Partie 5 : Miryam

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PDV Miryam
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Quelques jours se sont passés. Et je suis à la veille de ma rentrée dans ma nouvelle fac. Je fini de dîner et monte dans ma chambre, je prépare mes habits, documents et tout pour demain et me couche lorsque Jmje sens mon phone vibrer. C'est un message venant de Mahid, depuis que je lui ai filé mon num ont s'écrit de temps en temps je le trouve très sympa.

Mahid- bonsoir beauté.

Je lui réponds de suite :

Moi- salut toi...
Mahid- tu vas bien ?
Moi- oui
Mahid- alors quoi de nouveau ?
Moi- euh...je vais dans une nouvelle fac demain.
Mahid- oh je vois tu seras la petite nouvelle trop mignone, hahaha
Moi- oui moque toi de moi😒
Mahid- je rigole quoi, sinon ça va bien se passer t'inquiète comme tu es belle tout ira comme sur des roulettes dans cette fac.
Moi- 😳merciii
Mahid- je t'en prie
Moi- bonne nuit
Mahid- déjà ??... Bon tu as raison aller bye dors bien.

Le matin je me réveille assez tôt, fais ma toilette. Je mets un Jean bleu délavé avec un haut blanc cou bâton. Mes cheveux comme d'habitudes lâchés. Je me maquille un peu et je descends à la cuisine.

- Hey ma puce tu est déjà prête, n'accueille maman, viens prendre ton petit déjeuner.

-  Oui mam, ok merci le bus quitte dans environ 20mn.

J'avais largement le temps.
Quand j'ai fini de prendre mon petit déjeuner, je sors de la maison pour aller prendre le bus et quelques minutes après je descendis à mon station. J'aperçois la fac. Je l'avait plusieurs fois vue mais jamais je ne me suis imaginée étudier de dans. À la devanture des belles voitures de luxes sont garées, leurs propriétaires ne sont autres que les etudiants. Mon ventre se tord à la simple idée de savoir que je vais rencontrer de nouveaux gens. Je sais que je suis asociale. Difficile de me faire des amis je ne m'insinue pas dans les affaires des autres et eux aussi font idem. Enfin je décide d'entrer et me dirige vers ce que je crois être le bureau du Directeur. La veille mon père est allé pour régler les affaires me permettant d'adhérer à cette Université. Il ne me restais plus que de prendre mon emploi de temps, le numéro de mon casier et de savoir ou se trouve ma classe.

La secrétaire me remettait tout et je sors. Je me mets alors à chercher mon casier et je constate que les élèves sont hyper fringués, habille a la dernière mode,il y'a genre style décontracter, simple et vulgaire. En traversant les couloirs je restais stupéfiante mon Dieu, je vois de part et d'autres des couples qui s'embrassent sauvagement au regard de tous. Des filles qui se laissent tripoter le cul, les seins les jambes... Tout même !

Pour éviter de croiser leurs regards je baisse mes yeux. J'arrive à mon casier range quelques bouquins et prend l'essentiel. Je retrouve avec difficulté ma classe. Je respire un bon coup avant d'entrer. Des regards inquisiteurs se posent sur moi, il n'y a pas mal de monde. Je décide d'ignorer leurs regards bien que j'ai froid au dos. J'essaye de me faire discrète mais raté je viens de me cogné à une table.

- Tiens tu ne te serais pas tromper de classe toi ? Dit la personne qui est assise près de la table.

- non... réponds-je en balbutiant.

- J'ai jamais vu ta tronche. Nouvelle ?

- Oui..

Il fait une grimace et se retourne vers un gars avec qui il papotait. Je racle ma gorge et lui demande :

- S'il te plaît, qu'elle place est inoccupée ?

L'Inconnu l'air exaspéré me répond en me montrant la place du doigt" au fond"

Je m'assois et attends patiemment que le prof rentre. Je me concentre sur un bouquin pour ne pas regarder les autres filles trop superficielles qui discutent avec quelques garçons et d'autres qui s'embrassent. 8h sonne et j'aperçois le prof rentré. C'est un homme âgé, de grande taille, habillé d'un costume.

Il a commencé son cours il y'a environ 30mn lorsqu'un élève décida de se pointer. Je reste bouche B à ma vue de cette personne, le rthyme cardiaque de mon coeur s'accélère. Mes mains deviennes aussitôt moites et très froides. Pourquoi mon Dieu ? Pas lui. Pas cet homme. Pas Anouar. La seule chose que je souhaite à cet instant c'est que la terre s'ouvre pour que je puisse m'y cacher.


Chronique de Miryam : Quand Ma Vie a basculéWhere stories live. Discover now