Chapitre 8

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Je n'ai vraiment plus l'habitude de me réveiller aussi tôt, d'habitude c'est à cette heure si que je me met au lit. Je me traine devant ma coiffeuse et m'assoie sur ma chaise. Ce simple déplacement m'a déjà vidé de toute mon energie, comment suis je sensé aller récurer un bar entier sans oublier les crêpes ? Je suis sur que je vais m'écrouler. Patrice va me tuer, je n'ai rien de fraiche et pimpante, je ressemble plus à un cadavre. Mort depuis au moins trois jours et j'exagère à peine. J'ai même pas envie de me maquiller, je met seulement un peu de mascara pour avoir les yeux un peu plus ouvert et c'est tout. De toute façon pour le ménage et la cuisine je n'ai pas besoin d'être appreté. J'enfile un haut et bas près du corps, si ma mère me voyait elle ferait probablement un arrêt cardiaque.

Je penetre dans la rue et je suis attrapée par Patrice, il est beaucoup trop excité, je sais que ce repas va lui apporté beaucoup de clients. Mais cela me emble tout a fait étrange, le Roi n'aime pas les lieux de débauche, j'imagine que son fils a du posé un ultimatum. Ou il voulait simplement faire plaisir a son fils.

"- Dis Patrice, tu m'as bien dis qu'il y avait Son Altesse Royale et ses fils?"

"- Oui exactement et tout dois être parfait"

"- Mais pourquoi la Reine ne vient pas?"

"- Je ne sais pas. Allez mettons nous au travail."

Je suis sur qu'elle doit penser que ce n'est pas assez bien pour elle. Je n'aime vraiment pas notre Reine, je ne sais pas pourquoi, je ne l'ai jamais rencontré, mais elle ne me parais pas aimable, je plains notre Roi.

Je frotte, balaie, astique, rince, fais briller tout le sol ainsi que les murs. Je dépousiere également le plafond et les lumières. A 10 heures 30 j'ai fini toute la salle, les chaises et les tables sont toutes propre et j'ai dressé et assemblé plusieurs tables ensemble pour que Leurs Altesses soient à leurs aises. Il me reste encore les crêpes a faire, Patrice met la main à la pâte, je n'ai plus rien dans les bras, il est chargé de remuer tout les ingrédients.

"- Elles ont intérêt a être bonne hein parce que..."

"- Oui, je sais cela fais 20 fois que tu me le dis, les princes et le Roi doivent être ravis de leur visites, j'ai compris, détend toi, je suis sur que tout vas bien se passer."

"- Et en plus j'ai faim."

Je ne peux m'empêcher de rire devant son air bougon.

Une fois que deux tas bien haut de crêpes sont posé sur le comptoir je peux enfin soufflé. Je m'assoie enfin. Mais évidement c'est sans compté Patrice.

"- Ne t'assoie pas ici, vient avec moi, on va s'installer dans les escaliers, comme ça je pourrais voir comment ça se passe, et on pourra manger tes crêpes. "

"- Mais enfin il faut leur laisser un peu d'intimité, et puis je comptais rentrer chez moi."

"- Tu sais comme moi que tu n'as rien a faire chez toi. Allez viens, j'ai déjà fourré les crêpes il n'y as plus qu'as ouvrir la bouche et à déguster. "

Clara vient d'arriver, elle salue Patrice du bout des lèvres et ne me jette même pas un regard. Elle ne m'as jamais aimé. Je suis arrivé dans ce bar deux ans après elle. Je crois qu'elle est jalouse de la relation que j'ai pu developper avec Patrice, et pourtant elle ne c'est jamais trop foulé avec lui, si seulement elle était plus avenante je suis sûr qu'ils seraient inséparable.

C'est à midi tapante que l'entrée tant attendu se fait. Clara tombe presque à genou lorsqu'elle fait sa révérence et je ne peux m'empêcher de pouffer. Elle a du se faire mal au jambes la pauvre. Mais en réalité je m'en fiche. Je viens d'apercevoir le Roi. La simple vue de sa carrure forge le respect. Il est immense, des cheveux et une longue barbe blanche. Comment un blanc aussi pur peut il exister? Il possède deux yeux noisettes pétillants, et un sourir immense. Il m'impressionne tellement que je n'arrive pas a le quitter des yeux pendant plusieurs minutes. Sa bienveillance l'entoure tel une aura, je vois enfin en chair et en os l'homme le plus admiré des cités.  Et je comprend pourquoi. Un couinement me fait détourner les yeux. Clara fait encore des siennes. Les deux princes viennnent de faire leur entrée. Il ne se ressemble pas mais ne ressemble à aucun des hommes que j'ai pu voir. Philippe est toujours aussi beau, comparé à son père on aurait l'impression de voir un enfant, un petit trublion. Benjamin était quant a lui l'image même que l'on peux se faire de l'homme intouchable. Aussi grand que son père il avait également ses yeux, seulement ils n'avaient pas la même lueur. Ils étaient beaucoup plus sombre. Pourtant il était libre de tout engagement pas comme son frère ainé. 

Mes pensées divaguaient de plus en plus et je finis par m'endormir la tête sur les genoux de Patrice. 

Renaissance ( plus de mise a jour )Where stories live. Discover now