Chapitre 7 - Une hasardé nocturne [En fin de Réécriture]

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[HEY ! Ceci est la version pré-définitive du texte ! On change pas mal de choses, pour le meilleur et pas pour le pire. Cependant, tout n'a pas été corrigé à 100%, il risque donc d'y avoir encore quelques fautes d'orthographes, de frappe... Merci d'en tenir compte ! Par ailleurs, si vous souhaitez signaler une erreur, vous pouvez le faire en commentaire en citant le paragraphe en question, suivi d'un avis sur l'histoire (pas obligatoire :p). Encore merci, et bonne lecture !]

Il faisait un temps glacial quand le vaillant aventurier Drek s'infiltra dans la nuit noire nordique munie uniquement d'une torche, et d'un simple coutelas à la ceinture. Bien qu'il apprécie le calme plat que lui offrait une escapade nocturne, ce n'est pas par plaisir qu'il se retrouva dans cette situation, mais par ''devoir''. Le devoir de laisser son intimité à une femme le temps d'un bain chaut, bain dont il n'obtiendra très certainement ni chaleur, ni images pour contenter les vis de son âge.

Seul le ciel étoilé le repêcha à sa déprime. Il en espérait trop, sachant qu'il la considérait ''un peu comme lui'', et c'est pour cette même raison qu'il se retrouve dans cette situation. Seul, pour un bon moment.

-Comment faire pour interagir avec quelqu'un, quand au final on ne pense qu'à soit même ?

Sur cette pensée, il frissonna, avant de se remettre en route. Il avait conscience que son comportement actuel était complètement asocial. Qu'il faisait des efforts, mais que cela ne suffirait pas. Mais a quoi bon ? Après tout, il ne souhaitait pas vraiment changer, et même s'il devenait le parfait larbin, cela ne changerait en rien à la situation actuel : Elle aura beau le cacher, il sait très bien qu'elle n'a aucune confiance en lui, en plus de le regarder de haut. Ce n'est pas un larbin qu'elle souhaite, mais un égal.

Puis, il se demanda ;

-Pourquoi je pense à ses choses ? J'ai pourtant bien plus important à penser...

Il regarda sa main, une main tremblante, glacé par le froid.

-...Il ne fait pas si froid... Si ? J'en sais rien.

Puis, il se focalisa sur autre chose, délibérément. Il y avait depuis quelques pas l'apparition de galets, possiblement ceux d'une ancienne route, et l'avait-il entendu plus, la présence possible d'un ancien village aux sources thermales, d'où leurs présence ici. Il n'y aurait sûrement plus grand-chose à y trouver, mais c'est toujours mieux que de reste là sans rien faire.

Il se mit alors en route, et trouva sans peines les premiers édifices. Des pierres sculptés, empilés les unes sur les autres, autrefois maisons, commerces, auberges... Aujourd'hui à l'état de ruines. Il n'y avait rien d'exploitable, outre des gravats. Seul butin potentiel : quelques poutres desséchées, déchirées pouvant servir de source de chaleur. C'est donc au beau milieu de nulle part, qu'il fit de sa torche un feu et s'y harnacha à s'en brûler les doigts. Et il fut d'ailleurs étonnamment surpris de voir ses mains ressortir elles même du feu, sans pouvoir réellement définir ce phénomène qu'il avait souvent pu constater chez autrui.

Bref, le feu de joie s'étant considérablement développé, il était maintenant capable d'observer son entourage sur une plus grande distance : Alors, quand il aperçu une ombre, un mouvement dans ce calme plat...

-Qui va là ?

Il ne s'en était pas pour autant relever, le brasero seul l'accaparait. Puis, la silhouette pris forme humaine, sans pour autant en dire le moindre mot. La démarche était des moindres... étrange. A croire que certains muscles des jambes, où bien du tronc manquaient à l'appel. S'était alors une sorte de poupée burlesque qui s'approchait à la lisière de la lumière. Il se leva.

Bloody Reaper [Tome 1] - Un monde sans hérosWhere stories live. Discover now