fünf

43 8 3
                                    

Les jeunes travaillaient toutes la mâtiné. Le midi ils mangeaient du naengmyeon, une soupe traditionnelle à base de nouilles, de farine de sarrasin, de pomme de terre et de patate douce. 

Leur repas terminé, chacun avait sa tâche. Pendant que quelques uns débarrassaient les tables, d'autres nettoyaient les couverts, et certains rangeaient la salle.

Treize heures sonna. Ils étaient tous libérés. Et alors qu'on pourrait croire qu'ils se mettraient tous à crier de joie, ils quittèrent l'usine tous très silencieux comme à leur habitude.

Il ne fallait en aucun cas montrer un seul soupçon de gaieté à ne plus travailler. Il ne fallait pas oublier qu'ils étaient surveillés.

Mais cette pauvre excuse ne marchera plus lorsque vingt-et-une heures arrivera.

Vingt heures sonna, et les brigades de surveillance passèrent dans chaque habitation vérifier la présence de tout le monde. Les repas de famille commençaient chez certains tandis qu'ils se terminaient chez d'autres. On commençait à peine à se pomponner chez certaines filles, chez d'autres on était déjà prête. Chez certains garçons ça se parfumaient déjà, chez d'autres il y avait encore le temps de faire une sieste.

L'heure passa rapidement et la salle secrète commença à se remplir tout aussi rapidement.

La musique était à fond, les lumières de différentes couleurs dansaient dans la pièce au rythme du son. Les cocktails sans alcools partaient vite, la piste de danse se remplissait à vue d'oeil.

Il n'y avait aucune fenêtre, et qu'une seule porte. Et même s'il n'y avait pas d'alcool, la soirée s'annonçait bien chaude pour certains, ーdes chambres aux étages étaient laissées à la disposition des clients majeurs.

Vingt-trois heures sonna, les quinze/dix-neuf ans furent ramener par leurs aînés pour que ces derniers puissent continuer de faire la fête entre adultes de 20 à 25 ans.

La musique et les boissons devinrent plus appropriées à une clientèle majeures. Et on pouvait alors assister à une libération complète de l'esprit et du corps humain chez certaines personnes.

C'était ça. Une libération.

Tous les samedis de fin de mois, les étudiants venaient se libérer dans ce club de révolutionnaire.

ㅡㅡㅡㅡㅡㅡㅡㅡㅡㅡ
Bsx d'Ahjummae !
23/4/18

✔ LES SOIRÉES DU SAMEDI, 1 • [fr]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant