Chapitre 25

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Pvd de Seynabou toujours :

Ce jour là, je me suis levée assez tôt et me suis acquittée de mes devoirs de femme. Je pris le car rapide pour aller chez mon marabout dont ses pouvoirs mystiques sont réputés.

J'entre dans la maison dans laquelle Serigne Mor vivait avec ses femmes et sa myriade de bambins morveux . La pauvreté dans laquelle il vivait était sidérante et ce qui m'étonnait etait que comment peut-il continuer à vivre dans une telle misère alors qu'il demandait des sommes astronomiques à ses clients.

J'entre dans la chambre et le retrouve assis sur sa nappe de prière entrain d' egrainer son chapelet. Il me fit d'un signe de main de m'asseoir et j'en profitais pour regarder la chambre. Il y avait qu'un simple lit et un coin ou était entasser une bassine pour office d'armoire.

Il finit et je lui fais part de la raison de ma venue: Puisque je ne peux pas avoir d'enfants, je voudrais que Mansour dans le futur ne connaisse jamais cette joie. Sa mère va souffrir de cela comme j'ai souffert. Tout le monde sait qu'une mère ne supporte pas de voir son fils souffrir et je prendrai ma revanche pour de bon.

Après avoir eu gain de cause, je rentre rapidement à la maison. J'entre rapidement dans ma chambre cacher les potions données par le marabout. Je m'allonge un peu et par chance c'était pas mon tour de préparer.

Le lendemain coïncidant avec mon tour, je finis de préparer le repas et prends une assiette dans laquelle je mets le riz et bien sûr la potion et appelle Mansour à qui je donne le plat. Il vient tout sourire et accepte avec joie mon cadeau. Il mange avec fort appétit et pendant ce temps, je surveille si sa mère venait. Je sers rapidement et regarde le spectacle.

Petit bémol, le petit a eu la diarrhée pendant plusieurs jours et je priais pour qu'il ne dise rien. Malheureusement pour moi, il a mentionné le fait que je lui avais donné à manger. J'en suis sûre que c'est sa mère qui a insisté. Évidemment suite à cela il y'a eu une grosse dispute.

Celle-la était très virulente car tout le quartier s'était donné rendez-vous chez nous. Des gens  essayaient tant bien que mal de nous séparer et malheureusement on a atterri à la gendarmerie.

Le soir à sa descente, mon mari a foncé rapidement au poste de police et après moults négociations, ils nous ont libérés. Arrivees à la maison, mon mari décida de nous séparer dans deux maisons. Il disait qu'il en avait assez de nos disputes.

Après les explications de Dieynaba sans me demander la mienne, il a préféré trouver une maison pour Dieynaba et Mansour. Je n'ai rien dit et est acceptée le fait que ma coepouse qui venait d'arriver aller vivre dans une villa alors que moi la femme restée durant la pluie et le beau temps héritera d'une maison à espace réduit.

Quelques jours plus tard, ils déménagent me laissant seule dans cette maison.

''Ce jour-là, la famille Diaw ne savait pas qu'il venait de briser l'amitié entre Mansour et Fatima''

****

Je me décide à me lever de ma nappe de prière et me couche sur mon lit. La solitude est devenue mon meilleur compagnon dans cette maison car El hadji ne vient que pour s'acquitter de son devoir en tant qu' époux. S'il savait ce que j'ai fait à son fils, il me haïra à vie
J

e n'ai plus que mes larmes pour pleurer et mes regrets. Pauvre Mansour, je plains vraiment sa femme Fatima.

Mais le plus important est que le secret ne doit être dévoilé sous aucun prétexte.

La Vie D'une Reine De BeautéWhere stories live. Discover now