Chapitre 22

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***POINT DE VUE DE DOM***

- C'est qui ? demanda Beau lorsqu'il regarda le nom sur le téléphone.

- Personne, murmurai-je et je remis le téléphone dans ma poche.

Je me sentis instantanément coupable d'avoir ignoré Cooper, mais c'était important.

- Écoute, Beau, tu sais que je m'inquiète pour toi et que je déteste-

Mon téléphone sonna une nouvelle fois. Bordel de merde, ce garçon était putain d'insistant.

- C'est Cooper, n'est-ce pas ? questionna-t-il, semblant un peu blessé0.

Je le regardai d'un air désolé avant de répondre au téléphone.

- Hey, quoi d'neuf ? l'interrogeai-je à travers le téléphone.

- Hey, euh, t'es où là ? demanda-t-il, sa voix semblait un peu ailleurs, mais c'était Cooper, il était toujours un peu ailleurs.

- Je suis juste... à la maison, répondis-je, levant les yeux au ciel par rapport à mon mensonge foireux. Peu importe. Écoute, je suis un peu occupé. Est-ce que quelque chose ne va pas ? questionnai-je.

Il valait mieux que ce ne fût pas son putain de père. Il fut silencieux un moment et je me demandai s'il avait raccroché avant qu'il ne parlât de nouveau.

- C'est drôle parce que je ne me souvenais pas qu'il y avait un putain d'arbre dans ta chambre, m'agressa-t-il puis la ligne fut coupée.

Quoi? Il m'avait vu ? Je regardai rapidement autour de moi et mes yeux se posèrent sur le petit garçon en face de la rue. Je pouvais presque voir la douleur sur son visage. Oh merde, cela se terminera mal.

- Rejoins-le, déclara Beau, faisant un geste vers Cooper.

- Je ne peux pas, protestai-je.

Dans quelle situation je m'étais fourré. Les deux garçons signifiaient tellement pour moi et ils avaient tous les deux besoin de moi là maintenant. Cependant, je ne pouvais pas tourner le dos à Beau, pas quand il était dans un sale état.

- Je vais bien, Dom. Je vais bien, affirma-t-il et il commença à s'en aller.

Une seconde après, il courrait loin de moi. Je regardai Cooper, sachant qu'il me détestait probablement à ce moment-là, pour avoir menti. J'étais un putain de menteur compulsif, mais parfois, c'était plus facile de mentir que de dire la vérité. S'il savait la vérité, il me détesterait. Je me jurai d'arranger les choses avec Cooper, plus tard, mais là maintenant, je ne pouvais pas laisser Beau, alors je lui courus après.

- Beau, attends ! criai-je tandis que je courais.

Je n'avais aucune idée d'où il allait ; probablement vers la maison de ses parents, pas qu'ils le voulaient vraiment là-bas de toute façon. Beau, s'il te plaît !

Je fus aussi ferme que je le pouvais parce que je savais que ça lui faisait un peu peur, mais je voulais tout faire pour l'arrêter. Cela fonctionna. Il s'arrêta de courir jusqu'à ce qu'il finît par marcher. Je le rattrapai rapidement et je lui pris la main pour qu'il s'arrêtât de marcher et qu'il restât avec moi. Je la lâchai dès que les gens commencèrent à nous regarder bizarrement.

- Je ne veux pas que tu fasses quelque chose de stupide, lui dis-je.

- Je ne ferais rien, affirma-t-il.

- Tu ne serais pas parti de la conversation que nous venions d'avoir. Putain, je ne peux pas te faire confiance si tu restes tout seul, déclarai-je, lui lançant un regard noir.

It's Harder Breathing Next To You (bxb) - TRADUCTION ✔️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant