37. Pourquoi tu me blesses, pourquoi je reste....

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Précédemment...

Sarah: merci bébé. A nous deux maintenant, qu'est ce que tu es revenus faire ici?!

Moi: écoute Sarah, je veux juste savoir où elle est

Sarah: oublis-là! Tu l'oublis, tu m'entends?!

Moi: dis le moi...s'il-te-plaît...Elle me manque wallah...Si tu savais comment j'ai morflé sans elle en Algérie.

Sarah avait les larmes aux yeux. Tandis que moi, je sentais que mon cœur allait exploser.

Sarah: *pleure* elle est plus là. Elle est à Nice...Si tu ne la trouves pas chez sa grand-mère, cherche du côté du centre psychiatrique, tu la trouveras sans doute là-bas.

J'ai fixé Sarah quelques secondes sans comprendre le temps que l'information parvienne à mon cerveau. Quand j'ai saisis les mots qu'elles venaient de prononcer, j'ai commencé à voir flou. Sarah pleurait dans les bras de son mari. J'ai doucement reculé vers la porte puis sortis en trombe dans la nuit.

Je marchais vite en shootant dans tout ce qui se trouvait sur mon passage. Je bouillonnais de colère. Pourquoi? Pourquoi? POURQUOI?!! Que nous est-il arrivé? Ce que j'en concluais, c'était que tout ça était la conséquence de mes actes. Des conséquences irréparables...

Sous la pression de la colère, je me défoulais sur un murs. Je frappais, frappais et frappais, tentant d'évacuer ma haine.  Je voyais rouge, j'avais le démon et la haine contre moi-même. Je me suis peu à peu calmé en sentant mes poings en sang me brûler. Je me laissais glisser le long du murs, des larmes de rage s'échappaient de mes yeux.

Moi: *pleure* Assia...

Je sentais sur moi les regards ahuris des passants. Ils me prenaient sans doute pour un ivrogne revenant d'une soirée arrosée. Ça m'était complètement égal... Je ne savais plus quoi faire, j'étais perdus. Mon coeur me criait retourner la France entière pour la retrouver, tandis que mes remords m'enjoignaient de la laisser, d'arrêter le massacre ici...

En reprenant mes esprits, il n'y avait plus un chat dehors. Il faisait nuit et froid. Je suis rentré au quartier où j'ai trouvé quelques anciens amis à moi entrain de se bourrer la gueule. Je me suis joint à eux, comme je le faisais avant d'être avec Assia.

Nabil: wech gros, tu dates!

Moi: ouai. Passes une bouteille s'il-te-plaît.

Nabil me tendit une bouteille de Poliakov et je commençai à boire...


[...]


Je tentai de trouver mon chemin, en titubant pour rentrer chez moi. La soirée avait été bien arrosée. J'avais alterné alcool, joint... Aux alentours de 1h, nous avions poursuivis notre orgie dans la cave où j'avais continué à vider bouteille sur bouteille. 

Il n'était pas loin de 3h du matin quand je me suis enfin décidé à rentrer, certains de mes compagnons était déjà ivre mort au sol. Malgré la quantité d'alcool que j'avais absorbé, je pensais toujours à elle. J'étais au bord de la surdose, mais elle était toujours là.

« Noirceur de nos cœurs »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant