Chapitre 16

Depuis le début
                                    

-Qu'est-ce que nous allons faire maintenant, me demande Iris d'un air lasse.

-Je ne sais pas, déjà on pourrait aller manger une glace, suggérais-je.

-Maintenant, ricane-t-elle. On vient juste de manger.

-Il est toujours l'heure de manger.

-Tout à l'heure sinon.

-D'accord.

Nous continuons de marcher côte à côte. Je réfléchis à ce que nous pourrions faire. Je n'oublie pas que je dois lui parler et lui changer les idées. La connaissant elle va vouloir dessiner alors autant lui proposer maintenant. Je suis sûr que ça, sa vas lui faire plaisir.

-Alors est-ce que tu as ton matériel de dessin ?

-Je l'amène partout avec moi.

-Bien, alors que dirais-tu d'une petite séance dessin ?

-Je dis toujours oui pour une séances dessin !

Je souris et elle me tire vers un endroit surement pour trouver une place où dessiner.

-Je peux te dessiner, me demande-t-elle d'une petite voix.

-Je te rappelle que j'ai hélas dû accepter de devenir ton model attitré.

Je m'assois à ses côté et je la sens sortir toutes ses affaires. Je me laisse tombé en arrière contre un tronc d'arbre en attendant. Je fais glisser mes doigts dans l'herbe fraiche et ferme les yeux pour me reposer. La fatigue me tombe dessus d'un coup. Je ressens cette fois-ci vraiment le manque de mes heures de sommeil en moins.  J'attends qu'elle me demande de faire la pose mais elle n'en fait rien. Elle se contente de me dessiner, au naturel. Je le sais car j'entend le son du crayon de papier contre le papier. Ce son si apaisant et familier maintenant. Je crois que je vais vraiment finir par m'endormir. Mais il ne faut pas que j'oublies  pour quelles raisons nous sommes venu ici. Ce n'est pas seulement pour nous remonter le moral et nous sortir de nos pensées obscure. Je veux savoir ce qui ne va pas. Je suis curieux. Puis c'est aussi la première fois depuis longtemps que je m'inquiété pour quelqu'un. Je suis étrange en se moment. Enfin c'est ce que je trouve, je ne sais pas si les autres l'on remarqué, mais moi je le sens. Je ne sais pas pourquoi ni comment.

-Pourquoi pleurais-tu tout à l'heure, demandais-je dans un murmure.

-Je te l'ais dit, j'ai fait un cauchemar cette nuit, j'étais juste fatiguer.

-Je veux la vrai raison.

-Je n'aime pas trop en parler. Tout ce que tu as à savoir c'est que c'est un cauchemar sur un souvenir assez traumatisant.

Ce qu'elle vient de me dire attise encore plus ma curiosité. J'aimerais maintenant beaucoup savoir ce qu'il se passait dans son cauchemar, et surtout quel est se souvenir qui a bien pu la traumatisé. Mais je ne vais pas lui demander, bien que ça me démange de le faire. Je fais moi-même de nombreux cauchemar sur mon accident et je n'en ai jamais parler à qui que ce soit, tout simplement parce que comme Iris, je refuse d'en parler. Alors par respect pour elle, je ne compte pas insister pour le moment. Elle m'en parlera d'elle-même.

-Tu ne m'as jamais posé de question sur mon accident remarquais-je. D'habitude les personnes qui s'approchent de moi me le demande toujours.

-Tu n'as pas envie d'en parler alors je ne te dis rien. Je n'ai pas encore envie que tu te braques comme au début.

Je souris doucement et elle recommence ses coups de crayons. Je remarque aussi qu'elle n'a pas posé de question sur mon humeur massacrante de ce matin. Je crois qu'elle doit aussi être surprise de voir qu'aujourd'hui je n'arrête pas d'engager des conversations, ce qui est plutôt rare. Je ne sais pas, aujourd'hui j'ai besoin de parler avec elle. Cette fille, que je considère comme mon pot de colle m'apaise étrangement.

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