Chapitre 3.

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Huit mois plus tôt...

Louis,

Je sors de mon sommeil en sursaut. Je m'appuie sur mes bras pour me redresser précipitamment. Mon torse se soulève rapidement, tant mon cœur est en train de battre à une allure folle contre ma poitrine. Des perles de sueurs roulent de mon front pour se mélanger aux larmes salées qui déferlent le long de mes joues. J'allume ma lampe de chevet, et pose ma main droite sur mon cœur. J'essaye tant bien que mal de reprendre mon souffle. J'ai l'impression d'avoir couru un marathon, et d'être complètement à bout de souffle. Je viens de faire un cauchemar assez intense. Tellement intense que j'ai l'impression d'être encore dedans, alors je regarde autour de moi, mais il n'y a personne. Je tourne la tête vers mon réveil. Il est 4 h 37 du matin. Je ferme les yeux et respire profondément. Mon cœur ralentit petit à petit pour reprendre un rythme normal. Je tends mon bras pour ouvrir le tiroir de ma table de nuit. J'attrape un tube bleu et prends deux petits comprimés. Je les apporte rapidement à ma bouche avant de prendre ma bouteille d'eau et de boire quelques gorgées. Je souffle longuement, puis repose ma bouteille d'eau par terre. Je me laisse tomber sur mon oreiller et regarde mon plafond. Lorsque je me sens apaisé, j'éteins la lumière, et essaye de me rendormir.

~~~

Cela fait deux heures que je suis au bureau, et je n'arrive pas à me concentrer pour travailler. Le cauchemar que j'ai fait cette nuit tourne en rond dans ma tête, et perturbe mon esprit. Je n'ai pas vraiment envie de travailler, alors que j'ai un tas de dossiers à traiter avant la fin de la semaine. Je dois préparer une réunion pour jeudi matin concernant un contrat avec de nouveaux clients, des Français. Je dois partir en voyage d'affaires pour Paris dans deux semaines pour présenter le contrat aux clients, et le signer s'ils acceptent de travailler avec nous.

Le téléphone de mon bureau sonne, enfin un peu d'action. Je décroche. C'est Clarisse, la personne qui s'occupe de l'accueil de l'entreprise. Elle me dit qu'un homme aimerait me parler, et que c'est important. Je lui demande si elle connaît son nom, et je suis surpris d'entendre « Un certain Monsieur Styles ». Je me demande pourquoi Harry appelle à mon travail, alors qu'il a mon numéro de téléphone personnel. J'accorde à Clarisse de faire le transfert de l'appel à mon bureau. Elle raccroche, et j'attends que le transfert soit accepté.

- Harry ?
- Salut Louis, je ne te dérange pas ?
- Non du tout. Que se passe-t-il ?
- Voilà, mon père dirige une entreprise un peu comme la tienne et il cherche un nouveau partenaire. Alors je lui ai parlé de ton entreprise, et il aimerait te rencontrer.
- Comment s'appelle son entreprise ?
- Styles Factory.
- Je connais de nom, il faut que j'en parle avec mon associé, mais je n'y vois pas d'inconvénient. Nous sommes très souvent en recherche de nouvelles entreprises avec qui travailler.
- D'accord, ce serait super. Merci beaucoup.
- Je t'en prie.

Cela fait maintenant quatre mois que j'ai rencontré Harry, et que nous nous parlons très régulièrement. Nous avons dîné plusieurs fois ensemble, nous avons fait quelques sorties, des balades, des cinémas, des parties de bowling, et nous nous entendons très bien. J'apprécie beaucoup de passer du temps avec lui, et je ne doute pas que ce sentiment soit réciproque. Harry me parle tellement de lui, et de sa vie que j'ai l'impression de le connaître depuis des années. Nous partageons beaucoup de points en communs et adorons débattre sur des sujets que nous apprécions comme le football, le cinéma et la musique.

- Tu fais quoi ce soir ? Lui demandé-je.
- Rien de particulier, et toi ?
- Rien non plus, ça te dirait de dîner à la maison ?
- Avec plaisir !
- On se dit 20 h 30 ?
- Je serai là.
- Super, à ce soir Harry.
- À ce soir Louis.

Avant toi {Larry Stylinson}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant