Chapitre quatre-vingt-six.

2.1K 206 80
                                    

Coucou comment allez vous ?

J'espère que vos révisions se passent bien tout comme les week-end de 3/4 jours qu'on arrête pas d'enchaîner en ce moment !

En bref, que du bonheur !

Bonne lecture !

________

Louis Tomlinson

2h22.

« ... Ça manque de femelles là. » Se plains un de mes camarades, jusque-là assoupis, j'ouvre lentement une paupière.

« Grave ! » Acquiesce le second, j'ouvre la seconde paupière. « C'est quel con déjà qu'a décidé d'organiser ce week-end ? » Ronchonne-t-il.

« On s'en tape ! Le mal est fait. »

J'essaie de reprendre mes esprits, sauf que ma tête tambourine de tous les côtés. Bordel ! Je n'arrive pas à reconnaître qui prend la parole. L'envie n'est pas là de toute façon. Le ton qu'ils emploient augmente en crescendo, au fur et à mesure des sujets qu'ils abordent, me donnant l'impression qu'ils me hurlent aux oreilles.

« On est venu pour quoi déjà ? » S'enquit un troisième garçon.

« 'Discuter', je crois. » Pouffe le second garçon.

« Je ne vois vraiment pas l'intérêt de faire ça ! Tout le monde s'en tape de discuter, la preuve ! On a passé le plus clair de notre temps à fuir, à bouffer et à boire. »

« Et à chier aussi ! » Ils ricanent.

Seigneur !

Qu'est-ce que je fous là ?

« C'est clair ! Je suis sûr que le capitaine aurait aussi préféré se faire toucher plutôt que de rester là avec nous. » Ils rient bêtement. « D'ailleurs, il faudrait qu'on fasse la peau à Justin ! À cause de lui, j'ai été salement mal mené par le 'Prince Tomlinson' ! »

« Ouais, mais flemme. » Le premier garçon reprend la parole.

« Dis plutôt que tu te chier dessus ! » Il rétorque agressivement.

« Ouuuuuh. Ça pue la provoque-là. » Chantonnent les autres imbéciles.

« Fermez-là, putain ! » Grogne-t-il, comme s'il vient de se faire prendre la main dans le sac. « Arrgh ! Pour revenir au sujet de départ, moi, ça ne me dérangerai pas d'avoir une belle nana à disposition, là, maintenant, avec des gros seins et... »

« Une gorge profonde ! » Ajoute son collègue, qui gagne des éclats de rires des autres.

Pourquoi faut-il que je me réveille maintenant ?

À les entendre bêtement rires, je me doute déjà sur leur sujet de conversation : des âneries. Encore. À croire que ces garçons ont le don de sortir non-stop des conneries à tour de rôle toutes les demi-heures.

Je cligne des paupières, poussant un faible grognement, dû à la douleur qui se situe au niveau de mon cou. Ma vue est aveuglée par les flammes denses du feu de camp. Je constate alors, qu'ils n'ont pas cessé de l'alimenter jusqu'à maintenant.

Comment ai-je pu être aussi négligeant ?

Je ne me suis même pas rendu compte que je m'étais assoupi.

« Vous ne pouvez pas fermer vos gueules bande de porcs ? Louis est à côté, bordel ! » Intervient un quatrième garçon. « S'il vous entends parler, vous êtes morts. » Prévient-il dans un chuchotement.

It's pure, it's you. (s l o w  u p d a t e)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant