Chronique de Miryam : Quand Ma Vie a basculé

Partie 18 : Miryam

PDV Miryam
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Le matin en descendant prendre le petit déjeuner, je trouvais mon père à la cuisine entrain de boire son café.
Je passais devant lui sans lui adresser aucune parole. Je me servis des omelettes au fromage que ma mère avait faite puis je me dirigeais vers la porte lorsque mon père m'interpella :

Papa- Miryam revient.

Je me retourne alors vers lui sans pour autant m'approcher.

Papa- Miryam, je sais que tu n'aime pas ce mariage, mais comprends moi tu seras heureuse et tu ne manquerais de rien. Je sais que vous allez bien vous attendre parce que tu es une fille bien et il tombera facilement amoureuse de toi.

- bâ c'est faux, on s'entend pas avec lui et on s'entendrait jamais parce qu'il me déteste !

Papa- Mais comment ça, tu ne pourrais jamais faire quelque chose à quelqu'un au point qu'il te déteste.

- Donc tu vois c'est pas seulement qu'il ne m'aime pas, mais c'est qu'il me haïe !!!

Papa- Non sans que tu ne lui es rien fait? Pas possible. Sinon âprete toi ce soir car ta belle famille viendra dîner chez nous.

Je ne lui réponds pas tellement je suis en colère. Je regagne vite ma chambre. J'essaye de manger un peu juste histoire de ne pas avoir le ventre qui gazouille et m'en allais à l'Université.

Durant tout les cours j'essaye d'éviter les regards d'admirations, de dédains et de colère que les élèves me projetaient. Le pire était celui d'Anouar pour lui c'était de la haine.

Apparemment ici la nouvelle circule vite. Bachir m'a informé que toute l'école est au courant. Ce qui fait que dès mon passage des gens commencaient à chuchoter :

- oui c'est elle...la nouvelle... Oui elle va se marier avec Anouar tu imagine...qu'es ce qu'il peut bien lui trouver...t'as vu ces fringues.....

Et blabla. Je ne passe pas inaperçu avec cette nouvelle. Et ça ne plaît pas. J'aime rester discrète loin des regards.

Quand les cours se sont terminés, je reste un bout de temps près de mon casier pour laisser le couloir se vider. Enfin plus personne ! Je peux maintenant traverser le couloirs sans aucun murmure.

Je soupire et m'avançe lorsque je sentis une main saisir mon poignet et me tirer vers ma droite brusquement, je commence alors à crier, prise de panique. Et là je me retrouve collé à..... Anouar. Il passe sa main instantanément sur mes lèvres pour étouffer le son.

Anouar- Chuttt, m'ordonne t-il en me regardant dans les yeux, je me stoppais sur le champ.

Je constate que mes mains étaient posés sur son torse son rthyme cardiaque était régulier. Il était tout près de moi que je pu sentir son parfum. C'était enivrant et aussitôt un long frisson parcouru tout mon corps. Ce contact avec son corps me troublait.
Je reporte mes yeux sur lui tout en essayant de lui parler.

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Anouar- Je ne vais pas te faire du mal ok? Alors je vais enlever ma main mais tu ne crie pas ok ?

J'agite ma tête en guise d'affirmation.

- Qu'es ce que tu me veux encore ? Je lui demande sur le champ dès que ma bouche fut libérée.

Anouar- bonne question! Tu vas dire à tes parents que tu ne veux pas de ce mariage et que tu ne m'aime pas.

- mdr, selon toi qu'est ce que je leur ai dis que je veux bien ce mariage et que je t'aime mais tu rêves là ! Je veux en aucun cas me marier avec toi !

Anouar* toussa*- Hmmm toutes les filles veulent être mariée avec moi. C'est une chance que tu as, alors ne me dit pas le contraire car je ne te croirais pas.

- Je ne t'ai pas demander de me croire. Et sache que autant que toi j'ai pas envie de ce mariage ! À la simple idée d'y penser, ça me donne envie de vomir.

Anouar- Mdr tu ne me fera pas gober ce mensonge. Tout le monde m'aime et tu ne fais pas l'exception ! Il resserra son étreinte, et d'ailleurs j'ai tout pour être aimé !

J'essaye de me dégager de lui mais en vain.

- Lâche moi, nan tu rigoles monsieur le thug, où as tu mis le respect, l'amabilité, la gentillesse, la foie, l'arrogance....

Anouar- Ça suffit O.K, m'interrompt-il énervé. D'accord tant mieux alors. Dis à tes parents d'annuler leur projet de mariage peut-être que toi ils t'écouteront.

Et il fini par me relâcher.

- J'ai essayé de le dissuader mais I-L refusait toujours. Trouve comment faire de ton côté.

Je m'en vais et le laisse là tout aussi énervé et contrarié.