Creepypasta, l'avocat du diable

Offenderman

L'accusé du jour,

Offenderman, est accusé de harcèlement, de viol, meurtre.

La parole est à la défense,

Merci Mr. le juge,

Bon... Nous savons tous ce qu'il en est...

Néanmoins, tout individu a le droit à un procès équitable, et c'est ce que nous allons faire.

De tous les creepypasta existant, Offenderman est sans doute le plus indéfendable que l'on puise imaginé.

Pour autant que l'on sache, Offender a toujours été un nymphomane notoire. Selon ses dires, ses victimes -dont il se nourrit- auraient meilleur goût lorsqu'elles sont... comment dire ça... bref vous avez compris...

Ce prédateur, dans tous les sens du terme, a une méthode de chasse plutôt odieuse : quand il trouve une victime qui l'intéresse, Offender lui offre une rose au parfum aphrodisiaque. Si la victime l'accepte, elle sera harcelée à distance par Offender jusqu'à ce qu'il décide de passer à l'acte. L'aphrodisiaque de la rose agit alors comme une drogue qui empêche la victime de vraiment réalisé ce qu'il lui arrive. Offender peu alors en abuser à loisir avant de finalement la dévorer.

Mais si la victime a refusé la rose, Offender la harcèlera à distance, jusque dans ses rêves qu'il transforme en cauchemar érotique. Lorsqu'il se lasse de ce jeu, il abuse de sa victime puis la dévore.

Puis un jour, un vrai miracle se produit : Offenderman a le coup de foudre pour une jeune femme.

À partir de là, il change complètement ; plus de harcèlement, plus de viol, il se consacre entièrement à plaire à celle qui à voler son cœur.

Tout semble rentré dans l'ordre, même si ce soudain revirement n'efface aucun de ses anciens crimes, qu'on soit d'accord là-dessus.

Seulement voilà, c'était beaucoup trop beau pour être vrai : un jour, la jeune femme demande à voir le visage d'Offender. Il refuse, mais elle réussit à lui retirer son chapeau, le dévoilant. Et elle prend peur et s'enfuit. Offender ne la retient pas, mais il est brisé à jamais.

Depuis, il a repris ses sordides activités, mais avec encore plus de violence.

Alors...

Franchement, on se doute tous de l'issue de cette affaire.

Verdict :

Coupable.

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Le premier vrai coupable de ce livre...

Et oui, j'ai beau être ouverte d'esprit, y'a des limites quand même. Et là elles sont largement dépassées.

Jusque-là il y avait toujours une origine au mal : maltraitances, trahisons, abandons, indifférences et injustices, voir une combinaison de plusieurs de ces facteurs peuvent expliquer que certaines personnes tournent mal.

Mais, dans le cas d'Offender, rien n'explique ses actes. Vraiment rien.

Et quand bien même, de tous les crimes qui puisent être, (là c'est que mon avis, vous pouvez très bien ne pas être d'accord) les violences sexuelles sont les pires.

Ça détruit des vies entières, les meurtres aussi bien sûrs, mais là c'est d'un autre niveau. Des victimes de viols en reste marqué à vie.

Et le plus aberrent, c'est que dans notre beau pays des droits de l'homme, les victimes de viol sont souvent rabaissées par la police, qui va parfois jusqu'à dire que les victimes exagèrent les faits, qu'elles les amplifient, etc.

Et dans la plupart des cas, les plaintes pour viol ou agressions sexuelles sont vite classées sans suite, soi-disant par manque de preuve.

Résultat : des violeurs qui restent totalement libres et sans condamnation, et des victimes qui n'obtiendrons sans doute jamais justice, n'arriverons pas à tourner la page sur ce traumatisme, et finissent parfois en dépression voire même jusqu'à se suicider.

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Les fans d'Offender, je ne vous reproche pas d'aimer ce personnage, mais ce qui me dérange dans certaines fictions, c'est de voir que dans certaine le viol est banalisé, alors que c'est vraiment quelque chose de grave. Trop pour que ce soit un sujet pris à la légère.

Je ne cherche pas à vous culpabiliser, mais seulement à vous faire réfléchir.

J'espère ne pas trop m'en prendre plein la tronche avec ce chapitre, mais je me prépare à un véritable déluge de feu. Tant pis, j'assumerais ce que j'écris et puis c'est tout.