Chapitre 7

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"- Vous ne m'intimidez pas Votre Altesse mais il me semble que par votre éducation vous auriez du vous présentez et me dire qui vous étiez."



"- Mon identité a donc tant d'importance pour toi?"

"- Cela aurait eu le mérite d'être honnête, maintenant je dois aller travailler, veillez m'excuser."

Il était plus de six heures du matin lorsque je finis de nettoyer les dégâts occasionnés par les personnes présentes, faire le ménage m'avait vidé la tête. Jeter, trier éponger, des mouvements répétitifs et apaisant.

"- Tu es encore la? Rentre chez toi, la salle brille tellement elle est propre, tu ne sers plus à rien, file!"

Le sourire bienveillant de Patrice me réconfortait.

"- J'allait partir ne t'inquiète pas, tout est en ordre, les tables sont rangés et les chaises sont retournées dessus et j'ai nettoyée le sol."
"- Tu n'as même pas besoin de me le dire, tu fais toujours du bon boulot. Rentre bien."

Je récupérais mon corset qu'il avait déposé sur un tabouret et sortie en fermant les portes.

"- Tu finis tard à ce que je vois."

Il était encore la, tapis dans l'ombre.

"- Vous savez ce n'est pas poli de surprendre une fille. Et le fait que vous attendiez dans l'ombre, comme à votre habitude est assez effrayant."

"- Tu oublie que je suis un Prince, je suis une personnalité connu, pas un vulgaire fou qui te guetterais, tu" n'as donc rien à craindre de moi."

"- Votre statue ne vous définie pas en tant que personne. Vous êtes Philippe j'imagine, pourquoi m'attendre à la sortie de la boite ?"

"- J'ai envie de te parler, tu m'intrigue. Tu es différentes des autres filles de ton âge."

"- Mon âge? Que savez vous de mon âge? "

"- Tu dois avoir 16 ans maximum, les autres demoiselles n'aurai pas eu les même réactions que toi."

"- Que savez vous des réactions des filles? Seriez vous un spécialiste ? Permettez moi d'en douter."

"- Tu oses douter de ton souverain?"

"- Je dois vous quitter Votre Altesse, je suis fatigué et me dois de rentrer, bonne nuit à vous."

Je m'eclipse dans les rues, sans me retourné. Je n'ai même pas fait de révérence quelle imbécile je fais. Il fait jour lorsque je trouve enfin le sommeil dans mes draps. Je dors jusqu'à 17 heures.

Une fois levé je vois que ma mère, ça ne peux être qu'elle, a déposé un bouquet sur mon bureaux. Il est accompagné d'un mot: Ma demoiselle de 16ans, tu m'as charmé en une soirée, Ton Altesse.

Il a utilisé du papier rose. Rose. Je ne pus m'empêcher de sourire bêtement, son attention étais si courtoise, je ne m'attendais pas à trouver ces fleurs ici. Futur roi, il avait du se renseigner pour trouver mon adresse. Philippe... Mes pensées s'égarèrent sur son visage, ses yeux d'un bleu si profond m'envoutait. En réfléchissant je croyais que Philippe, l'ainé du roi de Miramar, celui qui devait se marier avait les yeux marrons. J'avais du confondre avec son frère, Benjamin, car les yeux que j'avais vu n'avait rien de commun. Ils étaient somptueux, bien que avec pour seul lumière que la nuit je n'avais pu le voir à mon aise. Ce n'est pas logique, pourquoi un futur roi s'intéresserais à moi? Je sais que je n'accéderais jamais aux portes du château après l'interview désastreuse, que Rémy De Bourge a effectué. Pourtant j'ai un pincement au coeur, je sais qu'il veut joue avec moi avant de se marier. Je crois que ce qui me gêne c'est que ça ne me dérange pas, je pourrais presque dire que j'en ai envie. Je ne suis pas une fille bien il avait raison. C'est bien le seul point sur lequel il a vu juste. Je sais que je fais plus jeune, mais j'en joue, pour une fois cela ne dérange pas, au contraire je préfère en rire. J'espère le revoir, même si au fond de moi, je sais que cela ne se fera jamais, il est venu qu'une seule fois sur mon lieu de travail, profiter avec ses amis, je ne vois pas pourquoi il reviendrais. Je me demande si son père est courant. Je suis sur que non. Ou alors il ne dit rien parce qu'il profite de ses derniers moments de liberté.

Quelqu'un frappe à la porte. Évidemment mes parents ne sont pas là. J'ai vraiment l'impression que la maison ne leur servent qu'a dormir, et encore, pas toujours.

"- Patrice ? Entre."
"- Il fallait que je te vois. Ce soir on est fermé."
"- Fermé? Mais tu n'as jamais fermé !"
"- Arrête de m'interrompre chica, je ne t'es pas encore expliqué. Donc tu as ta soirée de libre, profite en pour te reposer, tu as des cernes sous les yeux. Demain par contre tu viens m'aider, on va préparer la salle, il faut la décorer pour la venue de ses Altesses. Le Roi et ses fils viennent manger à midi tapante. Tout dois briller. Clara s'occupera du service, je sais que tu n'aimes pas vraiment ça. Et puis tau pourra faire tes crêpes, tu sais que c'est les meilleurs. Ah et fais en pour nous aussi tu sais que je n'y résiste pas."

"- Tu veux que je viennes a quel heure demain?"

"- A huit heure, tu pourras être la ?"

"- Bien sur, je n'ai rien d'autre à faire que de m'occuper de l'estomac de Ses Altesses."

"- Ne faispas ta mauvaise tête, je te paye le double de tes soirées."

"- Je suis juste fatiguée tu veux quelque chose?"

"- Rien du tout chica, monte de coucher, je te veux fraiche pour demain."



Renaissance ( plus de mise a jour )Where stories live. Discover now