travail pour toi. »

Dazai leva sa main gantée, et fit signe à une quatrième personne de les rejoindre ; Chuuya avait presque oublié sa présence, tant elle s'était faite discrète depuis le début de la nuit. Ses talons claquèrent sur le parquet ciré de la pièce, tandis qu'elle s'approchait de son supérieur et lui remettait une chemise cartonnée chargée de documents.