Chapitre 3

101 5 0
                                    


" - Partons maintenant nous avons assez de retard comme cela. Tu sais que dans ce genre d'endroit il faut jamais arriver à l'heure." 


Apparement il n'y a que ma mère qui connaît et applique cette règle, lorsque nous entrons dans la demeure des parents de Myriam, la salle de réception est bondé de monde, tout les invités tiennent une coupe, les discussions vont de bon train. Ils ont vraiment l'air de se sentir à leurs places. Pas moi. Il fait chaud et il y a beaucoup trop de monde. J'essaye de m'échapper mais ma mère glisse son bras sous le mien. Elle veut me présenter à ses amis. J'ai déjà tellement hâte que cette soirée ce termine.

"-Oh mon cher Azron comment vous portez vous?"

"- Exelement bien Camelia, tu ne me présente pas ? Qui est cette belle demoiselle qui t'accompagne ? Elle est tout à fait charmante."

" - Je te présente ma fille Emma, Emma voici Azron Mérati, nous somme amis depuis bien longtemps."

" - Vous êtes une demoiselle ravisante, jeune fille, venez à mon bras je vais vous présenter."

Monsieur Mérati m'emporte dans un tourbillon de présentation. Je ne retient pas un mot et répéte inlassablement les même mots. Bonjour, enchanté de vous connaitre. Ce n'est pas sincère mais cela a le mérite d'être polie.  Mes pieds me font souffire le martyr, et je sens que mes cils sont rempli de texture noir. Ma mère a abusé sur le maquillage, a croire qu'elle voulait complètement me transformer.

" - Mademoiselle Marbella, permettez moi de vous présenter Madame de Longeais."

" - Appelez moi Emma, madame."

"- Quelle charmante demoiselle, et bien Emma, venez discutez avec moi, tous ces gens m'ennuie."

"- Bien madame."

Je me surpasse ce soir, je sourie et parle avec tout le monde. Je m'assis près de Madame de Longeais pendant que Monsieur Mérati nous fausse compagnie.

" - Vous êtes si jeune, et si ravissante, dîtes moi avez vous reçue le courrier de Sa Majesté?"

" - Oui Madame, je l'ai lu ce matin même."

" - Ma fille a également eu le plaisir de le recevoir. Je suis sur qu'elle sera choisi, elle est si bien éduqué. Figurez vous qu'elle parle quatre langues, elle est si sophistiqué et élégante. Vous la connaissez peut être, toute les filles de la cité envie ses long cheveux et sa fine silhouette. Mais vous avez des cheveux magnifique, par contre votre silhouette n'est pas très raffiné ma chère vous devriez faire plus attention c'est un conseil pour séduire ces messieurs. Je parle trop, je ne vous ai même pas dit quelle se prenomé Chantilly."

Je me sent drôle, j'avais envie de rire, mais les paroles de Madame de Longeais m'avait terriblement blésée. Je savais pertinemment que je n'avais pas le corps parfait. J'avais travaillé dur il y a quelques mois de cela et j'avais arreté tout mes efforts. Mais entendre dire que la fille de Madame était parfaite me faisait vraiment sourire.

"- Bien sur, tout le monde la connais, elle est si belle, un vrai model pour toute les jeunes filles de la cité. "

Les joues de mon interlocutrice rosirent de plaisir. Ce n'était pas une méchante femme, elle était simplement fière de sa fille, peu être un peu trop mais je trouvais cela charmant, quelle prennent autant sa défense. Malheureusement sa fille n'était pas aussi aimable qu'elle le laissant entendre. De plus sa réputation auprès des hommes, jeunes ou vieux n'était plus à faire.

" - Trésor je t'ai cherché partout, tu n'as même pas dit une bonne parole aux héros de la soirée. "

Ma mère avait, comme à son habitude, surgit de nul part. Elle m'entrainait de nouveau dans un tournis de robes et de costumes me laissant à peine le temps de faire un signe de mains pour Madame de Longeais. Il est vrai que la fête était somptueuse, le champagne coulais à flot, les robes étaient toutes spectaculaire, rien à voir avec l'ambiance du bar dans lequel je dansais chaque soir.

" - Emma chérie comment vas tu? Je ne savais pas que tu devais venir je suis charmé de ta présence. Eliott je te présente Emma, c'est l'enfant que je gardais, tu te souviens? Tu nous rejoignais souvent."

"- Bien sur que je me souvient de cette délicieuse enfant, cependant je dois faire remarquer que votre beauté est sans pareil et que vos charmes font tourné bien des têtes se soir. "

Les flatteries du fiancé de Myriam sonné tellement faux que je ne m'abaissé pas à répondre. Ma mère gloussais de plaisir. Je leur souhaité mes meilleurs voeux pour leur union prochaine et partit à la recherche d'air frais.

Il me fallut bien cinq minutes pour trouver la sortie. Un petit jardin fleuri m'attendais, avec tout l'air et l'espace dont j'avais besoin. Personne ne viendrais m'ennuyer avec des bavardages inutiles et j'en étais ravi. Je m'assieds au pied d'un arbre immense. Je n'avais jamais vu de tronc aussi large, il était splendide. Enfin au calme je soupirais. Mon corset me serrer, je me débattais pendant de longues minutes avant de réussir à me dégager de son emprise. Sa couleur se fondais avec ma peau, il était invisible aux autres, mais si serré que l'air peinait a entrée dans ma cage thoracique. Je le jette sur le sol. Ma mère allais me tuer si je rentrais sans mais j'avais besoin de respirer librement pendant quelques temps. A l'intérieur la musique battais son plein. La famille de Myriam était aisé mais pas riche au point de pouvoir payer un orchestre, c'est un disque qui tournait, invitant les convives à danser. Il fallait faire des pas lents et tout étaient milimetré. Je n'avais jamais appris cela, je préférais davantage les musiques délirante du bars qui permettait des mouvements vaste et nettement moins chaste. 

Une légère brise venait rafraichir le temps. C'était le  seul bruit avec celui de ma respiration. J'étais tellement bien, blotti entre les racine de l'arbre. Ma mère devait probablement me chercher ou trouver des excuse à ma conduite inqualifiable.  Elle aimait tellement le monde. Les bains de foule, les grandes réceptions. Dépenser son argent à toujours était il me semble une de ces plus grandes priorités. Je n'avais rien de commun avec elle, lorsque Patrice, le patron du bar me donnait ma paye je la conservé précautionneusement, caché dans une petite boite à l'intérieure de ma commode. On ne sait jamais, je pourrais en avoir besoin. La nuit s'assombrissait à chaque minutes mais je ne voulais pas rentrer.
Des feuilles craquèrent dans le silence. 

"- Qui est là ?"

Plus un bruit ne filtrait dans le jardin. Un lapin ou un quelconque rongeurs avaient du passer près de moi. L'idée de millier de petite bête s'imposa à moi et je leva d'un bond en me secouant énergiquement. 

"- Vous avez besoin d'aide mademoiselle ?"

Renaissance ( plus de mise a jour )Where stories live. Discover now