Chapitre 35

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PVD DE FATIMA:

Je me réveille difficilement avec le bruit de mon portable. Je me lève avec cette douleur au bas ventre et m'enferme dans la salle de bain pour répondre de peur de réveiller Mansour.

- Allô ! Fatima c'est moi Boubacar ! Ton père a été agressé. Je l'ai sauvé de justesse et il est à l'hôpital dans un état critique.

Oh Mon Dieu! Cela ne va donc jamais finir. Toute cette succession de malheurs va finir par me rendre folle.

- Allô ! Fatima tu es toujours là ? Demande-t-il me sortant de ma rêverie.

- Hum... Oui .. Oui... Oui.Donne moi l'adresse s'il te plaît.

- C'est à la clinique....

- Oui je connais! J'arrive tout de suite!Merci Boubacar.

- Je t'en prie ! Tu sais que ....

Je raccroche le portable et me précipite afin de m'habiller. Me jugeant présentable, je sors rapidement du bateau-mouche .Heureusement pour moi,le bateau avait accosté. Je descends du quai et hèle le premier taxi à ma vue.

****

Arrivée,j'appelle Bouba qui m'indique la chambre. Il faut croire qu'entre les hôpitaux et moi ,c'est une longue histoire d'amour .Notre bien l'ironie. C'est en courant que j'arrive au couloir où j'y retrouve Boubacar.

- Où est .....il?Est-ce que ..... Oh! Non !Mon Dieu! ...commençais-je à pleurer.

Quoiqu'il a pu me faire,il est et restera mon père. Rien que pour cela,même si je le voulais,je ne pourrais le détester.

- Chut! Chut! Chut! Calme -toi Fatima ça va bien se passer.

''Pendant que Fatima pleurait sa peine dans les bras de Boubacar. Lui,souriait devant le fait accompli. Et qui mieux ,qu'un homme tordu comme lui pour profiter de la faiblesse d'une femme.....''

Quant à notre cher Mansour, au reveil,il aura une grande surprise ,mais ne doit-il pas éviter qu'il est méprise...''

- Que s'est-il passé Boubacar?

- Comme je t'ai dit,il a été agressé et on l'a poignardé. Je pus juste arriver à temps. Il parlait d'une certaine Fatima qu'il n'arrêtait pas de répéter . Heureusement, après avoir vidé le portefeuille, ils l'ont jeté avant de s'enfuir. J'y ai vu une photo de toi et j'ai vite fait le lien . Tout ce que je peux te dire ,c'est que ton père pensait à toi même avant de perdre connaissance,il ne répétait que ton nom.

- Je veux le voir Bouba. S'il te plaît amène-moi le voir pleurais- je

- Oui mais calme-toi Fatima. Il n'aurait pas voulu te voir ainsi .Allez sèche tes larmes et on y va.

Il me prit la main et m'entraîna dans la chambre. Mon père était allongé le bras plâtré et dormant dans un sommeil profond. Boubacar resta en retrait pendant que j'avançais vers mon géniteur.

- Oh papa ! pourquoi ? J'ai encore tellement de choses à te dire sanglotais-je devant le corps de mon géniteur.

Boubacar s'approcha de moi et me prit dans ses bras. Je continuais à pleurer toute cette tristesse que j'avais. Et quand je pense à la phrase que je lui avait soufflé :'' mon père est mort et les morts ne reviennent pas''. Ces mots avaient intensifié mes larmes. Je ne survivrais pas à l'idée de le perdre. C'est un peu tard que je me rends compte de l'amour que j'ai pour lui et combien il m'avait manqué.

La Vie D'une Reine De BeautéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant