XXVI.

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Bonjour ♥️
Le chapitre 26 est disponible juste avant la finale, que la meilleure équipe gagne  ^^

*Chapitre écrit en juillet 2018, corrigé en janvier 2020

Cela faisait maintenant plusieurs jours que nous étions en lune de miel. J’avais fait visiter l’extérieur à Muglerina, et il avait très apprécié se promener avec moi dans les jardins. Je lui avais montré le labyrinthe dans lequel je jouais étant enfant. Les rares fois où je réussissais à m’évader c’était à l’intérieur. Mais toutes les bonnes choses avaient une fin.
Demain, nous rentrions au palais pour commencer notre vie de souverains. Oui, Muglerina était la reine qui siégerait à mes cotés, bien que je restais le maillon fort dans la prise de décisions. Néanmoins, sa parole aurait un impact sur mes choix mais j’allais devoir lui apprendre toutes ces choses-là. Devenir compagnon ne s'apprenait pas du jour au lendemain et il allait devoir s’affranchir de sa timidité pour y arriver. Mais je croyais en lui.

—C'est ton dernier jour en chaleur alors n’oublie pas de prendre ton médicament avant d'aller te coucher.

Les premières chaleurs étaient terribles pour les omégas, mais à notre retour, il allait devoir apprendre à s'y habituer et à vivre avec quand il serait dans cette période. Mais il aurait besoin de mon aide car hormis les traitements, seul un alpha pouvait le soulager.

Muglerina avait eu l’envie de me coiffer. Dans cet état, il était beaucoup plus tactile et apprécier avoir un contact physique avec moi. Il aimait mes cheveux sombres aux couleurs des ténèbres. Il prenait le temps de les peigner pour qu'ils ne s’emmêlent pas. Puis, il me fit une tresse pour dégager un peu mon visage, fière de son travail.

—Les alphas ont vraiment de magnifiques cheveux.

Je n'aimais pas sa remarque qui englobait une généralité. Je le pris par son avant bras afin de le faire tomber sur mon propre corps. Une fois assis sur mes cuisses, il tenta de se débattre mais mes mains sur sa taille l’en empêchaient.

—Tu me fais mal, Arthur ! A-Arrête !

Encore des excuses pour fuir mon contact. Mais je n'allais pas me laisser amadouer par sa fragilité. Mais au fond, je ne lui faisais pas mal comme il le prétendait. C’était sa seule arme de défense. Je reconnaissais quand même ne pas y aller de main morte, mais j’étais possessif dans ma manière de le toucher, et ça, il allait devoir l'accepter.

— J’arrêterai quand tu arrêteras de parler d’autres hommes en ma présence.
—Q-Quoi !? Mais je n’ai jamais…

Il s’arrêta dans son élan quand il réalisa ma main dans son pantalon. Il chercha à se débattre pour me fuir comme il savait si bien le faire. Mais quand mon doigt s’enfonça dans ses fesses, le garçon l'accepta naturellement. À l’intérieur, il était chaud. Très chaud. Et cette sensation me rendait complètement fou. Il gigota contre moi, tentant de masquer son désir. Mais son odeur le trahissait. Tout comme moi, il voulait retrouver ces sensations de la première fois.

Pris par mon instinct bestial, je jetais l’oméga sur le lit qui atterri sur le ventre. Quand il se redressa, son dos entra en contact avec mon torse, lui faisant comprendre mon intention. J’avais patienter quelques jours pour le laisser récupérer, pris sur moi pour ne pas le brusquer, mais franchement je ne tenais plus.

—Arthur, attend ! Je…

Mon bassin se frotta contre ses fesses. Mon sexe était dur et malgré son pantalon, il n’avait aucun mal à glisser entre ses elles pour caresser son intimité. Mais le tissu m’empêchait de le pénétrer. Non, je ne voulais pas le prendre avec un tissu entre nos corps. Rectification.

—Oui ?

J’étais encore lucide pour répondre aux questions.

—J-Je n'aime pas cette position… avoua-t-il timidement.

Il se recroquevilla contre mon corps pour appuyer ses propos.

—Si on le fait par devant, tu promets de ne pas fuir ? Lui demandais-je.

Je ne voyais pas son visage mais ses oreilles rouges ne me trompaient pas. Il était excité mais un peu intimidé alors que j’étais son mari. Je ne pense pas pouvoir me débarrasser de sa timidité même un jour. Muglerina était doux de nature, je ne pouvais rien y faire.

—O-Oui.

Il ne le dit pas mais Muglerina n’aimait pas l’idée de ne pas pouvoir me voir. Il avait besoin de savoir que c’était moi qui le prenait et personne d’autre. Il n’était pas encore à l’aise avec son corps et le sexe pour être assez confiant. Et malgré cette double personnalité qui se tenait sous mon corps, il ne changeait pas complétement. C’était bien la preuve qu'elle était également une partie de lui et cela me rassura complètement.

— Tourne toi, prouve moi que tu le veux tout autant que moi, Muglerina.

Il mit plusieurs minutes avant de s’exécuter. Délicatement, il se retourna pour me faire face. Mais il avait plaqué ses mains sur son visage pour ne pas croiser mon regard. Je pouvais utiliser ma force pour le soumettre et l'obliger à m’affronter yeux dans les yeux. Mais je voulais voir comment il exprimait son désir.

—Muglerina, regarde moi.

Je ne voulais quand même pas lui briser les poignets. Ce serait dommage d'en arriver à la.

_Allez, enlève tes mains et regarde moi. Je promets de ne pas être brutal.

Ses blessures guérissaient doucement grâce au traitement. Mais c’était plus long que s’il pouvait se régénérer. Alors délicatement, je pris ses poignets pour dégager avec tendresse ses mains et ainsi voir l'expression qu’il avait. Il avait le regard humide et les joues roses. J’entendais son cœur battre à toute allure et son corps s’éveilla contre le mien. Puis, je plaquais doucement ses mains aux matelas avant de glisser les miennes dans les siennes, paume contre paume. À ce contact, son visage rougit encore plus, mais il ne bougea pas, me regardant dans les yeux. Il était un peu perdu et ne savait pas comment réagir. Je ne demandais pas à Muglerina de devenir une tempête sexuelle, mais juste de laisser son désir s’exprimer.

— A-Arthur… prononça-t-il du bout des lèvres.
—Oui ?

Il mordilla sa lèvre inférieure avant de détourner le regard.

—S-Sois doux…

Il ferma ensuite les yeux fortement comme s’il ne réalisait pas ces mots.

—Très bien, j’accepte…

Encore une nouvelle fois, j’allais devoir faire preuve de retenue. Bon, au moins il acceptait de coucher avec moi, c’était déjà ça.

— Cependant, rajoutais-je, une fois rentré au palais, je te prendrais comme j'en ai envie.
—O-Oui, céda-t-il.

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L'ALPHA ROYAL ET L'OMÉGA INNOCENT Vol.1Where stories live. Discover now