Chapitre 24

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2890 mots

           

Iris est comme une enfant surexciter. En fait, je crois que nous le sommes tous les deux. Cela fait bientôt trois ans que je n'étais pas venu à une fête foraine ou que je ne suis pas allé dans un parc d'attraction. Moi qui passais ma vie dans ce genre d'endroit, ça m'avait manqué. J'adore les fêtes foraines. J'aime l'ambiance, les attractions, évidement, et les effets lumineux des néons coloré de chaque stand. Même si je ne peux pas les voir aujourd'hui, je m'imagine très bien la scène. Iris tient fermement ma main pour ne pas me perdre. Elle nous fait zigzaguer à travers la foule. Je crois que je n'ai jamais été aussi heureux ses dernières semaines que durant ses deux dernières années. Je serre fort la main d'Iris dans la mienne en souriant. Je souris tellement que je commence à avoir mal à la mâchoire.

-Dans quelle attraction veux-tu aller, me demande-t-elle.

-Comme tu veux, je te suis.

-Allons dans le train fantôme alors.

Je lui embrasse la joue et nous faisons ensuite la queue pour l'attraction. Iris est blottie contre moi et j'adore ça. Ses petites mains caressent ma joue et se posent sur les branches de mes lunettes de soleil. Je devine alors qu'elle souhaite mes les enlever.

-Non, pas maintenant, s'il te plait, marmonnais-je. On a dit seulement quand on est tous les deux.

-D'accord, mais lorsque nous serons dans la grande roue, tu es obliger de les retirer.

-La grande roue hein, ricanais-je. La je reconnais ma Iris beaucoup trop romantique, et niaise.

Elle me donne une tape derrière la tête et je grimace en faisant semblant de souffrir. Elle glousse et embrasse ma joue.

-Arrête de te moquer de moi, dit-elle avec une voix faussement boudeuse.

-Non, je suis sur que tu veux que je te fasse une déclaration d'amour une fois que nous serons en haut de la grande roue.

-Non, avant il va falloir que tu me gagnes un ourson en peluche au tire à la carabine. Ensuite on ira à la grande roue, on trouvera un nom mignon ensemble pour mon ours et ensuite tu me feras une déclaration d'amour.

-Tu peux toujours rêver, ricanais-je. Si je te fais une déclaration d'amour, ce ne sera surement pas niais.

-J'espère que ça sera au moins romantique.

-Juste pour te faire plaisir alors. Elle rit doucement et pose ses lèvres sur les miennes. Je l'embrasse délicatement comme si j'avais peur qu'elle se brise. Ca me fait bizarre de parler de sentiments. Même si nous sommes ensemble nous n'avons pas vraiment parlé de ce que nous ressentons l'un pour l'autre. Je ne suis pas vraiment près à entendre ce qu'elle ressent pour moi. Je ne sais pas si j'arriverais à accepter le fait qu'elle m'aime ou quelque chose du genre. Je pense toujours au fait que ce soit une mauvaise idée que nous soyons ensemble. Que de toute façon ça lui ferait du mal. Alors je ne veux pas entendre parler de sentiments pour le moment. Ca me fait bien trop peur. Même si je l'apprécie beaucoup, je ne suis pas près à entendre parler de déclaration d'amour. Je ne sais même pas si je l'aime, je l'apprécie vraiment et c'est déjà bien comme ça. La relation que nous avons maintenant me plait comme elle est, je ne veux rien changer pour le moment. Je sais que je vais me braquer, sans le vouloir. Je ne veux pas m'embrouiller l'esprit avec ce genre de choses.

Notre tour de manège arrive ensuite, nous nous installons de le wagon et les mini effets spéciaux pour nous faire peur commence. Je n'ai pas sursauté une seule fois, Iris non plus d'ailleurs. C'était plutôt nul. Nous avons tous les deux décrété que ce genre de chose était largement mieux lorsque nous étions enfant, et évidement Iris à ajouter que c'était aussi mieux et plus romantique dans ses films d'amour.

ObscuritéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant