Partie 14 : Miryam

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PDV Miryam

Je me suis réveillée dans un lit d'hôpital autour de moi il y avais ma mère assise sur une chaise.

Mam- Alhamdulilah, ma fille comment te sens tu?

D'une faible voix je lui répondis un pas mal.
Après une infirmière est venue me consulter en me déposant un déjeuner que j'ai englouti de suite et puis je pris quelques médicaments. J'avais un peu mal à la tête.

- Mam où est papa et Zeinab ?

Elle m'attrape doucement la main.

Mam- Il a quitté un peu tôt. Et Zeinab avait dû partir à l'école. Et ton ami qui t'as amené à l'hôpital à appeler tout à l'heure pour prendre de tes nouvelles.

- Ok.

J'étais juste déçue que mon père ne soit pas là et ma soeur non plus.
Ma mère se retira quand je commençais à somnoler, mais à peine était-elle sortie que Malika et Zeinab apparaissaient par l'entrebâillement de la porte.

kadidja- Coucou ma puce !

Elles se précipitent vers moi pour m'enlacer.

- Vous...allez...m'étouffer les filles.

Malika- Oh désolée, c'est qu'on avait eu très peur pour toi !

Kadidja- Finalement y'a eu plus de peur que de mal !

- Vous avez des bleus au visage, vraiment cette soirée était une catastrophe !

Kadidja- Ah ça c'est sûr, jamais j'irai à une soirée où se trouve ce connard.

Malika- Ouais tout est arrivé par sa faute.

Kadidja- Mais pourquoi tu le laisse te traiter ainsi ? Des fois je te jure !

- Non t'inquiète il va me laisser, on répond aux imbéciles par le silence !

Kadidja- Proverbe de merde oui ! Moi ils le sentiront sur leur corps wallay. Cette cruche de Yasmina, ne savait pas à qui elle s'était frottée !

Malika- Si tu l'avait vu, ptdr, complètement amochée !!

- mdr, merci les filles de m'avoir défendu.

Kadidja- C'est normal miryam, dit-elle en pianotant sur son téléphone.

- Et Mahid, il va bien ?

Malika-- Oui pas mal c'est lui même qui t'as transporter à l'hôpital et nous nous avons appelé tes parents. D'ailleurs ton père était vachement en colère.

Kadidja- Oh toi ! là est-ce nécessaire de lui raconter cela ?

Malika- Je vois pas pourquoi je lui dirait pas.

- Oh je vois.

Mon père n'aimait pas que je parte aux soirée parce que pour lui je serais trop en contact avec les hommes et que ça risquerait de finir mal... C'est pourquoi je demandais toujours à ma mère la permission et cette fois-ci je doute qu'elle lui en est parlé.

Donc ce n'est pas le fait que je sois sur un lit d'hôpital avec un bandeau autour de la tête qui lui fera abstraction de sa colère envers moi.

Elles me déposent quelques fruits qu'elles m'avaient acheté et partirent quelques minutes après.

Je pivote aussitôt faisant dos à la porte et ma tête au dessus de mon bras.

- Salut.... J'entendis murmurer derrière moi quelqu'un.

Je me retourne pour distinguer cette personne. Je reconnu Bachir le sourire aux lèvres, et avec surprise je découvris Anouar amoché, pointer derrière lui.

- salut...fit-il en se grattant la nuque.

- Qu'es ce qu'il fous là ? Questionnais-je à Bachir en gardant mon calme. C'est la dernière personne que j'aimerais voir à ce moment.

- Calme toi Miryam, il est venu voir comme tu allais...

- Eh bien c'est fait ! Alors il dégage.

- J'ai pas fini et aussi te présenter ses excuses.

Je vis Anouar resserrer sa mâchoire.

Anouar- C'est tout ce que je suis venu faire.

- Je veux qu'il sorte de cette chambre !

Bachir- Mais miryam écoute ce qu'il a à dire, me dit-il en donnant un coup de coude à Anouar.

Anouar- Euh c'est pour te dire que je..suis désolé...je m'excuse de t'avoir parlé durement.

Hum c'est tout. Je ne lui répond pas. Je me contentais juste de le fixer. On voit bien qu'il le regrette mais il ne veut pas l'admettre qu'il a eu tort et à un mal fou à l'exprimer.

Bachir- Bon ben , au revoir Miryam bonne convalescence.

- Merci.

Ils quittèrent la chambre et je lachais un long soupire. Je fermais mes yeux j'espère que je vais pouvoir dormir maintenant sans avoir d'interruption.

Chronique de Miryam : Quand Ma Vie a basculéDove le storie prendono vita. Scoprilo ora