Chapitre 2 - Un quotidien terriblement amer [En fin de réécriture]

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[HEY ! Ceci est la version pré-définitive du texte ! On change pas mal de choses, pour le meilleur et pas pour le pire. Cependant, tout n'a pas été corrigé à 100%, il risque donc d'y avoir encore quelques fautes d'orthographes, de frappe... Merci d'en tenir compte ! Par ailleurs, si vous souhaitez signaler une erreur, vous pouvez le faire en commentaire en citant le paragraphe en question, suivi d'un avis sur l'histoire (pas obligatoire :p). Encore merci, et bonne lecture !]


Année 455, le jour du départ.

Revenons sur cette dernière journée, sur ces dernières heures. Car il est important de comprendre que l'on n'est capable de rien seul, cette fois, nous nous tourneront vers la personnalité contraire, une vie diamétralement différente.

Nous en début de journée, peu avant midi, dans une manoir des plus respectables, où la pierre domine les lieux depuis les premières années du calendrier ou celle-ci ont été érigé. Là, dans un bureau modeste, une jeune fille profitait d'un court moment d'attente pour écrire. Du haut de sa plume, elle était déjà prête, déjà en uniforme, un gantelet et la journée pouvait débuter. Cependant, le désir de s'exprimer sur le papier était trop fort, alors quitte à en faire râler quelques-uns, elle finira sa lettre ;

''À ma chère mère,

J'espère que tu te portes bien là ou tu es, ici tout est calme. Le domaine Solarus n'a pas changé, et ton jardin de fleurs non plus. Le bois perd peu à peu ses feuilles ambrées en cette fin de saison automnale, à l'exceptions de nos amis les conifères, dotés de leurs épines immuables. Chaque jour je prend quelques minutes pour entretenir tes roses, même si je dois avouer que certaines d'entre elles ont rendu l'âme. Désolé, je n'ai pas hérité de ta main verte.

Mon nouveau travail est très satisfaisant, même si je préfèrerais un autre partenaire. N'importe qui, sauf lui... Je me demande comment tu as pu entretenir des relations avec une famille aussi insupportable. Je tâcherai d'en tirer ma force, mais...

... Je sais que cela fait longtemps, maintenant... Mais tu es la seule à qui je peux vraiment me confier, et crois moi que si un jour je devrais rencontrer quelqu'un à qui me plaindre à ta place, tu serais la première à qui je l'annoncerais.

Papa a encore perdu du poids. La situation est de moins en moins tenable pour lui, mais il ne peut pas faire autrement. J'ai quand même peur pour sa santé, je ne veux pas le perdre... Comment aurais-tu réagis, toi à ma place ? Toi qui étais si forte... Comment pouvais-tu gérer toutes ces choses ? Le travail à faire chaque jour, les terres à entretenir... L'héritage à honorer.

Je tiendrais le coup en temps normal, mais j'admets qu'il m'arrive parfois de regretter ce nom... Sans lui, nous aurions peut être été plus heureuses toutes les deux ? Mais je ne me décourage pas. Les choses vont finir par s'arranger, j'en ai la certitude.

Aujourd'hui, j'aimerais juste me réveiller de ce cauchemar.

Ton unique fille, Auly Solarus.''

Dans la contemplation du travail fini, elle soupira, une larme à l'œil. Elle voulait vraiment donner cette lettre en main propre, mais ne s'en avait pas le courage.

Alors, lorsque son père toqua à la porte, elle se mit un petite gifle pour se remettre les idées en place, plia délicatement la lettre, et la plaça sagement dans le tiroir juste à sa droite, au dessus de toutes les autres.

-Qui a-t-il, Père ?

Il entre. Un homme d'apparence âgé en robe de chambre ayant les joues creuses et la barbe des trois jours, le tout sur un corps rigide. Il semble exténué, sans doute à cause des charges qu'il n'arrivait plus à assumer depuis quelques années, et de l'inquiétude pour son unique fille.

Bloody Reaper [Tome 1] - Un monde sans hérosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant