Imagine Kpop

Sehun ( Exo )

Je dois veiller la nuit en ce moment donc j'écris dans mon ennuie.

Spoiler: je pense pas que ça sera quelques choses de très joyeux mais c'est la vie et ça peux amener à de très bonne chose.

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3 jours, Ça fait déjà 3 jours que je suis enfermée dans mon appartement étudiant. Enfin dans ma chambre. Je suis en pyjama recroquevillée comme un foetus dans mon lit, sous ma couette.

Le sol est jonché de bouteilles d'eaux vides, de mouchoirs, de gâteau et de médicaments.

Est-ce que suis malade ? Oui et non... Mon corps n'a plus d'énergie, mon cerveau non plus et je pleure pour tout et pour rien.

Je me lève uniquement pour aller aux toilettes, me laver et aller chercher ce que j'ai commandé sur uber eat.

Entre temps je n'ai pas eu de nouvelle de personne. Enfin si le premier jour mais j'ai pas eu envie de parler alors j'ai envoyé le même message à tout le monde.

Je leur ai pas forcément menti mais je veux pas les avoirs dans mes pattes.

Je veux être seule et réfléchir. Réfléchir si ça vaut vraiment le coup de continuer tout ça: l'université, les amis, les amours qui ne durent jamais, les faux sourires pour que personnes ne s'inquiètent, s'intéresser aux problèmes des autres, plutôt abandonner.

Rien n'est jamais suffisant, rien ne vas jamais, je fais toujours de la merde et rien ne vas en s'améliorant. Mes notes baissent, je m'en sors plus, mes amis me font plus confiance du tout depuis quand mon ex a raconté n'importe quoi à mes amis sur mon dos bref je préfère rester seule dans mon lit plutôt que d'affronter le monde.

6h c'est l'heure de lever mon corps afin d'aller me laver. Je rentre dans ma salle de bain et prend la 1er serviette qui vient pour la déposer sur mon miroir. J'ai pas envie d'affronter mon corps aujourd'hui déjà hier je me suis effondrée devant la glace aujourd'hui il en est hors de question.

Je me déshabille pendant que mon bain coule tranquillement. J'arrête l'eau et me glisse tranquillement dans celui-ci avant de respirer un bon coup.

Quelques instants de magie disparurent rapidement quand mes idées noires revinrent me hanter. D'un coup l'eau était beaucoup trop froide et je devais à tout pris mettre de l'eau chaude avant d'atteindre l'hypothermie que je craignais. Enfin tout ça n'était qu'illusion car le résultat fut que je m'ébouillanta et ma peau même après l'avoir passée sous l'eau froide me brûlait.

J'attrapa un jogging ainsi qu'une vieux t-shirt de mon ex qui passait par là et hop! Ça y est déjà je quittais la salle de bain pour rejoindre mon antre si communément appelér une chambre.

Pas de coiffage ni de réelle nettoyage de visage de toute façon ma tête sera posé sur un oreiller toute la journée donc pas de problème.

À peine recoucher quelqu'un tapa à la porte. J'attrapa mes chaussons en dessous de mon lit mais la personne n'arrêtait pas de tembouriner à celle-ci.

Je regarda d'abord par le judas de la porte et vit de l'autre côté de la porte Sehun, un de mes amis. Je finis par lui répondre sans pour autant ouvrir la porte car il ne voulait pas arrêter de taper.

"Va t'en je suis malade!"

"Et moi je veux m'assurer que tu vas bien alors laisse moi entrer. "

Je souffla puis continua. "Non je suis contagieuse et en plus ma mère et avec moi. Je vais bien..."

Il s'approcha de la porte et essaya de voir à travers le judas.
"Tu ments, je sais que ta mère n'est pas avec toi. Tu m'as dit la semaine dernière qu'elle était partie en vacances. "

Je me laissa glisser le dos contre la porte jusqu à ce que mes fesses touchent le sol.

"Laisse moi Sehun je vais bien sinon je te l'aurais dit."

"Alors ouvre moi la porte. Je veux de te voir et que tu me dises la vérité et après je te laisses tranquille."

Je posa mon oreille contre la porte ainsi que ma main comme pour attraper celle de Sehun de l'autre côté de la porte.
"Tu veux vraiment savoir ce qui va pas? J'en ai marre de cette vie de merde. De mes problèmes, de la réputation et de mes choix stupides qui finissent toujours par décevoir tout le monde. Je veux rester dans ma grotte, dans ma bulle seule car c'est le seule endroit où je fais de mal à personne."

Il frappa son poing contre la porte et je pouvais l'entendre sangloter de l'autre côté.
"Arrête de dire tout ça c'est juste une mauvaise passe tout ira mieux après. Le temps guérit  les choses. Et ne dit pas que tu fais de mal à personne dans ta bulle car ça me fait du mal de te savoir comme ça. De ne pas être un assez bon ami pour que tu te sentes en sécurité pour me parler de tout ça. S'il te plait ouvre moi ...."

Je me mis à mon tour à pleurer.
"Non il en est pas question regarde le fait de t'avoir dit ça te fait pleurer. Regarde je te fais aussi du mal même maintenant. Va t'en c'est pour le mieux. "

"Tu ne me fait pas mal j'ai mal pour toi car je ne comprends pas ce que tu endure je veux t'aider. Laisse moi te faire un câlin s'il te plait. Laisse moi au moins ça."

Nos pleures étaient en unisson. Je me releva et ouvrir doucement la porte. Il me prit dans ses grands bras tout en fermant la porte derrière lui.

Il se recula légèrement tout en me gardant fort contre lui et déposa ses lèvres sur mon front et je fus surprise à ce contact si familier mais à la fois hors du commun.

On resta là de longues minutes voir une heure entière dans cette position. Pas de mots, ni de bruit seulement nous qui nous enlaçons pour se rassurer l'un l'autre en essayant de se rendre plus joyeux l'un l'autre. Seules nos larmes glissaient encore sur nos joues respectives.

Il me fit lui sauter dans les bras et me porta jusqu'à ma chambre afin de me déposer dans mon lit et il enleva sa veste avant de m'y rejoindre lui aussi. Ma tête sur son torse, son bras sous moi afin de m'entoure complètement et ma jambe sur son bassin. Nous ne faisions presque plus qu'un.

D'un coup un éclair de lucidité me traversa. Je sais qu'il déteste le bazzard et ma chambre est la définition même du bazard.
"Excuse moi pour le bordel."

"Chhhhhut"

Il rapprocha sa tête de moi ,posa de nouveau ses lèvres sur mon front. Avec sa main libre il prit mon menton et me fit le regarder. Il déposa ses lèvres sur les miennes et on s'embrassa avec amour. Nos lèvres se découvrirent, nos langues aussi avec douceur, délicatesse comme ci si on allait trop vite l'un de nous allait se briser.

On partageait un moment très intime mais aussi très triste. Mais tout ce qu'on avait besoin à ce moment là c'était la présence de l'autre.