Renaissance ( plus de mise a jour )

Chapitre 21

Il n'y avait aucun bruit.

"- Il m'avait bien semblé vous voir. "  

Je me retournais en sursaut. Pas moyen d'être tranquille ici. Le prince se tenait devant moi, appuyé nonchalamment sur un tronc d'arbre. 

"- J'ai un petit secret a vous avouer. Je sais d'avance que vous n'allez pas apprécier. Mais si je ne  me confesse pas vous risquez de vous ridiculiser devant tout le beau monde demain. Je  ne me remettrai pas de vous causer un tel affront."

Il était si prétentieux. 

"- Je ne suis pas exactement l'homme que vous pensez."  

Je le dévisageais sans retenue. Cet homme était étrange. Sa beauté parfaite me fascinait. Tout était lisse chez lui. Mais il n'en restez pas moins dangereux. 

"- Voulez vous m'accompagner ? Vous avez l'air d'aimer les fleurs, ma soeur aussi. Je pourrais vous la présenter. Et puis c'est la deuxième fois que l'on se crois dans un jardin, c'est drôle. "

"- Qui êtes vous?"

"- Vous n'aimez pas tourner autour du pot. Je voulais d'abord vous mettre a l'aise. Je suis le fils du roi. Et je n'ai aucune envie d'accéder au trône. Trop de responsabilités voyez vous. Je préfère l'amusement et de loin. La fête, les sorties, le monde nocturne, auquel vous appartenez il me semble, sans vous offenser.  C'est ce que j'aime. Avec mon frère et ma soeur nous avons eu la même éducation. Je vous laisse deviner qui était le plus dissipé, qui était le plus investi et qui s'échapper au jardin dès qu'elle en avait l'occasion. C'était une belle époque, nous étions proches. "

"- Je ne vois pas ce que je ne dois pas apprécier ."

"- Je ne veut pas accéder au trône. "

"- J'ai bien compris, vous fuyez les responsabilités comme la peste. Mais si vous le faites c'est parce que vous avez le choix j'imagine?  Votre frère peut prendre votre place. Vous pourriez mener la vie qu'il vous plait."

"- En réalité je suis déjà a ma place. A moins d'un tragique accident je ne monterais jamais sur le trône. Je fais ce qu'il me plait tant que je reste discret. Puis je vous embrasser?"

"-Je ne sui pas sur de vous suivre... Et vous n'aviez pas demandé la dernière fois. "

"- Je m'améliore avec le temps, comme un bon vin. Alors? "

"- Non. Je ne vous connais pas, vous n'avez pas fini votre explication, je ne vous aime pas et nous ne somme pas ensemble."

"- Vous avez déjà embrasser des hommes sans vraiment les connaitre. Pourquoi est ce different avec moi?"

"-Je ne veux pas. C'est une raison suffisante il me semble."

"- Très juste. Arrêtons nous un instant que je continue mon explication. Je m'excuse de m'être interrompu. Je ne vous ai pas menti, vous avez mis un nom sur ma tête. Simplement, ce n'était pas le bon. Je ne suis pas Philippe mais son frère, Benjamin, pour vous servir."

Je le regardais la bouche ouverte tant j'étais surprise. Je me repris au bout de quelques secondes, me leva, fis une révérence et rentra au Palais. 

Il s'étais moqué de moi. Pourquoi s'en serait il privée, il avait trouvé l'imbécile parfaite. Des larmes de rage commençaient a brouiller ma vue. 

"- Emma? Tu es toute barbouillés, qu'as tu? Viens par ici, vraiment tu as une mine affreuse."

Rosalina se tenais devant moi. Je ne l'avait même pas vu. Elle me pris par le bras et me raccompagna à ma chambre. Sur le chemin je lui avoua m'être fait berner par Benjamin. Elle en rie et essaya tant bien que mal de me faire voir le bon coté des choses. 

"- Réjouis toi, tu peux te venter d'avoir un pied dans la famille royale! Déplus tu es la seule qui l'es rencontré. Et à lui voir parlé!"

Ses inepties me firent sourire et je retrouva ma bonne humeur bien rapidement. Irène nous rejoignit. 

"- Le repas est dans trente minutes, nous devrions nous apprêter et descendre. Les retard sont impolis."

Elle avait un sourire ravissant. Je ne voulais pas rester seule, ainsi elle se préparent toute deux dans ma chambre. Le dressing et la douche ne les impressionnaient  pas. Elles avaient l'habitude. Irène était cependant aussi reconnaissante que moi d'avoir d'aussi belles pièces a notre disposition. Rosalina n'y voyait la que juste prix de notre travail. "Apres tout, disait elle, nous sommes enfermés dans un palais. Le confort et le luxe sont obligatoires."

A l'heure dites nous étions assise à table. La vue de la nourriture me faisait déjà saliver. Les émotions de la journée m'avait affamé. 

Rosalina ne mangea presque rien, contrairement à Irène et moi. 

"Mesdemoiselles, vous ferrais la connaissance du roi, de la reine et de leurs fils demain. La famille royal vous souhaite une bonne fin de soirée et vous invite a regagner vos appartement une fois le repas fini."

Le garde se tut et regagna sa place devant la porte comme si rien ne c'était passé. On aurait dit un automate. 

Rosalina secoua ses sublimes cheveux blond avant de se lever. 

"-Je vous pris de m'excuser mais je vais me préparer pour demain. Passez une bonne soirée."

Elle sourit avant de disparaitre. 

Il était plus de vingt-deux heure lorsque que je me coucha enfin dans mon lit. J'avais déambulé dans le palais avec Irène afin d'apprendre un peu mieux a la connaitre. Au final j'avais beaucoup parlé, elle m'avait beaucoup écouté. Mais je n'étais pas  plus avancé à son sujet. 

Rosalina ne réapparu pas le lendemain au petit déjeuner. Elle ne daigna pas non plus assister a la réunion que Katherina avait organisé afin de nous rassurera et de nous donner quelques conseils pour notre rencontre avec la famille royale. J'avais peur que tout le monde sache qu'elle imbécile j'avais été avec le Prince. J'avais l'impression que ma honte était tatoué au sommet de mon front au fer rouge. Mais évidement personne ne savait rien. Et j'en était tellement enchanté. 

A seize heure nous étions toutes réuni devant la salle de bal. Il n'y avait pas un bruit, nous étions aussi silencieuse que les gardes qui devaient nous indiquer quand entrer. Je me mis a compter les filles autour de moi pour passer le temps. Treize. Je recomptais encore et encore en tombant sur le même chiffre. Il n'y avait pourtant que douze cité. Qui était la treizième fille?