─ (✏️) ❝ DIS-MOI, COMMENT ON ÉCRIT UNE HISTOIRE ? ❞
Pinceau imbibé d'encre, papier immaculé.
Lentement, la pointe se pose.
Doucement, la main s'anime. Progressivement, les mots apparaissent.
Finalement, l'histoire se crée.
⿻︴a bungou stray dogs col...
nda - premier texte wouhouu. je suis très heureuse de commencer ce recueil avec un petit shin soukoku ! je suis toujours dans mon optique de convertir le fandom français à ce ship, même si AsDarkAsCream ne veut pas m'aider >:( enfin, j'espère que vous apprécierez ce petit one-shot ! n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !
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Texte basé sur un prompt tumblr hurt/comfort.
CŒURS ET BANDAGES
Atsushi sentit les regards intrigués de plusieurs personnes se poser sur lui lorsqu'il passa les portes de l'hôpital et entra dans le hall presque familier de l'endroit, au milieu des familles qui patientaient. Son regard balaya les nombreuses personnes entassées dans le petit salon d'attente, et il se demanda pourquoi elles étaient là. Cette jeune femme au teint pâle, ces deux personnes âgées qui se tenaient la main, cette mère et son enfant qu'elle berçait doucement, pourquoi étaient-ils là ?
Le raclement de gorge de la secrétaire le tira de ses pensées, et il se plaça devant l'accueil avec un petit sourire gêné. La jeune femme derrière le comptoir devait avoir à peu près son âge et semblait épuisée ; elle le salua à peine, d'une voix basse et monocorde. Une fois qu'il se fut présenté et eut expliqué pourquoi il était présent, elle lui indiqua la direction qu'il devait prendre, avant de passer à la personne derrière lui.
Atsushi se retrouva donc à arpenter les couloirs blancs, la mine basse. Il détestait venir ici, dans cet hôpital sordide et très peu accueillant, malgré tous les efforts du personnel pour sourire et saluer tous ceux qu'ils croisaient. Il finit par atteindre la chambre qu'on lui avait indiqué, la 167, une chambre individuelle – un luxe aux urgences – et hésita à entrer. Il savait parfaitement ce qui allait suivre.
Il finit par se résigner et posa la main sur la poignée de la porte, avant de l'actionner lentement. Il ouvrit la porte doucement puis rentra. Immédiatement, son regard se posa sur son petit ami, allongé dans le seul lit de la pièce, entouré de bandages. Cette vision lui serra le cœur, il osait à peine imaginer la douleur qu'avait dû procurer ces blessures à son compagnon.
Ce dernier lisait un livre dont Atsushi ne pouvait identifier le titre. Sur la table de chevet à ses côtés trônait une grande gerbe de fleurs dont il n'eut aucun mal à deviner l'origine. Ôgai Mori était très doué lorsqu'il s'agissait de se faire passer pour le patron honnête et inquiet pour ses hommes. Akutagawa finit par s'apercevoir de sa présence, et releva la tête, pour planter ses yeux gris dans ceux de son compagnon. Son visage s'assombrit et il ferma son livre d'un claquement sec.
« Je t'ai déjà dit que ce n'était pas la peine de venir me voir. » lâcha-t-il sèchement. Atsushi savait ce qui allait suivre, aussi il soupira et s'avança jusqu'au lit de son petit ami.
