Chapitre 26 : Mathéo

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Elle fixait son téléphone. Il fallait qu'elle fasse vite, la vie de son filleul et la sienne étaient en jeu. Elle décida d'envoyer un message à Lucas en lui disant de la rejoindre et de lui laisser une note disant d'appeler la police.

Ensuite elle partit en courant rejoindre la ruelle. Quand elle arriva complètement essoufflée, elle s'arrêta net en voyant son filleul toujours menacé par un flingue. Un torrent d'émotion la traversa, le soulagement : Mathéo était en vie, la peur : Louis le menaçait, la panique : elle ne savait pas quoi faire.

Aria : MATHÉO ! Laisse le tranquille. Laisse le partir.

Louis : La ferme putain...Tu sais que t'es vraiment chiante Aria. T'as survécu à couteau dans le bide. T'as la peau dure connasse.

Aria : Laisse le partir et on discutera.

Louis : *secoue la tête* Je le garde encore un peu. Tu te souviens de cette ruelle ?

Aria : Biens sûr que je m'en souviens, et si je pouvais revenir en arrière et retourner au jour où je t'ai rencontré. Je continuerais ma route sans me retourner.

Louis : Moi aussi ma poupée...Moi aussi...Parce que tu vois, même si je t'ai «détruite» en te «violant». Aujourd'hui, tu as un travail, un mec, et une jolie petite vie avec ta famille et moi j'ai quoi ? Un avis de recherche, les flics au cul ainsi que les 11 millions de personnes abonnés à la chaîne de ton mec. Tu vas payer pour ça Aria. Et se sera pire que la mort.

Mathéo : Ne faites pas de mal à ma marraine.

Louis : Ta gueule le mioche.

Aria : NE LE TOUCHE PAS !

Louis réprima son sourire. Il allait faire ce qu'il voulait d'elle grâce au gosse.

Louis : Tu te souviens de notre rencontre Aria ?

Comment pouvait – elle l'oublier ? Elle s'en mordait les doigts tous les jours de ne pas avoir passé son chemin ce soir là.

//Flash – Bach //

Aria sortait du bar d'Anthony, elle marchait, sans vraiment avoir d'endroit où aller. Son père était mort il y a moins d'un mois. Elle avait l'impression de ne pas marchait droit. Elle avait sûrement trop bu. Devant elle il y avait un gars. Sûrement pas dans un meilleur état qu'elle. Il n'avait pas l'air de bien tenir debout. D'un coup il s'étala de tout son long sur le sol. Aria explosa de rire à en pleurer.

Aria : Oh bah merde alors !

L'inconnu la suivit dans son rire.

... : J'ai voulu m'appuyer sur un mur imaginaire *rire*

Aria : Besoin d'aide pour te relever peut – être ?

... : Je veux bien.

Elle l'aida à se relever.

... : Merci, moi c'est Louis.

Aria : Moi c'est Aria.

Louis : Je t'offre un verre pour te remercier.

Aria : Je serais d'avis pour un café, j'ai trop bu pour un verre de plus.

Louis : T'as raison, je vais prendre un café moi aussi. Vu comment je viens de tomber ! *rire*

// Fin du Flash-Bach//

Louis : J'aurais mieux fait de me contenter d'un merci ce soir là. Mais tu m'as tapé dans l'œil, je t'ai trouvé tellement belle. J'ai pas pu résister.

Aria : J'aurais mieux fait de te laisser par terre ce soir là. Mais t'étais tellement pitoyable, j'ai pas pu résister.

Elle aurait sûrement dû se taire, mais la phrase était sortie toute seule...

Louis : Trêve de nostalgie ma poupée. On passe à l'action. On continue d'écrire l'histoire.

Il jeta Mathéo dans les bras de sa marraine. Soulagée et heureuse, elle le serra le plus fort possible contre elle. Mais Louis ne voulait pas en rester là, et Aria le savait très bien.

Aria : Oh putain, j'ai eu tellement peur...Tu n'as rien ?

Mathéo : Non je vais bien.

Louis : Je trouve cette scène très touchante. Mais on doit y aller.

Il pointa son arme sur Aria.

Louis : Je te l'ai dit on a une histoire à écrire, alors monte dans cette voiture.

Aria resta statique. Par réflexe, elle mit Mathéo derrière elle. Louis s'impatienta.

Louis : MONTE DANS CETTE VOITURE !

Aria abdiqua. Elle avait peur, mais pour protéger Mathéo, elle n'avait pas le choix.

Mathéo : Marraine !

Aria : T'en fait pas le morveux. Tout vas bien se passer.

Elle entra dans la voiture, Louis la rejoignit. Il avait toujours son arme braquée sur la tempe d'Aria. Elle tremblait. Putain,encore une fois elle était sur le seuil de la porte de la mort.

Louis : Inutile de préciser que tu ne bouges pas.

Aria : Louis, t'es pas obligé de faire ça. On peut trouver une solution. Laisse moi sortir de cette voiture. Quitte le pays et je te jure que je te chercherais pas ni moi, ni la police. Louis, ça peut encore s'arranger.

Sans écouter la jeune femme il démarra la voiture. Les yeux plongés dans le rétroviseur, elle ne quittait pas son filleul du regard, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus le voir.

«Lucas je t'en prie, t'es mon dernier espoir»



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Hey j'espère que vous avez passé une bonne semaine et que ce chapitre vous a plu.

Je pense que le prochain chapitre arrivera la semaine prochaine.

Kiss

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Heart to HeartWhere stories live. Discover now