MAFIA T1

Chapitre 34 : Castel

J'ai dû rester un jour de plus mais je peux enfin rentrer retrouver ses lèvres qui m'ont tant manqué. Je n'aurais jamais cru avoir besoin d'elle dans mes bras autant que maintenant.

Je descends de la voiture en trombe pour courir jusqu'à ma villa. Je rentre en courant avant d'arriver dans le salon où ils sont actuellement en train de jouer avec mes nièces. Ma mère viens me dire bonjours tout comme mon père et mes princesses. Mais il manque bien une personne à l'appelle et c'est la plus importante en ce moment même. Mais j'ai beau la chercher dans toute la pièce je ne la trouve pas.

- Elle avait rendez-vous chez le médecin. Me coupe dans mes pensées Vlad.

Le médecin... OH PUTAIN DE MERDE. Ne me dites pas que j'ai oublié LE rendez-vous ! Mon visage devient blanc et sans parler de mes sueurs froides qui commencent à perler sur mon front.

- Mon chérie ça va ? Me demande ma mère inquiète.

- Elle est partie il y a longtemps ?

- Oui mais elle ne devrait pas tarder. Me répond Tye.

Je me mets à tourner dans tout le salon, la tête dans les mains. Je n'arrive pas à me calmer et personne ne doit comprendre pourquoi je réagi comme ça. Je suis sûr qu'elle ne leur a rien dit et je peux comprendre. Comment on pourrait dire une telle chose sans avoir peur des réactions des autres ? C'est vrai quoi, toutes les femmes rêves de fonder une famille en général et savoir que toi tu ne pourras peut-être plus en fonder une à seulement 19 ans...ça doit être une des pires choses à vivre.

Je décide de monter dans ma chambre histoire de me reposer le temps qu'elle revienne, chose que je n'ai pas réussi à faire en réalité. Je suis juste là, posé dans mon lit à regarder le plafond blanc comme un gros débile. Son odeur enivre toute la pièce. Les draps sont imprégnés de sa divine odeur. Tout dans cette chambre porte son odeur. Même la salle de bain, elle a passé sa semaine ici j'en suis sûr. Et ce qui me serre le cœur c'est de savoir qu'elle devait sûrement être en train d'attendre que je lui réponde allongé sur mon lit à ne rien faire. Je m'en veux tellement mais maintenant c'est bien trop tard pour lui envoyer un message.

2H00 plus tard.

La nuit vient de tomber quand la porte de ma chambre s'ouvre sur une petite Black la mine dépitée. Elle regarde en bas et ne s'est même pas aperçue de ma présence. Sans plus attendre je me lève du lit pour ensuite la prendre dans mes bras et la serrer contre moi. Elle se laisse faire et ne résiste pas à mon plus grand bonheur. Je nous allonge sur le lit et plonge ma tête dans son cou. J'inspire son odeur qui m'a manqué elle aussi avant d'y déposer des dizaines de baisers ce qui la fait frissonner à mon plus grand plaisir. Ce petit corps de femme dont je n'ai fait que de rêver toute la semaine. Toute cette semaine où j'étais loin d'elle.

- Ton odeur m'a manqué. Lui dis-je en un chuchotement.

- C'est pour ça que tu n'as pas répondu à aucun de mes appels ou de mes messages. Me dit-elle vexée ce que je peux comprendre.

- J'avais beaucoup de travail et je n'avais pas une minute à moi. J'ai bien lu tes messages et c'est bien la seule chose qui réussissait à me faire sourire le soir dans mon lit. Dis-je en caressant son ventre qui porte encore un sparadrap.

- Tu aurais au moins dû m'envoyer un message me rassurant que tu sois bien en vie et pas six pieds sous terre. Me dit-elle en tirant un peu sur mes cheveux sûrement pour me punir

- Il ne m'est rien arrivé... Et ton rendez-vous. Dis-je avec hésitation dans la voix.

Elle se raidie quelque secondes après ma phrase. Elle ne bouge plus et ne parle plus. J'ai posé la question qui tue et je ne le sens pas mais pas du tout.

- Henry veut un bébé à tout prix de toi et moi chose que nous n'avons encore rien dis à personne. Et ensuite comment veux-tu que j'aie un bébé si je suis devenue... Stérile. Me dit-elle avec la voix qui tremble ce qui me serre la gorge.

Je me lève et la prend tout de suite dans mes bras avant de me séparer d'elle pour caler mes lèvres aux siennes. Je ne sais pas comment j'ai fait pour me tenir toute une semaine. Ses douces lèvres pulpeuses mais pas trop grosses ni trop fines, la taille parfaite. Je veux la réconforter et du mieux que je peux. Je veux la rassurer et lui dire que je serais là pour elle. Et pourtant aucun de ces mots ne sortent de ma bouche. Tout simplement parce que je sais que ce n'est pas ça qu'il lui faut. Elle a besoin de se sentir libre et soutenue par les gens qu'elle protège quitte à donner sa vie. Elle veut pouvoir se laisser aller pour une putain de fois dans sa vie. Et c'est ce que je vais lui donner...

Je sépare nos lèvres manque de souffle et repose ma tête délicatement sur son ventre plat. Elle a trop maigri et rare sont les fois où je la vois manger. Elle a carrément la peau sur les os ce qui me fait mal au cœur de la voir comme ça. Je vais lui faire reprendre une vie à peu près normale si je puisse dire. Et la première chose va commencer par un bon repas avant de sortir pour aller à la foire. Mes nièces et ma sœur voulaient aller y faire un tour et j'ai fait l'erreur de leur promettre avant de partir.

- Va te préparer on sort ce soir. Lui dis-je en déposant des baisers sur la peau de son ventre.

- Reste encore un peu avec moi. Me dit-elle d'une voix presque suppliante ce que je n'ai jamais encore entendue chez elle.

- Je resterais toujours avec toi, je te le promets. Dis-je en déposant un chaste baiser sur ses lèvres.