sixième lettre

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Seigneur Wonwoo, quelle idée j'ai eu de poser les yeux sur toi pendant que tu te déshabillais. Je suis stupide à ce point là ? Je pense que oui.

Je vais user de mon stylo pour faire redescendre la pression accumulée ce soir, et extérioriser un peu les pensées plutôt étranges qui ont pu traverser mon esprit chaque fois que mes prunelles s'attardaient sur une partie différente de ton corps.

Je tiens à dire que ton dos, c'est mon deuxième point de faiblesse. Il est si frêle mais pourtant si bien tracé. J'ai observé t'es omoplates devenir lentement un peu plus saillants, lorsque tu es parvenu à retirer ton haut. Ils brillaient à cause de la sueur, ça te rendait un peu plus angélique, plus princier, c'était majestueux. Ce fut pareil pour le point de faiblesse numéro un ; tes clavicules.

Elles étaient si belles, à luir sous la lumière tamisée de ma lampe de nuit. Si tu pouvais seulement imaginer tout les scénarios m'ayant passés par la tête sur l'instant. Toutes les choses que je rêvais de faire, et simplement au niveau de ton cou et tes clavicules.

Ton torse n'en était pas moins magnifique, tu sais. Au contraire. Si j'avais pu deviner que tu étais si beau sous les reflets de la lune et ceux de ma petite lampe orangée, je n'aurais pas fais de sport avec toi. Mais il était déjà trop tard pour subitement détourner les yeux, alors je me suis contenté d'admirer, si déjà l'occasion se présentait.

Et pour ne rien arranger, il a fallu que tu passes ta main dans tes cheveux humides, avec ton visage sérieux et fatigué par l'effort. Jamais je n'ai eu d'envie aussi puissante, celle de te plaquer contre le mur de ma chambre pour décorer tes lèvres, ta peau, laisser des marques de mon passage pour montrer au monde que je t'ai désiré, et que je t'ai obtenu.

Et puisque mes envies prennent parfois le dessus, j'ai fuis. J'ai couru m'enfermer dans ma salle de bain en balbutiant une excuse minable dont je ne me rappelle même plus, puisque tu hantais beaucoup trop mes songes pour retenir une information aussi insignifiante.

J'hésite entre avoir ressentie du regret, de la frustration ou du soulagement. Je pense que c'était un bon mélange des trois. En tout cas, je sais qu'à présent, je ne me risquerais plus à t'observer de cette manière, car j'ai découvert que ta beauté allait au dela de cet adorable minois souriant ou de ce regard enflammé, tu étais beau au point de m'attirer sentimentalement, et sexuellement parlant.

- ton meilleur ami, Mingyu.

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