Chapitre 4-La magie et la Corruption [En fin de réécriture]

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[HEY ! Ceci est la version pré-définitive du texte ! On change pas mal de choses, pour le meilleur et pas pour le pire. Cependant, tout n'a pas été corrigé à 100%, il risque donc d'y avoir encore quelques fautes d'orthographes, de frappe... Merci d'en tenir compte ! Par ailleurs, si vous souhaitez signaler une erreur, vous pouvez le faire en commentaire en citant le paragraphe en question, suivi d'un avis sur l'histoire (pas obligatoire :p). Encore merci, et bonne lecture !]  

Ce qu'elle redoutait c'est finalement produit. La jeune Auly revenait tout juste sur ses pas quand la scène burlesque se produisait tout juste devant sa calèche. Le Chevalier Balor sorti de son confort pour venir à la terre, quel exploit en soit, venait tout juste de projeter un fougueux garnement qui se cramponnait à son gantelet.

-Dégage de ma vue, saloperie de gamin ! Je n'ai que faire de tes problèmes !

Le jeune garçon, à peine écroulé, se releva, persistant à agripper son armure. Il contenait ses larmes, décidé à se faire à tout prix entendre.

-JE VOUS EN SUPPLIE ! SAUVEZ MON PAPA ! Le diable l'a possédé ! VOUS SEUL POUVEZ ... !

Il replongea, encore.

-Ton ''père'' a-t-il déjà payé ses impôts, pauvre bâtard ? Je ne travaille pas à l'œil, je te signale !

Là, le chevalier détourna du regard, vit de surprise l'inquisitrice, tout juste avant se faire baffer.

-QU'EST-CE QUI TE PREND D'AGIR AINSI AVEC MES CITOYENS ?! Pourquoi mon bras droit maltraite un gosse qui implore son aide ? Et que parles-tu de travailler à l'œil ? Tu ne travaille déjà même pas quand tu es payé pour !

L'humiliation est totale pour Balor, se retenant tout juste la frapper à son tour. Néanmoins, il garda son calme, se contentant se s'asseoir sur la marche du carrosse. Il prit alors un ton plus grave, croisant les bras, avant de répliquer.

-Ce môme nous signale la présence d'un ''corrompu''. Qui plus est, son père... Tu pourras vraiment le faire ? Regarde bien sa tête, et dit lui ce que tu dois appliquer.

Le garçon avait déjà plein d'espoir dans les yeux en entendant l'inquisitrice réprimander le mauvais élément, pourtant... Il ne comprenait pas encore, ce qu'il venait réellement d'implorer. Bien plus morose, Auly s'adressa à lui, sans pour autant le regarder de face.

-... As-tu de la famille avec qui vivre ?

-Que mon père, mais... Vous allez faire quelque chose, n'est ce pas ! Merci !

S'était une pointe au cœur qu'il fallait se résoudre d'avoir. Elle n'avait pas le courage d'en dire plus en voyant son insouciance, et cela devant le mépris de son subordonné.

-... Jeune homme. Montre-nous ou tu vis, je te prie.

-Oui !

- Tu viens aussi, Chevalier.

Il grogna, mais tout deux finirent par suivre l'enfant, filant tout droit vers les bas quartiers.

En ce lieu ou la dévastation persécutaient pour longtemps tout villageois y séjournant, la panique contagieuse progressait bien plus vite que la peste ou tout autres maladies du troisième millénaire. Là, des femmes en pleurs fuyaient des bruits, vraisemblablement ceux d'une bagarre. En face, des hommes outillés de tout ce qui avait un long manche, quittant la maison de cause de tous les troubles, ne cessant pas de reculer face à une menace incontrôlable. Ils essayaient d'appliquer la violence, mais n'y arrivait point, autant mentalement, que physiquement. Alors, quand un autre homme aux cheveux noirs brisa une des seules vitres en état, il se retrouva immédiatement au milieu de tout cela, encerclé par cette milice de la dernière chance. Il haletait, bavant litres de mucus opaque sur le sol boueux et presque sec de l'horrible quartier. Alors à quartes pâtes, il le leva le bras pour clamer une quelconque innocence.

Bloody Reaper [Tome 1] - Un monde sans hérosNơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ