L'ALPHA ROYAL ET L'OMÉGA INNOCENT Vol.1

V.

Chapitre publié en mai 2018, corrigé en janvier 2020

Bonjour !

La suite est déjà disponible ! :3

En média, je vous laisse un avant goût de Muglerina quand il est mère, et d'Aerin quand il est plus petit (genre, 5 ans ) :3

La dernière audience de la journée se termina. Chaque jour, je recevais une centaine de personnes pour les écouter à la salle des audiences. Des hommes à moi s'occupaient de dresser la liste, et moi de les recevoir sans avoir connaissance par avance de leur situation. Ces gens attendaient de moi un geste de secours, des réponses, des solutions. Certaines affaires méritaient plus de réflexion que d'autres à cause de leur complexité et de la gravité selon le cas.

Mes journées étaient bien remplies.
À la fin, quand tout le monde était parti, j'avais retenu un oméga parmi toutes ces personnes. Je choisissais toujours mes proies avec attention. Elles devaient être belles et venir de la haute société pour que je m'intéresse à elles. Je ne baisais pas avec des crasseux et des pouilleux. Muglerina était parti faire les marchés de la capitale à la recherche d’ingrédients pour le repas de ce soir, en compagnie de mes hommes. Il avait eu mon accord, à condition de porter un collier car sortir sans être marqué était très dangereux.

J’étais un Alpha, et l’envie de planter mes crocs en lui me démangeait de plus en plus alors si un autre que moi le faisais, je tuerais le monde entier, sans hésitation.

En attendant son retour, je profitais d’une fellation. Mon amant de passage s’était agenouillé, sur les genoux alors que j’étais assis sur mon trône. L’un de mes bras était tenu sur un accoudoir en or du siège pour tenir ma tête. Ma posture était impeccable, très charismatique. Mes jambes n’étaient pas trop écartées, juste de quoi recevoir cette bouche. Mais je n’arrivais pas à l’apprécier, même quand il passa ses mains sur mon sexe pour intensifier la caresse.

Sans cesse, je voyais Muglerina à l’œuvre, ce dernier ne m’avait pas encore touché mais les choses allaient très bientôt changer. Pour notre mariage, Muglerina devrait être au point. Il ne savait rien de mes inttentions mais le prendre en public allait certainement être la meilleure partie de jambes en l'air.

Dans un moment de colère qui monta en moi, j'attrapai cet oméga par sa chevelure sombre pour l’avertir.

—Pose encore une fois tes mains sur moi et je te les arrache.

Personne ne me touchait sans mon consentement autre que Muglerina, tel était l'un de ses privilèges. L’oméga geint de douleur avant de rester à genoux, sur le sol, complètement effrayé par ma prestance et mes paroles. Je le laissais un instant en plan, avant de me lever de ma place et de le chasser d’ici en lui hurlant dessus.

Je n’étais même pas en érection, depuis que je commençais à toucher Muglerina, mon corps ne répondait plus comme avant. Mon être s'entichait pour le sien. Mais je ne devais pas. Il était hors de question que je laisse une chose aussi terrible se produire. Je n'appartenais pas à cet oméga, contrairement à lui qui était tout à moi.

J’imaginais bien ce prince déchu me faire une pipe. Ses lèvres étaient faites pour se retrouver autour de ma queue.

—Délicieux.

J’aurais presque envie de me masturber rien que de penser à lui. Et cela me rendait fou de rage. Mais un sourire naissa sur mon visage.

Je regagnais mes appartements avant de rencontrer Muglerina dans ma chambre. Furieux en le découvrant ici, je venais l'attraper par les cheveux. Le jeune homme lâcha son panier en osier dans un cri délicieusement aigu. Tout un tas d'aliments tombèrent et roulèrent sur le vieux parquet de la chambre.

—Pourquoi n’es-tu pas venu me voir directement à ton retour, sale chien ?

Puis je venais le gifler au visage. Il poussa un cri de détresse avant de porter une main à sa joue, réalisant que je venais de le frapper.

Il me m’était hors de moi. Me faisait perdre le contrôle de la situation. Muglerina était mon pire ennemi mais je ne pouvais plus m'en défaire.

C’était la première fois que je le frappais. En réalité, il n'avait rien fait de mal. Il avait le droit de pénétrer dans cette pièce avant et derrière moi. C’était sa chambre, tout autant que la mienne. Mais le voir à l’intérieur me faisait de l'effet. J’éprouvais un désir encore inconnu jusque là pour Muglerina. Je venais de faire une erreur en portant une main sur lui. Je ressentais une violente rage envers moi-même, incapable de comprendre ce qui me prenait.

—J-Je vous demande pardon, mon roi…

Quand je lâchai ses mèches, il s’écroula sur le sol pour remettre de l’ordre à ce bazar, complètement perturbé. Il ramassa les fruits et légumes pour les remettre dans son panier. Ses mains tremblaient lorsqu’il s’exécuta. Sa joue était rouge, portant la trace de ma main sur son visage.

—Quand tu auras fini de nettoyer ton bordel, tu te déshabilleras pour te mettre sur le fauteuil. Je te veux, nu.
—T...Tout ce que vous souhaitez.

Pour nos pratiques sexuelles, j’avais pris soin d’installer un fauteuil très spacieux. Je ne partageais pas mon lit avec Muglerina alors j’avais opté pour cette alternative.

Ses yeux ne cachaient pas sa stupeur. Muglerina était terriblement pudique et ne se dévoilait que très difficilement. J'avais eu l'occasion de le mater. Il n'était pas rare que nous prenions un bain ensemble, je le touchais que très peu de fois puisque mes journées étaient pleines. Je n'avais pas de bras droit sur qui comptait et Muglerina me servait de femme et de vide couilles. Malheureusement pour lui, j'étais bien trop sombre pour jouer le gentil mari et le roi attentionné dont il rêvait.

Pour évacuer cette émotion violente, je m'en prenait à lui. Alors sans le prévenir, je l’attrapais par son cou pour qu’il se redresse.

Puis, dans un geste inconscient, je plaquais mes lèvres sur les siennes, réalisant trop tard que j’étais en ruts.

Je sais qu'Arthur va encore avoir son lot de critiques mais soyez indulgent 😌

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