Chapitre 06

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Hey ! je me demande ce que vous pensez de l'histoire, alors n'hésitez pas à me faire part de vos avis.

Quelques jours plus tard

FLAVIO

Je jette un coup d'oeil à Nelson lorsqu'il coupe   enfin le moteur de la Mercedes.

êtes-vous sûre que c'est ici ?

— en effet monsieur !

— bien. Attendez moi, je n'en aurai pas pour longtemps. Ai-je ordonné en sortant du véhicule

Si quelqu'un m'avait prédit qu'un jour j'apporterai des chocolats une femme qui porte inconsciemment mon enfant, je ne l'aurai point cru.

Et pourtant...

Au bout de la deuxième sonnerie, c'est le charmant visage de sa mère qui se révèle à moi;

bonjour... oh c'est vous monsieur... ?

— Del Castillo, mais je vous en pris appelez moi Flavio tout simplement.

Entrez donc, Flavio tout simplement. Répète-t-elle avec une pointe d'humour, ce qui parvient à m'arracher un sourire.

L'intérieur de ce chalet est chaleureux... très soigné et décoré dans un style ethnique chic.

On y reconnaît une touche féminine de qualité et de bon goût.

Mon attention dérive ensuite sur le portrait accroché au mur - dessus Laila semblait heureuse et épanouie et j'en ai un pincement au coeur.

voulez-vous quelque chose à boire ?

Si elle savait que je suis le principal responsable du malheur de sa fille, elle ne me laisserai même pas franchir le seuil de la porte.

non merci, je suis juste venu prendre des nouvelles de Laila. Est-ce qu'elle va mieux ?

Son sourire se dissipe lentement et l'expression de son visage change presque aussitôt, avant qu'elle ne secoue tristement la tête;

pour être honnête, c'est de mal en pis. Elle s'isole à longueur de journée, ne mange presque plus, refuse catégoriquement de discuter, et passe une bonne partie de son temps à pleurer... on ne sait presque plus quoi faire !

J'ai tellement honte de moi...

— puis-je la voir ? Ai-je demandé après quelques secondes de silence

Elle semble hésiter pendant un moment mais finit quand même par accéder à ma requête.

elle sera peut-être d'accord de vous recevoir.

Je la suis en silence jusqu'à l'antre de Laila, qu'elle m'invite à ouvrir d'un geste de main.

Les rideaux fermés de la vaste chambre tamisent la lumière du jour qui s'y reflète, offrant ainsi un cadre que j'aurai pu apprécié dans d'autres circonstances...

Laila ? Ai-je murmuré en me rapprochant prudemment, ne faites pas ça !

Ses mains tremblantes tiennent fermement un couteau, pointé sur son ventre encore plat.

Alertée, sa mère me rejoint aussitôt et laisse échapper un cri,

chérie, baisse ce couteau ! Dit-elle en faisant mine d'aller vers cette dernière pour lui arracher l'arme blanche, mais je m'y oppose d'un geste de main.

L'envers de l'inconnuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant