It's Harder Breathing Next To You (bxb) - TRADUCTION ✔️

Chapitre 38 - FIN

***UN MOIS PLUS TARD***

Je m'allongeai sur mon nouveau lit dans ma nouvelle chambre de ma nouvelle maison dans le Michigan, fixant le mur, serrant une lame de rasoir dans ma main, la traînant légèrement le long de mon poignet vierge. Je ne l'avais encore jamais fait avant et je ne pensai pas que j'allais le faire. J'avais entendu plusieurs fois que se couper était censé aider ; c'était supposé être une libération et me faire me sentir mieux, mais je ne pouvais pas le faire. Je ne pouvais simplement pas me permettre d'enfoncer la lame sur ma peau. Pourquoi ? Parce que je savais que si Dom était là, il serait très déçu de moi et bien que je ne pourrais pas le voir pendant très longtemps, j'avais l'impression de lui devoir en quelque sorte d'au moins essayer de ne pas être comme ça. Je devais essayer de ne pas me faire de mal parce que je savais à quel point ça lui blesserait si je me blessais. Mais c'était difficile parce que je me sentais tellement apathique, tout le temps. Cependant, c'était un sentiment très différent d'il y a un mois.

***UN MOIS PLUS TÔT***

- Prends tes affaires, tu retournes dans le Michigan, annonça mon père avec un sourire mauvais sur le visage.

Mon cœur et mon estomac lâchèrent complètement à ses mots. Je le regardai, puis regardai mes grands-parents, puis regardai Dom qui semblait probablement autant choqué et inquiet que moi.

- Quoi ? Non, protestai-je comme si ce qu'il disait était la chose la plus folle du monde, ce qui était le cas.

- Tu n'as pas ton mot à dire. Tu vas avec eux, dit-il, faisant un geste vers ceux qui m'étaient pratiquement inconnus.

- Quoi ? Mais... mais pourquoi ? Pourquoi tu me fais ça ? demandai-je, les larmes me picotant le coin des yeux.

Honnêtement, j'avais très peur.

- À cause de ça ! rugit-il, s'avançant et attrapant mon poignet, l'arrachant de la prise de Dom.

Dom entra en action, se mettant entre moi et mon père, et le repoussant loin de moi.

- Touche-le encore et je te renvoie dans cet hôpital en moins de deux, fulmina Dom.

Je tremblais maintenant. Cela ne pouvait pas arriver. Cela ne pouvait pas arriver !! Dom et mon père se fixèrent l'un l'autre et je pensai qu'ils allaient s'entretuer. Mon père regarda derrière lui, vers moi.

- Tu ne peux pas survivre par toi-même, Cooper. Ce sont les seuls qui restent et qui t'emmèneront, déclara sa voix dure comme l'acier.

Il était vraiment sérieux à ce sujet. Je ne savais pas quoi dire. Je voulais juste revenir en arrière et faire disparaître ça.

- Tu ne le prendras pas, protesta Dom avec possessivité.

Dom se tourna vers moi et me poussa vers la voiture, ouvrit la portière du passager et me pressant pour que j'entrasse.

- Tu ne peux pas combattre ça, Cooper, dit mon père.

Je lui lançai juste un regard noir et Dom ferma la porte. Il courut vers le côté conducteur et entra, démarra la voiture et s'éloigna. Je regardai mon père et mes étrangers de grands-parents tout ce temps-là. Je tremblais et je ne savais pas quoi dire.

- Tu vas bien ? parla Dom.

Je le regardai et secouai la tête.

- Qu'est-ce que je vais faire ? questionnai-je. Dom me regarda avec des yeux tristes. Non, ne fais pas ça, Dom. S'il te plaît, ne me regarde pas comme ça.