Renaissance ( plus de mise a jour )

Chapitre 23

"Rémy De Bourges prit sa place à mon bras. C'était naturel, rien de gênant, la conversation était fluide et agréable. Il était vraiment charmant."


"- Me permettez vous de vous accompagner jusqu'à la serre ?"

"- Avec joie, mais nous pouvons marcher doucement, je ne suis pas pressée de les rejoindre."

"- Vous ne les aimez pas ? "

"Je ne les connais pas."

"Je suis sure quelles sont toutes charmantes, après tout, c'est pour cela quelles ont été choisi."

"Pourquoi moi ? Pourquoi pas Chantilly ou une autre ? Plus jolie, plus sophistiqué ? Je n'ai même pas répondu entièrement au questionnaire."

"Vous regrettez déjà d'être ici ? "

"- Non, non, bien sûr que je suis ravie, mais je me questionne. Il y avait tant d'autre choix. Je n'ai rien d'une princesse. "

"- Une compétition avec uniquement des demoiselles comme Eveline De Crear ou Irène De Jensieu serait d'un ennui profond. Bien que bonnes, c'est demoiselles ne conviendront jamais au Prince."

"- Je ne connais pas Eveline, mais Irène est mon amie."

"- Pardonnez moi, je ne veux pas leur faire offense, simplement vous montrer que la diversité et ce qu'il y a de meilleur. Vous n'êtes pas une femme commune, j'en suis certain."

"Pourquoi êtes-vous aussi sur des goûts du Prince ?"

"Nous avons été très proches. Nos obligations nous ont séparés, mais je garde pour lui un respect infini. Vous n'êtes pas une femme commune. Je voulais vous voir évoluer ici."

"Pourquoi?"

"Vous posez beaucoup trop de questions. La reine dirait que ce n'est pas convenable"

" Pas plus que de se mettre à la place de la reine"

" Vous apprenez vite. Allez-y, vos amies sont déjà à l'intérieur. Vous êtes bonne dernière."

"Je ne veux pas y aller, je ne suis pas à l'aise avec les filles, on ne se connaît pas. "

" Apprenez a les connaître, détendez vous un peu et... pourquoi rigolez-vous? "

" Vous n'êtes pas la personne la plus détendus que je connaisse."

"Ne vous fiez pas aux apparences. Vous avez une activité professionnelle qui aurait du vous mettre à l'aise avec les autres. Ce n'est pas le cas."

"Je n'avais pas besoin d'pitre proche des gens, juste de leur faire croire."

" Alors faites comme si vous étiez à l'aise. Jouez la comédie." 

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Deux heures. J'avais passé deux heures dans la serre. Et ce n'était finalement pas une si grande catastrophe. Rémy avait raison. Il suffisait de se détendre et je n'avais même pas eu besoin de faire semblant. Je l'ai apprécié toute sincèrement. Amélia un peu moins, mais tout ne pouvait être simple. Elle était franche et sans filtre. Je me suis demandé pendant un cours instant ce qu'elle faisait ici. Puis je me suis rappelée que j'y étais aussi. J'étais mal placée pour juger.

Toutes les filles étaient arrivées. Ça avait créée une bonne cohésion et une ambiance de colonie de vacances. Je savais d'ors et déjà que j'allais m'attacher à ses filles et que je risquais d'en souffrir. Mais je savais aussi que je n'étais pas assez à l'aise en société pour nouer des lien assez fort avec tout le monde. 

L'air était  devenue trop étouffant dans la serre et nous avions décidé de retourner dans le petit salon. Je m'étais installe au même endroit que ma premier visite dans cette pièce. Le même livre posé sur mes jambes, repliés sous moi. Je réagissais de temp en temps a la conversation qui prenait vie autour de moi. 

Chacune expliquée ce qu'elles faisaient de sa vie, ce qu'elles avaient du laisser tomber pour venir.