L'ALPHA ROYAL ET L'OMÉGA INNOCENT Vol.1

XXXII.

Bonjour !

Le chapitre 32 est disponible, bonne lecture ♥️

*Chapitre écrit en 2018, corrigé en janvier 2020

___

La seule fois où je reculais, c’était pour le prendre avec force. Notre rapport n’était que le simple mélange de la brutalité et de la douceur.
Toujours offert sur mon bureau, Muglerina criait dans mes oreilles, marquait à sang mes épaules et mon dos. Et dans ses baisers, je ne sentais aucune retenue. Nos lèvres étaient incapables de se désunir, j'avais ce besoin viscéral de l'embrasser. Je dévorais Muglerina, faisais l’amour à chaque parcelle de son corps, le marquant de mes crocs. Ses jambes étaient écartées pour m'accueillir, mais pliées pour se caller à mes cuisses. Muglerina ondula ses hanches, prenant plaisir à faire l'amour. J'avais rapidement laissé la bougie de côté pour me consacrer uniquement à mon compagnon.

Il portait les traces de brûlures mais le guérisseur arrangerait les choses après notre étreinte bien avant qu'il ne ressente la moindre douleur. Je suivais simplement mon instinct. Instinct qui me poussa à le prendre contre moi en le soulevant par les fesses. Toujours en lui, là où il était bon d’être. Et fortement, je le plaquais au mur pour poursuivre mes assauts. Muglerina passa fermement ses bras autour de mes épaules, s’accrochant à mon dos en plantant ses ongles dans ma peau. Ses jambes entouraient ma taille pour se tenir et j’ondulais mes hanches pour reprendre mes mouvements. Il m'offrit son cou et je vins mordre sa gorge à pleines dents, faisant couler son sang. Je buvais mon amant en réalisant à quel point il était meilleur que tous les vins que j’avais bu goûter. Il cria un peu plus intensément quand mes gorgées se furent plus profondes. Puis je délaissais cette peau pour venir titiller son oreille et mordre le lobe. Muglerina n’était pas dans la meilleure des positions pour bouger mais il fit des efforts quand même. Je sentais bien que ses hanches ondulaient malgré la présence de mon corps contre le sien, et l’étroitesse du mur qui compressait son dos.

— Ah !

Entendre nos peau se frotter, claquer l'une contre l'autre me rendait fou. Avoir conscience de sa voix et de son corps tremblant me faisait vibrer. Sentir les griffures affligeaient sur ma peau par ses ongles, et constater qu'il me regardait avec amour et passion me rappelaient que cet instant était bien réel. Oui, Muglerina me désirait autant que je le voulais lui. Il était plus timide parce qu’il manquait juste d’expérience. Mais je comptais bien lui enseigner tout ce dont il aurait besoin pour me donner du plaisir, bien que j’en prenais déjà.

— Je vais venir, mon roi…

Je compris qu'il ne tenait plus en sentant les spasmes parcourir son corps. Alors je saisis son sexe pour bouger ma main au même rythme que mes hanches, tout en prenant soin de bien caresser sa peau autour de ma paume. Elle était humide de désir et douce à la fois. Muglerina était imberbe et cette douceur avait quelque chose de malsain. Mais une fois enfoncé à la garde, il jouit dans ma main, compressant ma virilité en se contractant autour, il entraîna ma jouissance et je me déversais en lui en m'assurant qu'il prenne tout. Absolument tout. Alors je restais plusieurs minutes en lui, avant de me retirer et venir le déposer sur notre lit.

Muglerina avait la respiration courte, ravagé par le plaisir et la puissance de l’orgasme. Ses membres s’étaient si ramollis qu’il ressemblait à un pantin.

J’étais parti chercher un linge propre et de l’eau dans une bassine pour laver Muglerina. Il se laissa faire, gémissant par moment de bien être dans un soupir très délicat. Je passais sur son corps sans négliger la moindre partie. Même quand j’arrivais entre ses jambes pour nettoyer nos traces d’ébats, je ne manquais pas de mettre quelques doigts précautionneux. Il avait plus ou moins chercher à se cacher de moi mais il en aura fallu de peu pour que je l'en empêche. Ce garçon continuait de résister à un roi et ça, ça me plaisait autant que ça m'irritait. Mais rapidement, il tomba dans un profond sommeil, fermant ses yeux bleus. J'allais passer une nouvelle nuit sans pouvoir m’endormir et le rejoindre au pays des rêves. Ce soir encore, je contemplerais la beauté de mon compagnon, cherchant toujours un nouveau détail.