XXVII.

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Bonjour ♥️
Nous revoilà pour le chapitre 27 ! Un grand merci pour les 4K de votes ♥️

—Aah… N-Non..ah !

Vainement, il essaya de retenir sa voix pendant que je préparais son intimité avec mes doigts. Je faisais d'incroyables efforts pour ne pas le prendre à sec. Je lui laissais le temps de se lubrifier pour rendre cet échange plus agréable. Tout en le déshabillant, j’avais couvert son corps de baisers et morsures. Il ne lui restait plus que sa blouse en guise de tissu, complètement ouverte et débraillée.
Quant à moi, j’avais simplement gardé mon pantalon en cuir. Le reste de nos vêtements se retrouvaient au pied du lit, complètement froissés par nos mouvements.

—Tu mouilles tellement, lui fis-je remarquer en constatant que sa sécrétion humidifiait nos draps.
— N-Non… Aah…

Une fois que mes doigts eurent finir de le préparer, je les retirais de son intérieur. Muglerina m’injuria presque dans sa tête à cause de ce vide. Mais qu'il se rassure, je ne comptais pas le laisser insatisfait bien longtemps. Je plaçai un coussin sous hanches pour combler notre différence de taille et de corpulence, puis je passai l’une de ses jambes sur une épaule avant de le regarder dans les yeux. Avec force, mes mains attrapèrent ses hanches pour le rapprocher vers moi. Méticuleusement, je vint lubrifier ma queue à l’aide d'un onguent, ce qui fit saliver mon charmant oméga. Il m'offrait une vue de dingue. Étendu sur notre lit, prêt à s'offrir une nouvelle fois. Je sentais qu’on allait beaucoup baiser même après notre retour.

Je me redressais pour prendre de bons appuis, puis je vins prendre ma bite en main pour la diriger vers son intimité. Malgré la préparation, je dus pousser un grand coup pour qu'elle puisse glisser d’un coup.

Surpris par ce mouvement, Muglerina cria , laissant sa bouche former un « O » parfait. Son corps était fait pour être pris, abusé sexuellement. Les omégas étaient des fontaines et les mâles étaient au dessus des femelles. Son corps n'eut donc aucun mal à accepter mon sexe en lui. Le jeune homme haleta, le corps parsemait de spasmes et le visage rougit par la honte et le bien être. Avant d’entamer mes mouvements, je passais mes doigts en dessous de ses yeux pour sécher ses larmes.

—Tu es heureux au point de pleurer ? Le taquinais-je.

Je ne pouvais pas résister à ses larmes. Ses magnifiques yeux rouges baignaient dans cette magnifique humidité. Ils étaient tout aussi beau qu’en bleus. Je les adorais. Muglerina était beau, il devait simplement se faire un peu confiance pour être plus sexy. Le potentiel était là.

L’oméga innocent leva son regard vers moi, bien qu’intimidé par ma suprématie.

—T-Tu ne l'es pas, toi ? Rétorqua-t-il, le corps tremblant.

Si j’étais heureux ? Je ne le savais pas moi-même. Mais j’avais une sensation agréable dans le ventre, comme si des milliers de papillons se libérèrent. Mon cœur battait la chamade depuis qu'il vivait à mes cotés. Je ne savais pas ce qu’était la joie, le bonheur et ce genre de sentiments, mais si je devais mettre des mots là-dessus, ce serait exactement ce que je ressens maintenant. Muglerina n'avait malheureusement pas fini de souffrir à mes cotés, mais j’étais égoïste. Je désirais garder ce jeune homme pour l’éternité.

Mais c’était peut être présomptueux de ma part.

—T-Tu peux bouger… Arthur, anh !

Ses chaleurs faisaient encore effet bien qu'elles se dissipaient. Mais mon partenaire ne pouvait en aucun ignorer le bien être que je lui offrais. Alors j’entrepris mes allées et venues tout en maintenant sa jambe contre mon épaule. Mais je m’étais redressais sur les genoux pour le dominer avec mon imposante carrure. Qu'il soit tout timide et mielleux ou arrogant, il me faisait toujours le même effet. Il exerçait un pouvoir redoutable, dangereusement effrayant.

—Aah ! Arthur !

Il se tint aux draps de chaque côté de sa tête tout en se cambrant lorsque je touchais sa prostate. Muglerina ondula naturellement ses hanches contre les miennes, répondant ainsi à mes pénétrations et cherchant à retrouver ce plaisir. Ce jeune homme si farouche habituellement se laissa complètement submerger par son désir. Et il était bien trop fort pour qu'il ne se retienne de jouir. Puis, du bout de mes doigts, je vins lécher cette sécrétion divine et insolite, sous le regard humide de mon compagnon. Je me penchai au dessus de son corps, mes poings enfoncés dans le matelas pour trouver un point d'appui. À le regarder de plus près prendre son pied, on aurait dit que je n’étais pas son premier amant. Drôle d'impression alors qu'il était encore vierge récemment.

—Aaaah !

Chaque poussée en lui le faisait littéralement crier. Quant à moi, je mordillais la peau qui se trouvait à l’intérieur de sa jambe pour la marquer de traces violacées. Faire l’amour juste après l’avoir mordu était intense. Muglerina et moi ressentions parfaitement la bien être de l’autre, et la présence de chacun dans nos veines. L’être entier de Muglerina traversa mon corps, afflua dans mon sang pour venir envelopper mon cœur de son âme douce. Je ne parvins pas à me retenir et accéléra violement mes coups de reins quand je sentis l'orgasme approcher. Muglerina n’était plus qu’une loque de sensations qui criait au même rythme que mes soupirs et grognements. Ses membres pantelants, il chercha à récupérer sa respiration, mais ses cris l'en empêchaient. Ensemble, nous nous libérions. Dans un dernier geste instinctif, il se tenait à mes épaules et moi à ses hanches pour jouir le plus loin possible dans son être. Pris par ma jouissance, je manquais de m'écrouler sur son corps. Je me retins en prenant appuis sur mes poings qui étaient restés enfoncés dans le matelas. Muglerina passa une main sur mon visage pour le caresser.

— Je te veux contre moi, réclama le garçon.

Je me laissais tomber sur son corps sans pour autant l’écraser, contrôlant quand même ma force. Muglerina se blottit contre moi, posant sa fête sur mon cœur, encore essoufflé. Il finit par trouver un peu de repos, et se permit de fermer les yeux pour rêver.

—Si, innocent.     

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*Chapitre écrit en juillet 2018, corrigé en janvier 2020

L'ALPHA ROYAL ET L'OMÉGA INNOCENT Vol.1Where stories live. Discover now