Chapitre 34

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***POINT DE VUE DE COOPER***

Une fois que j'eus fini de vomir chaque goutte d'alcool qui était en moi, Dom m'aida à monter sur le siège passager et il alla même jusqu'à mettre la ceinture de sécurité pour moi. J'avais l'impression d'être un enfant pris en charge comme ça. Il s'occupait toujours de moi... Pourquoi est-ce qu'il était là et comment m'avait-t-il trouvé d'abord ? Ces questions ne semblaient pas trop importantes pour le moment. J'étais plus concentré sur combien j'avais mal à la tête et au ventre. Je reposai ma tête contre la vitre froide tandis que Dom démarrait la voiture et me ramenait chez moi.

- Comment tu te sens ? demanda-t-il après environ dix minutes de silence.

Je me sentais malade. J'avais encore envie de vomir. Tss, je détestais dégriser !

- Arrête d'être aussi gentil avec moi, dis-je.

- Coop, ce n'est pas parce que tu as rompu avec moi que je vais moins m'inquiéter, répliqua-t-il.

Mon cœur fondit lorsqu'il dit mon surnom. C'était une journée remplie d'émotions ; le cœur brisé lorsque j'avais dû dire à Dom que je ne le voulais pas dans ma vie, la jalousie lorsque je l'ai vu embrasser Jenna, la douleur la plus inimaginable lorsque ma mère m'avait de nouveau abandonné, et maintenant, j'étais assis là, me sentant coupable et physiquement malade. C'était trop difficile à gérer pour une personne normale, sans parler d'un adolescent hypersensible comme moi.

- Je suis tellement désolé, chuchotai-je tandis que quelques larmes commençaient à tomber.

J'enroulai mes bras autour de moi, essayant de trouver n'importe quel type de réconfort. Je regardai par la fenêtre ; surtout parce que je ne voulais pas de mouvement brusque qui me rendrait de nouveau étourdi ou malade.

- Je ne te crois pas. Si t'es tellement désolé, alors pourquoi tu fais ça ? Pourquoi ne pouvons-nous pas nous remettre ensemble ? questionna-t-il.

- On ne peut pas. Je le veux mais on ne peut pas.

Pourquoi je disais ça ? J'étais si proche de lui dire la vérité, je pouvais le sentir et avec mon esprit encore embrumé par l'alcool, je me vis lâcher la raison. Donc, je décidai de garder ma bouche fermée.

- Tu continues de dire ça, mais je veux savoir pourquoi, protesta-t-il.

Je ne répondis pas. Je baissai le regard sur mes mains et je jouai nerveusement avec le bas de mon pull.

- Réponds-moi, exigea-t-il fermement.

Lorsque je ne répondis toujours pas, je sentis la voiture accélérer. Je levai mon regard sur lui. Il fixait la route et ses mains étaient fermement agrippées au volant.

- Je veux une vraie raison, requit-il et il commença à rouler plus vite.

Nous étions sur une longue route avec très peu d'autres voitures, mais j'avais toujours peur à cause de la vitesse à laquelle il roulait.

- Ralentis, suppliai-je.

- Non. Pas avant que tu me dises la vraie raison pour laquelle tu ne veux pas être avec moi, déclara-t-il.

Il allait de plus en plus vite. Je m'accrochai au siège de la voiture, terrorisé.

- Dom, ralentis ! criai-je.

- Pas avant que tu parles ! cria-t-il aussi.

Je regardai la route avec de grands yeux. Il y avait quelques virages plus loin et je savais qu'à cette vitesse, il ne faisait aucun doute que nous nous éloignerons de la route et finirons par percuter un arbre ou un poteau électrique.

It's Harder Breathing Next To You (bxb) - TRADUCTION ✔️Where stories live. Discover now