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Point de vue de Kate

Pendant trois minutes personne ne parle. Et la ma mère décide de couper le silence.

Pendant tout le repas, ils parlent de tout et de rien. Je sens son regard sur moi, Ils essayent de me faire parler mais non. Je veux juste aller dans chambre. Dormir et me réveiller de se cauchemar.

- Kate, Adrian va travailler sur un sujet pour un orphelinat, dit mon père.

- Et ? dis-je.

- J'aimerais que tu travailles avec moi, dit-il.

Je rigole mais je m'arrête direct, je vois le truc venir.

- Papa tu pourras lui envoyer une des personnes qui m'aide d'habitude, dis-je.

- Kate, dit ma mère.

- Non je veux travailler avec toi, dit Adrian.

- Aller Kate pour l'orphelinat, dit ma mère.

Bien joué ! Ma jolie famille me piège, mais je n'ai pas dit mon dernier mot.

- Ok, mais j'ai des conditions, dis-je.

Ma mère perd son sourire et moi je regagne le mien. Eh oui maman, vous avez bien jouer à mon tour.

-Ok, dit Adrian méfiant.

- Je te donne mon numéro, ah mais ça tu l'as déjà je suppose... Il me coupe.

- Tu suppose bien, dit Adrian.

- Et mon mail. On se voit que pour les choses importantes, sinon tout se fait avec les moyens électroniques, dis-je avec mon plus beau sourire.

Un silence s'abat sur la table, Ils pensaient vraiment m'avoir. C'est ridicule.... RIDICULE !!

- Alors si tout est ok, je vais aller dormir : Demain j'ai cours, dis-je.

- D'accord, dit Adrian.

- Bonne fin de soirée, dis-je en regardant mes parents .

Gamin ? Non pas du tout...

- À bientôt ! dit Adrian avec un sourire.

- Ouais c'est ça, dis-je en murmurant.

Mais je sais qu'il m'a entendu. Je souris...

Le lendemain matin, je me prépare et ma mère me refait son petit discours : ''C'est une personne bien, fait un effort ! ''

Ohlala ma mère je l'adore, mais là, elle m'énerve !

Je me suis habillée d'un jean blanc, accompagné d'un t-shirt jaune écrit '' kiss '' dessus et mes baskets blanches.

Je pars au lycée. Les gens n'ont vraiment rien à faire d'autre que de me fixer comme ça ?

Je vais finir par péter un câble si ça continue ainsi, Merde, je n'est rien demandé. Pourquoi moi ?

Avec ma mauvaise humeur, je pars en cours.

Éllipse de la matinée....

À midi, après avoir mangé, on sort dehors pour attendre le prochain cours, moi c'est pour souffle et respire l'air frais. Je le vois. Il ne peut pas me laisser tranquille ?

-Reste tranquille, dit pamela.

Je ne crois pas, il n'a pas à venir Ici.

-Non je ne crois pas.

J'arrive devant lui.

- Salut, dit Adrian

-  Quoi ?

Pamela me donne un coup dans les côtes.

- Le dossier de l'orphelinat, dit Adrian en me regardant droit dans les yeux.

- Merci, tu pouvais le mettre dans ma boite aux lettres ! Ciao !

- Mais je voulais te voir !

Il s'attendait à quoi franchement, '' je voulais te voir '', mais pas Moi.

Je ne dit rien et pars, j'ai eu droit à une leçon de morale... Pamela.

L'après-midi risque d'étre longue.

Je rentre chez moi à pied, je voulais réfléchir. Je dois aller à la salle de boxe aujourd'hui, je me prépare en vitesse avant de partir.

Je sais que mon refus va me créer des problèmes mais je ne veux pas de ça : '' l'amour est une illusion''.

Il a déjà beaucoup de filles qui sont prêtes à tout pour lui . Un pincement au coeur que j'ignore directement...

Je ne dois rien ressentir, je ne dois rien ressentir...pour lui.

J'arrive là-bas et mes amies sont déjà là sur les différentes machines. je pars vers eux et pendant deux heures je m'entraîne. Je décide de combattre avec Bill, un gars super fort en combat mais pas en tactique, pour lui, il y'a que les muscles qui compte.

On commence le combat et dix minutes après, je le mets KO mais il ne m'a pas ratée : J'ai l'arcade sourcilière en sang, les côtés qui me font souffrir et la lèvres fendue....

Je descends et là, je le vois qui vient vers moi et il a l'air en colère.

- Mais tu es complètement malade de te battre avec lui, dit-il.

-Il est KO, tu ne vois pas ? Dis-je.

- Mais regarde-toi ton visage, tu n'arrives même pas à parler, dit Adrian

je m'approche de lui et je lui dis à l'oreille :

- Mêle-toi de tes affaires.

Il grogne férocement.

J'essaie de partir mais il me prend dans ses bras en mode princesse. Je lui crie dessus pour qu'il me laisse descendre. Il dit qu'il va me ramener chez moi. Je lui dis que je n'ai pas besoin de lui. Il me regarde droit dans les yeux en me disant :

- Soit tu acceptes que je te ramène chez toi, sois je t'emmène de force chez moi ! Je me stop direct. Oh le con, espèce de...de

On arrive chez moi dans un silence lourd. Je voulais descendre moi même mais il me reprend en mode princesse, Il est grave musclé. Merde je pense à quoi moi....?

Arrête de fantasmer .

- Qui t'as dit que j'étais là-bas ? Dis-je.

- Mes loups.

Je ne dis rien, se sont des connards ses loups, des soumis. Il va vers ma chambre.

- Euh tu vas où là ?

- Ta salle de bain.

- Je ne crois pas non. Dépose moi ! Dis-je.

- Non, dit-il.

il m'énerve, son sourire m'énerve, sa beauté m'énerve, sa gentillesse m'énerve...

Nᴏᴜs ɴᴏᴜs ᴄᴏᴍᴘʟᴇ́ᴛᴏɴs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant