Chapitre 20

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2260 mots- Chapitre souvenirs

Aaron à 12 ans

Le collège est étrange. C'est un peu semblable à la jungle. Je déteste le collège je préférais cent fois plus la primaire. J'ai remarqué que les gens formaient des groupes. Comme dans les films il y a des sortes de catégories pour chaque personne. Chacun, dès son arrivé est mis dans des cases. C'est ce qui met arrivé pour ma part. Dès les premières semaines j'ai été en quelque sorte mis en avant par les autres. Je n'ai pas vraiment compris pourquoi, mais je n'ai rien dit. Lors de ma première année de lycée, je passais mon temps a la bibliothèque à dévoré tout type de livres. Je trainais évidement avec mes amis et Edward, mais lors de mes heures de permes je préférais rester avec mes bouquins. Ce que beaucoup de gens ont eu du mal à comprendre. Tous mes amis, excepté Edward, se sont plusieurs fois foutus de moi. Ils ne comprenaient pas pourquoi je voulais toujours rester dans mes livres. Vers la fin de ma première année j'ai finis par vraiment me laissé influencé par tous mes « amis ». J'avais énormément d'amis, enfin je trouve et ce n'est pas pour mon plus grand plaisir. Ils sont tous faux, hypocrite, profitant de ma « popularité ». On se croirait dans un de ses films pourrit. Sous prétexte que je suis beau et sociable je dois devenir le cliché américain. Je n'ai que 12 ans ! On verra ça dans quelques années. Pour le moment je veux juste m'amuser avec mes amis, et pouvoir lire tranquillement.

Edward est plutôt en retrais par rapport à moi. Enfin, les autres le mettent en retard. Je ne comprends toujours pas pourquoi. Parfois j'ai des flashs du harcèlement d'Edward en primaire. J'ai tout fait pour éviter que ce genre de choses se reproduise. La mère d'Edward, Elise, m'a demandé de surveillé son fils. Elle sait qu'il ne parlera pas des problèmes qu'il rencontre avec les autres élèves. Ma mère s'occupe toujours de la prévenir lorsque je lui raconte. Edward ne sais pas non plus que ses parents sont au courant. Ils essaient de lui en parler indirectement, pour ne pas qu'il se braque. Alors ils comptent sur moi. Ce n'est pas vraiment un poids difficile à porter. J'aime protéger mes amis. Je n'hésite pas à me battre pour les défendre, surtout pour Ed. Il est un peu comme mon petit-frère, enfin c'est comme ça que je le considère. Il est très fragile alors je ne veux plus que quelque chose de mal lui arrive. Je le protège. Les adultes pensent que je suis plus mûr et très intelligent pour mon âge. Je ne comprends pas ce qui les faires dire ça. Je ne veux pas être comme ils me qualifient. Cela voudrait dire que je serais en quelque sorte plus « adulte » même si je n'ai que 12 ans. Je comprends juste ce qu'il se passe autour de moi, la réaction des adultes, qui me dégoute souvent. Je comprends ce qui se passe dans cet horrible monde. Je ne veux pas grandir. Je ne veux pas devenir un adulte et devenir comme eux. Je fais peut-être une généralité. C'est vrai, mes parents et ceux d'Edward ne sont pas comme ça. Mais je repenserais toujours aux maitresses de primaire qui on vu et détourné ensuite le regard en voyant Edward se faire maltraité. Aux personnes qui tuent d'autres personnes sans aucun but. J'ai des tonnes d'exemples comme ça. C'est grâce à ça que j'ai compris que le monde n'était pas aussi parfait que dans mes livres d'enfants.

-Aaron, reviens sur terre, s'exclame Edward exaspéré.

-Désolé, m'excusais-je, tu disais ?

-Dépêche-toi, Valentin et les autres nous attendent pour aller manger.

J'hoche la tête en souriant. Même si nous ne sommes plus dans la même classe avec Valentin et les autres, nous restons toujours aussi amis, heureusement d'ailleurs. Je n'étais pas encore près à les lâcher. Je replace correctement mon sac sur mes épaules et marche rapidement aux côté d'Edward en discutant avec lui. Nous sommes toujours dans la même classe et ça me fait très plaisir, c'est beaucoup plus facile pour ce voir et parfois faire tourné en bourrique les profs. Nous restons tellement tout le temps ensemble, à faire des conneries ensemble, que les profs finissent toujours par échangé nos prénoms. Nous rejoignons notre petit groupe avant de ce dirigé vers la cantine. Nous finissons par entrer dans la grande salle bruyante. Je grimace à l'odeur qui émane de la salle. Ça sent le chou mélangé à un peu de sueur, c'est franchement bien. C'est vraiment très agréable de manger avec ce genre d'odeur.

ObscuritéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant